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Microcrédits et lutte contre la pauvreté: l'exemple du programme de développement intégré de Fatick(PDIF)

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par NDEYE DIBOR NGOM
Université Cheihk Anta Diop -  2009
  

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Section III : Interprétation

Pour le facteur éducation, la plupart des femmes ont arrêté les études à l'élémentaire. Elles n'ont pas de longue étude seule, un faible taux de 5.6% des leaders et 14.0% des membres ont pu atteindre le lycée.

Cette dimension introduit dans la définition depuis seulement quelques années peut être appréhendé ici à travers les problèmes liés à l'éducation des enfants des femmes enquêtées.

D'après les résultats de l'enquête, les difficultés que rencontrent ces femmes dans l'éducation de leurs enfants n'ont pas variés. Il en résulte donc que les financements octroyés par le PDIF pour ces femmes ne les a permis de résoudre les problèmes d'enseignement des enfants. Par ailleurs, le PDIF organise des séminaires de formation pour les aider dans la gestion de leur activité, ce qui constitue un plus dans leur formation intellectuel.

En ce qui concerne la variable santé, on constate une amélioration de 16.3% pour les membres. Mais ce taux n'a changé pour les leaders. Cela peut être expliqué par l'âge dû à l'insuffisance d'infrastructure sanitaire de pointe dans la région de Fatick. Pour certaines maladies, on a souvent recourt à la région de Kaolack, ou de Diourbel ; parfois même Dakar et cela nécessite des sommes qui ne sont pas à la portée de tout le monde.

Ensuite, le besoin de financement a diminué de 25,6% pour les membres et de 27,8% pour les leaders. Lorsqu'on observe le taux élevé qui affirmait avoir eu des problèmes pour le financement de leurs activités économiques, cela réconforte l'hypothèse d'insuffisance des structures financières pour les pauvres. Sur ce point, les femmes ont salué l'initiative du PDIF dans leurs opérations de microcrédit. Elles en demandent encore plus. Par exemple quand on les demande, quelles requêtes elles font à l'endroit du PDIF ?elles veulent entre autres qu'il augmente le montant des prêts pour qu'elles puissent davantage diversifier leurs activités. Qu'il révise le taux d'intérêt en baisse qui est maintenant de 16% par an.

A la question « comment utilisez-vous vos bénéfices ? » la plupart disent que ces bénéfices sont destinés à leur famille. Ce qui peut expliquer la réduction de 11,6% pour les membres et 22,6% pour les présidentes est les problèmes liés à l'alimentation. Donc la théorie qui stipule que les prêts octroyés aux pauvres sont souvent destinés à la consommation se vérifie avec les femmes bénéficiaires du microcrédit PDIF.

Les difficultés liées à l'accès à l'eau potable ont subit une amélioration de 13,9% pour les membres et de 38,8% pour les leaders.

L'ensemble des dimensions qualitatives de la pauvreté étudiées ici ont subit des améliorations. Ce qu'on ne peut pas dire pour autant en ce qui concerne la variable du revenu mensuel, car le niveau du revenu mensuel a certes augmenté pour certaines d'entre elles, mais elles le dépensent au jour le jour. Ce qui fait qu'elles quantifient mal leurs revenus mensuel.

Par ailleurs, l'installation du PDIF dans la région de FATICK a beaucoup contribué au développement des trois(03) mutuels : « Sante Yalla », « MEC le Sine » et « Dimbalanté ». Le programme a augmenté le nombre de leurs clients. Du moment où les fonds sont gérés par ces mutuelles, elles sont chargées d'effectuer les décaissements au profit des GPF sélectionnés par le PDIF et les récipiendaires des prêts versent dans ces même mutuelles lors des remboursements. Hormis la rémunération que le PDIF leur donne pour les services rendus ; elles peuvent travailler avec les épargnes des membres. Il y a certaines gérantes qui ont affirmé lors de l'enquête, qu'elles avaient parfois des besoins de financement non satisfaits. Avec l'arrivée du PDIF, on est à l'abri de ce type de difficulté. Quant à leurs bénéfices nets d'exploitation ils ont aussi augmenté. On note une hausse de 13 236 563 FCFA pour la mutuelle « Sante Yalla » ; 4 719 280 FCFA pour la « MEC le sine » et 500 000FCFA pour la mutuelle « Dimbalanté ».

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus