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Le sentiment de plafonnement de carrière chez les travailleurs: le cas de la CAMTEL

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par Joël Christel KOLOKOSSO
Université Catholique d'Afrique Centrale - Master Gestion des Ressources Humaines 2007
  

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SECTION II : La CAMTEL comme entreprise de télécommunications

Cette entreprise fait face, immanquablement, à de nombreux défis générés, tout d'abord, par le contexte qui lui est propre actuellement, à savoir le processus de privatisation, ensuite, par le secteur ultra concurrentiel et en perpétuelle mutation dans lequel elle évolue. Autant de réalités qui affectent indubitablement l'état psychologique de ses travailleurs.

A- LE PROCESSUS DE PRIVATISATION

La CAMTEL a connu des péripéties durant la dernière décennie, péripéties nées de sa mise en privatisation aussitôt après sa création. En effet, le processus de privatisation, entamé en 1998, a connu un arrêt en 2001, suite à un désistement des adjudicataires provisoires successifs.

En référence au point de presse donné par le président de la CTPL, M. Bassoro AMINOU, et le Directeur Général de CAMTEL, le 8 septembre dernier47(*), il ressort que le contexte de la privatisation de cette structure, opérateur historique, entre dans le cadre de la réforme des entreprises de service public décidée par le chef de l'Etat en 1995. Cette opération devrait permettre de compléter la stratégie de réforme définie en 1999. Elle prévoit la présence sur le marché de trois opérateurs du mobile et d'un opérateur de téléphonie fixe dans un délai de quatre ans et puis, d'un deuxième opérateur de téléphonie fixe dans un autre délai de quatre ans. En vue de la relance de ce processus et suivant les recommandations de la Banque Mondiale, une convention de concession a été signée entre le Gouvernement camerounais et cette entreprise. Nous allons statuer à présent sur le fondement de cette opération, puis sur l'état actuel des choses.

1- LES RAISONS DE LA PRIVATISATION

CAMTEL, d'après M. Bassoro AMINOU, fait face à une demande d'investissement de plus de 200 milliards de FCFA sur toute la durée de la concession. Aussi est-il plus que vital que son réseau soit déployé. Son portefeuille actuel tourne autour de 100 000 d'abonnés, contre 2 000 000 pour le mobile. Le développement de ce portefeuille devient par conséquent une nécessité obligatoire dans la perspective de maintien de l'entreprise, afin de lui permettre de vivre de ses propres ressources. Elle doit également déployer le troisième réseau de téléphonie mobile afin de créer une véritable concurrence qui remplacera le duopole actuel susceptible de conduire à de possibles ententes.

Avec le top management de CAMTEL, un conseil du gouvernement a été recruté (BNP Paribas), afin de réaliser l'audit et l'analyse des contraintes du marché international à intégrer dans la stratégie retenue. Dans ce domaine, les standards prévoient qu'à partir d'un portefeuille de 100 000 lignes du fixe (auxquelles on peut ajouter le CTPhone), le ratio de productivité est faible. C'est le cas pour cette entreprise dans laquelle un employé gère un portefeuille de l'ordre de 50 abonnés, contre 140 ou 150 dans des sociétés de même type ailleurs. C'est d'ailleurs sur cette base qu'un plan de réduction des effectifs a été décidé par le Gouvernement, après analyse de la productivité de l'entreprise, et comparaison des meilleures pratiques internationales. Ce délestage des effectifs devant s'effectuer dans le respect scrupuleux du Code du travail, des Statuts du personnel de l'entreprise et du dialogue social.

* 47 Cf. «Privatisation de la CAMTEL: lentement mais sûrement» de Rousseau-Joel FOUTE, Cameroon Tribune n°8680/4879 du 11 septembre 2006.

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