CHAPITRE 1: ANALYSE DES CONTRAINTES LIEES AU
DEVELOPPEMENT DE
LA FILIERE ANACARDE 63
1.1- Accès des jeunes à la terre
63
1.2- Contraintes de la production de la noix de cajou
64
1.2.1- Faiblesse du prix des noix 64
1.2.2- Conflits entre producteurs et éleveurs
65
1.2.3- Feux de brousse (brûlis) 65
1.2.4- Itinéraire agronomique de production
66
1.2.5- Encadrement des producteurs 66
1.2.6- Clôture du verger 67
1.2.7- Entretien du verger 67
1.3- Contraintes de la transformation 67
1.4- Contraintes de la commercialisation et de
l'exportation 68
1.5- Politique nationale de production et de
commercialisation 69
1.6- Autres contraintes 69
CHPITRE 2 : STRATEGIES DE DEVELOPPEMNT DE LA FILIERE
69
2.1- Stratégie de développement de la noix
cajou 70
2.2- Stratégies de développement de la
commercialisation 71
2.3-Stratégies de développement de la
transformation locale 71
2.4- Autres stratégies pour le
développement de la filière anacarde 72
CHAPITRE 3 : IDENTIFICATION DES PROJETS ET DES ACTIVITES
DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE POUR CONTOURNER LES CONTRAINTES LIEES
AU
DEVELOPPEMENT 73
3.1-Production et collecte des noix 73
3.2- Transformation des noix 73
3.3- Commercialisation et promotion des exportations
74
3.4- Stratégies et politiques nationales
favorisant le développement de la filière 75
3.5- Amélioration et garantie de la qualité
des exportations 76
Troisième partie : PLAN PROVISOIRE DE LA THESE ET
CONCLUSION GENERALE. 78
PLAN PROVISOIRE DE LA THESE 79
CONCLUSION GENERALE 82
BIBLIOGRAPHIE 84
ANNEXES 89
RESUME
En Côte d'Ivoire, la culture de l'anacardier a
été initialement introduite à des fins de reboisement des
terres dégradées. Cependant, cette culture deviendra vite la
principale activité économique des paysans des zones centre et
nord à cause des avantages sociaux-économiques liés
à l'activité. Dans toutes les zones favorables à cet arbre
en terme de rendements en graine, les paysans ont adoptés sa culture
sans un réel appui technique dès l'instant où elle offrait
plusieurs opportunités ; celles notamment d'améliorer la
condition économique, de s'offrir un patrimoine durable. A la suite de
la vulgarisation de nouvelles techniques de culture, la quantité de noix
produite va conduire la Côte d'Ivoire en 2008 au rand de 1er
exportateur mondial puis 2e producteur mondial après l'Inde.
La campagne 2009 quant à elle a été jusque là un
échec avec environ 60.000 tonnes non encore vendu, alors que se
prépare déjà la campagne 2010. L'Inde qui importe 85% de
notre production s'est lancée dans une vaste campagne de la culture, et
pourrait devenir autosuffisante dans quelques années. En plus de cela,
le marché de la noix brute n'est pas reconnu sur le plan international,
seuls les prix des noix décortiquées sont fixés. Ainsi une
seule voix est à explorer, c'est celle de la transformation locale. Pour
ne pas tomber dans une situation dramatique, l'Etat Ivoirien devrait aider tous
ceux qui veulent se dédier à l'industrialisation de la noix en
allégeant ou suppriment les taxes du matériels de transformation
importé. Si l'on veut prétendre à un développement
durable, la filière doit être réorganisée. Ensuite,
elle doit se départir de son rôle d'exportateur de noix brute pour
embrasser celui d'exportateur d'amande et même de produits finis à
base d'anacarde. En fin, il faut encourager la consommation locale en faisant
des campagnes de sensibilisations des vertus du produit.
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