WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Regards croisés sur une femme confrontée à  l'exercice du pouvoir : Marie Stuart dans les écrits de G. Buchanan et J. Leslie (1561-1587).

( Télécharger le fichier original )
par Mélanie Boué
Université de Provence - Master 1 recherche Histoire 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Chapitre 2 : Marie Stuart femme, ou la naissance d'un personnage controversé, de 1565 à 1572.

L'exercice féminin du pouvoir était une chose controversée à l'époque, cependant la situation écossaise n'était pas isolée. Alors que de nombreux penseurs s'accordaient à dire que l'accession au trône d'une reine devait rester un événement extraordinaire au sens propre du terme, les royaumes européens du 16ème siècle souffrant d'une pénurie de primogéniture mâle tombaient entre les mains de reines que certains auraient préféré voir cantonner à leur rôle de maîtresse de maison.95(*) A la mort d'Edouard VI le 6 juillet 1553 Marie Tudor devient reine d'Angleterre, à la même époque Marie de Guise veuve du roi Jacques V d'Ecosse est régente du royaume écossais. Deux autres femmes héritent à leur mort du royaume d'Angleterre et du royaume d'Ecosse. En France, depuis la mort du souffreteux François II c'est Catherine de Médicis qui assure la régence du pays et ce jusqu'en 1564. Les femmes au pouvoir, les critiques pleuvent. Parmi les plus véhémentes se trouve celle de John Knox. Bien que The First Blast of the Trumpet ?Against the Monstrous Regimen of Women publié en 1558 soit dirigé contre Marie de Guise et non contre sa fille, le réformateur calviniste n'a de cesse de dire combien le règne de la jeune Marie Stuart n'est pas naturel. Pour Knox le sexe, la religion et l'âge de Marie Stuart constituent les trois péchés qui rendent son accession au trône contraire à la volonté divine.96(*) Durant la première partie de son règne seul les avertissements de John Knox sonnent l'alarme quant à l'immoralité de cette jeune femme qui aime le théâtre, danser et même se travestir.97(*) Un témoin rapporte que la reine aurait même souhaité être un homme : « to know what life it was to lie all night in the fields, or to walk upon the causeway with a jack and knapscall »98(*). De telles affirmations quant aux déguisements que la reine aimait à porter donnaient immédiatement à la cour des allures scandaleuses. Usurper l'identité d'un homme est un délit qui perturbe l'ordre établi. Ce n'est pas à cause de ce genre de frivolités que le peuple écossais se détourne de Marie Stuart, toutefois c'est un exemple révélateur de ce que la littérature d'opposition considère être sa plus grande faute. Son sexe qui ne semblait pas être un obstacle au bon fonctionnement du royaume lorsque Marie arrive en Ecosse se trouve être son plus grand défaut à l'aube des troubles politiques qui s'annoncent.

Avoir une femme pour monarque implique que celle-ci choisisse un mari et de là découlent plusieurs craintes. En effet, ce mari s'il est étranger peut tenter d'imposer une politique favorable envers son propre royaume (c'est une des craintes qu'avaient les Anglais envers Philippe II époux de Marie Tudor) ou bien encore tenter d'assujettir le royaume de sa femme à son propre royaume. Autrement dit l'on craignait que la reine qui selon le devoir conjugal devait obéissance à son mari ne laisse celui-ci prendre le contrôle du royaume. Le mariage était une question épineuse, les sentiments de la reine l'étaient plus encore. En effet, le monarque devait s'efforcer de dissocier sa personnalité publique de sa personnalité privée et c'est là l'un des points faibles de la reine d'Ecosse. Ses tourments amoureux qui la font passer à la postérité sont autant de matière à controverse dont la littérature se saisit pour déchoir Marie et la rabaisser à sa condition de « simple » femme.

I. Dernier éclat du règne : le baptême de Jacques VI.

Le mariage avec Darnley fit se concentrer toutes les attentions sur la prétention de la reine Marie Stuart à la couronne d'Angleterre. Ce sujet fut inévitablement repris dans les poèmes écrits pour célébrer le mariage en 1565 mais aussi dans ceux adressés à Jacques, le fils de Marie et de Darnley, l'année qui suivit. Sir Thomas Craig, un célèbre avocat écossais fut l'un des premiers à avancer les arguments selon lesquels la reine d'Ecosse était l'héritière légitime du trône d'Angleterre. Dans Epithalamium publié l'année du mariage Craig, malgré quelques doutes émis quant à la loyauté de Darnley, annonce que les royaumes d'Angleterre et d'Ecosse seront bientôt unis sous l'égide du futur héritier qui naîtrait de ce mariage, et d'ajouter qu'il n'y avait dès lors plus aucun doute quant à l'identité du successeur d'Elizabeth.99(*) La naissance de Charles Jacques (futur Jacques VI) fournit une raison supplémentaire de nourrir de tels espoirs. Les odes écrites à l'occasion du baptême suggèrent les attentes du peuple écossais envers ce futur roi. Jacques était le premier héritier de sexe masculin, fils d'un monarque écossais, à survivre depuis 1540. En soit sa naissance représentait déjà un exploit. Le climat politique en Ecosse autour de 1565 était plus favorable à la reine et l'on note même une certaine cordialité entre les gens de la maison royale et les grands nobles du Privy Council.100(*) Seulement, plus tard dans l'année 1565 les tensions à la cour d'Ecosse redeviennent palpables à cause du regain d'intérêt accordé aux Lennox Stewart (la famille de Darnley) et de la tentative avorté des Hamilton, du comte de Moray et du comte d'Argyll de rétablir une majorité qui leur soit plus favorable au sein du Privy Council.

Le comte de Moray, le demi-frère de Marie Stuart, n'appréciait guère cette union. De nombreuses familles nobles qui avaient reçu le soutien de Cecil lors du soulèvement contre les Français voyaient d'un très mauvais oeil cette union catholique qui révélait au grand jour les prétentions de la reine écossaise à la couronne d'Angleterre. Comment donc les festivités et la littérature qui accompagnent l'avènement du jeune prince vont-elle combler le vide entre la famille royale et les nobles du royaume ? Quel rôle peut avoir l'image d'une cour revitalisée dans un royaume où les divergences d'opinion croissent ?

Avec la naissance du dauphin, l'opportunité était grande d'exploiter le culte de la monarchie dans le but de rallier l'opinion publique aux choix de la maison royale. Comme nous l'avons souligné Charles Jacques était le premier fils descendant de la lignée des Stuart à survivre depuis 1540. Bien que son père et sa mère aient été catholiques, il semble que les protestants accueillaient la nouvelle avec la plus grande joie. En effet, l'absence d'héritiers avait causé au royaume d'Ecosse bien des tracas. En mars 1286 Alexandre III meurt accidentellement et sans héritier ce qui vaut à l'Ecosse de s'engouffrer dans une guerre contre le roi Edouard Ier d'Angleterre de 1296 à 1304 avant que Robert Ier (plus connu sous le nom de Robert le Bruce) n'accède au pouvoir.101(*) Avec Jacques VI la dynastie des Stuart perdurait. Dès l'annonce de la naissance, la foule se précipita dans l'église de Saint-Gilles pour remercier Dieu et des feux de joies furent allumés un peu partout.102(*) Aucune voix ne s'éleva contre l'allégresse générale, pas même celle de John Knox. En prévision des dépenses que suscitait le faste d'un baptême de cette importance une taxe nationale fut levée. Il s'agissait du premier impôt mis en place sous le règne de Marie Stuart. En septembre une taxe de 12 000 livres avait été accordée par les Etats.103(*) Le baptême devait avoir lieu le 17 décembre. Malgré la décisions prise par la reine de célébrer un baptême catholique, la Kirk ne vint pas protester contre ce rite idolâtre.

Les célébrations s'étalèrent sur trois jours, faisant de ce baptême un véritable festival de la Renaissance. Michael Lynch fait référence à cet événement comme au plus grand festival de la Renaissance que la Grande Bretagne n'ait jamais connu. En dépit des relations houleuses qui faisaient vaciller le couple royal, Marie réussit à faire de cet événement un exemple de splendeur capable de rallier la communauté entière derrière la joie que produisait la naissance d'un héritier. Dans les préparatifs des festivités il semble que l'expérience de Marie Stuart à la cour des Valois ait pesée lourd. En effet, durant son enfance Marie avait été exposé à toute une série de magnificences françaises célébrant le triomphe d'Henri II sur les Anglais en 1550. Toute une série de fêtes de type Renaissance avait été donnée lors desquelles les représentations visuelles de la monarchie avaient été accentuées par les entrées royales et autres références à la tradition chevaleresque. Ainsi le rôle du monarque garant de l'ordre et de la paix était accentué à travers moult divertissement. Sans en avoir l'air cet art du paraître ralliait les foules et assurait au roi une certaine côte de popularité. Le mariage de Marie Stuart avec le Dauphin fut organisé selon le même principe. L'avantage politique que représentait cette union était mis en avant par la littérature de cour, les poèmes et autres somptueuses extravagances.104(*) Forte de cette expérience en France, depuis 1562 Marie Stuart avait passé le plus clair de son temps à sillonner son royaume tentant, comme l'avait fait Catherine de Médicis pour Charles IX entre 1564 et 1565, de prospecter pour la réconciliation d'un royaume divisé.

Cependant, la perspective du baptême ouvrait la possibilité de manoeuvres diplomatiques encore plus grandes : les ambassadeurs de pays étrangers allaient se déplacer, il était donc primordial de faire impression afin que ceux-ci puissent décrire de manière élogieuse les moyens mis en oeuvre par ce pays dont on ne soulignait généralement que la pauvreté proverbiale. Un autre enjeu politique est à souligner. La marraine de l'enfant était Elizabeth et le comte de Bedford était chargé de la représenter à Stirling, où se tenait les festivités. Bien que celui-ci refusât de pénétrer dans la chapelle pour assister à la messe qu'il considérait comme un rite papiste, l'envoyé anglais fut satisfait de sa mission : « les autres ambassadeurs voyaient avec une sorte de jalousie et de dépit que les Anglais étaient traités avec plus de distinction et étaient plus caressés qu'eux » rapporte James Melville dans ses mémoires.105(*) La célébration du baptême avait deux significations pour Elizabeth. Premièrement, Marie Stuart avait réussi dans un domaine où Elizabeth avait pour le moment échoué, elle avait assuré sa descendance. Elizabeth n'était âgé que de 33 ans à l'époque, la probabilité qu'elle donne naissance à un héritier n'était pas nulle mais elle s'obstinait à vouloir rester célibataire, ce qui amenuisait fortement les chances de voir un jour la reine « vierge » présenter son propre enfant à sa succession. Sans compter que depuis 1562, la question de la succession faisait débat. En effet cette même année beaucoup avait craint pour la santé de la reine alors atteinte de la petite vérole. L'on craignait qu'elle ne meure sans avoir désigné son successeur. Le jeune prince écossais était donc un successeur tout désigné. Pourtant, le comte de Bedford avait été envoyé à Edimbourg pour s'assurer que la reine d'Ecosse ratifie le Traité d'Edimbourg et garantisse de ne pas interférer dans les affaires de succession si la reine Elizabeth venait à se trouver dans une situation délicate. Au lieu de s'en offusquer et de congédier Bedford, la reine d'Ecosse donna à Bedford des réponses encourageantes. Le 18 décembre, deuxième jour des festivités, Marie invite ses convives à s'asseoir autour d'une table ronde. Ce symbole ne pouvait que confirmer les bonnes impressions de Bedford. En effet, la table ronde rappelle le roi Arthur, roi légendaire des britanniques. Cette image fut liée plus tard dans le règne d'Elizabeth au retour de l'âge d'or, elle incarnait une promesse de paix et de prospérité.106(*) Le fait que la table ronde réapparaisse lors du baptême de 1566 souligne la stabilité nouvelle du royaume, stabilité qui ne pouvait admettre qu'on se querellât à propos de droits successoraux.

Pourtant, Elizabeth a bien compris que sa « bonne soeur » bénéficie maintenant d'un avantage. En témoigne sa réaction à l'annonce de la naissance du prince. Le 23 juillet 1566, quatre jours après l'accouchement, alors que la reine donnait un bal au palais de Greenwich, un messager (Melville affirme qu'il fut lui-même chargé de transmettre le message, certains historiens l'ont mis en doute, cependant le luxe de détail avec lequel il rapporte l'événement amène Michel Duchein à considérer que le témoignage de Melville n'est pas entièrement fictif) annonce la nouvelle à Cecil. Celui-ci s'en va murmurer à l'oreille d'Elizabeth que la reine d'Ecosse vient de donner naissance à un petit garçon, sur quoi la reine d'Angleterre aurait déclaré : « La reine d'Ecosse vient de mettre au monde un fils, pendant que je ne suis qu'une branche stérile »107(*). Marie Stuart possède donc un avantage sur sa cousine anglaise. Mais au lieu de raviver l'animosité de celle-ci en abordant d'emblée le problème de la succession, elle prit le parti d'insister sur les images de prospérité. Nonobstant les efforts déployés pour mettre à l'aise le comte de Bedford, la littérature de cour abordait des thèmes plus controversés parmi lesquels l'union des deux royaumes. Un poème écrit en latin par Patrick Adamson (un homme d'Eglise protestant) fut déclamé qui donnait le ton des autres odes écrites à cette occasion. Dans ce poème la Prophétie s'exprime ainsi :

The fates will grant you to extend the territory of your realm, until the Britons, having finished with war, will learn at last to unite in one kingdom.108(*)

Il s'agit bien d'un tract à peine déguisé en faveur de l'union des royaumes sous l'autorité de la dynastie Stuart. A travers cet espoir d'union le jeune prince est promis à un bel avenir, à tel point que le nouvel héritier éclipse les prétentions de Marie Stuart, sa mère et l'actuelle reine d'Ecosse. En effet, on note que les textes écrits pour le baptême mais également ceux écrits pour le mariage se concentrent sur l'héritier et les perspectives d'avenir qui accompagnent sa naissance. Marie Stuart tient une place minime dans ces poèmes. Le portrait de Marie qui découle de ces poèmes est vague car son personnage ne se situe pas au premier plan. Qui se soucierait d'une reine régente alors que l'Ecosse a maintenant un futur roi ?

Le portrait que les poètes de la cour dressent de la reine d'Ecosse diffère assez peu de celui que l'on trouve dans la littérature des années précédentes. Ainsi, le poème que Buchanan rédige pour la naissance de Jacques VI ne mentionne la reine qu'une seule fois, félicitant le jeune roi d'avoir été nourri de la vertu et de l'amour pour la justice qui caractérisent sa mère :

You also, father and mother, happy in the happiness of parenthood,

Accustom the tender child from his young yearsTo the idea of justice, and let him imbibe the sacred love of virtue

With his mother's milk ; let pietty be attendant on his craddle,

And let it be the formative influence in his spirit and grow equally with his body.109(*)

On peut rapprocher cette description de la reine avec la manière dont Buchanan qualifie la reine d'Ecosse dans son poème d'introduction aux Psaumes : « daughter of a hundred Kings » ou « fille de cent rois ». On retrouve déjà cette référence dans le poème écrit pour le mariage de François II et de Marie Stuart : « Hers can enumerate one hundred royal descendants from one stock » ou « on peut citer cent descendants royaux d'une seule branche de sa lignée». Marie Stuart bien qu'actuelle reine d'Ecosse n'est jamais décrite comme une femme de pouvoir mais toujours comme la fille ou la mère de rois. Dans les poèmes qui célèbrent ses mariage ou le baptême de son fils ce sont les fonctions que l'on attribue à la femme qui prennent le dessus. Une femme doit obéissance à son mari et une mère se doit d'élever son enfant. Buchanan rappelle ces devoirs à travers les poèmes qu'il consacre à la reine d'Ecosse. Certes, il décrit une femme dont la sagesse est supérieure à celle des autres femmes mais jamais il ne la décrit comme une reine qui doit gouverner. Dans le poème adressé au futur roi Buchanan va plus loin encore en ce sens qu'il s'adresse au nouveau né comme s'il été déjà roi et lui donne même des conseils sur l'art de gouverner :

He will learn the true art of ruling a kingdom in peace and war.

If he will sedulously measure all that he does by this standard,

He will successfully undertake the rule of his kingdom.110(*)

Bien sûr il ne semble pas inapproprié de s'adresser à un prince comme à un roi car il est promis à cette fonction. En revanche les thèmes abordés semblent plus étranges. Buchanan écrit que « la gloire et le respect sont le fruit d'une attitude irréprochable », que ses sujets « l'aimeront parce qu'il leur donnera la preuve qu'il les aime en retour » et critique les rois qui veulent s'arroger l'imperium. Buchanan explicite ici le concept de royauté légitime qu'il oppose au culte du monarque que la reine d'Ecosse tente de mettre en place pour son fils. De même qu'il a l'impérialisme en horreur, Buchanan récuse la vision du monarque absolu gouvernant sans se soucier du sort de ses sujets. Il semble que la date du baptême soit trop avancée pour que les propos de Buchanan puissent être assimilés à une critique du gouvernement de la reine Marie Stuart. Même si la reine se rapproche des Guises et de son ancien pays d'accueil à cette époque, elle fait un pas vers la concorde et se réconcilie avec Moray. Toutefois le poème dédié au futur monarque semble clair, le modèle du monarque absolu n'a pas cours en Ecosse et le futur roi écossais ne peut gouverner en négligeant ses sujets. Marie Stuart quant à elle est reléguée au second plan. Devenue mère, elle a rempli sa principale fonction : assurer une descendance. L'ode de Buchanan ramène donc la reine d'Ecosse à sa condition de femme transférant d'ores et déjà le pouvoir à son fils. A la lecture du poème il semble que Buchanan transmette l'idée selon laquelle la norme est rétablie : la reine a enfanté, le roi peut gouverner. Il est toutefois intéressant de noter que l'autre roi, Darnley, est quant à lui totalement évincé du poème, comme s'il avait été supplanté lui aussi par son fils.

* 95 RICHARDS J., « To Promote a Woman to Beare Rule : Talking of Queens in Mid-Tudor England » in The Sixteenth Century Journal, vol. 28, n° 1, printemps 1997, p. 121.

* 96 DUNNINGAM S.M., « The Creation and Self-Creation of Mary Queen of Scots : Literature, Politics and Female Controversies in Sixteenth-Century Scottish Poetry », Scotlands 5, 1998, p. 66

* 97 Calendar of State Papers of Scotland, i, p. 651 in CARPENTER S., op. cit, p. 218.

* 98 « Pour savoir ce que cela pouvait être de coucher à la belle étoile, ou de marcher sur la chaussée vêtu d'un pourpoint en cotte de maille et d'un casque».

* 99 CRAIG T., Henrici Illustrissimi Ducis Albaniae, Comitis Rossiae, etc. e Marriae Serenissimae Scotorum Reginae Epithalamium, Edinburgh, 1565, traduit dans Wrangham, Epithalamia Tria Marianan, p. 47 in PHILLIPS J.E., op. cit, p. 29.

* 100 DONALDSON G., All the Queen's Men : Power and Politics in Mary Stewart's Scotland, Londres, 1983, pp.76-77.

* 101 LYNCH M., Scotland, A New History, Londres, 1991, réédité en 2009, pp. 114-120.

* 102 DUCHEIN M., op. cit, p. 215.

* 103 LYNCH M., « Queen Mary's Triumph : the Baptismal Celebrations at Stirling in December 1566 », in The Scottish Historical Review, volume 69, numéro 187, avril 1990, p. 2.

* 104 STRONG R., Splendour at Court, Londres, 1973, pp. 33-37 et 67-68.

* 105 MELVILLE J., Mémoires de Melville, Edimbourg, 1745, in DUCHEIN M., op. cit. , p. 247.

* 106 IRISH C. A., « A Glorious Title » : Elizabeth I's manipulation of her pubic image, 1588-1603, Université du Minnesota, thèse, 1978, in LYNCH M., op. cit, p. 12.

* 107 MELVILLE J., op. cit, I, p. 213.

* 108 « La destinée garantira l'expansion des terres de votre royaume, jusqu'aux terres des Bretons, qui lassés par la guerre, apprendront enfin à s'unir en un seul royaume. »

ADAMSON P., Serenissimi ac Nobilissimi Scotiae Angliae Hybernie Henrici Stuardi et Mariae Reginae, Paris, 1566, in LYNCH M., op. cit, p. 13. Traduction de Michael Lynch.

* 109 « Vous aussi, père et mère, comblé de bonheur par la paternité, / Habituez le tendre enfant dès son plus jeune âge / A l'idée de justice, et laissez-le s'imprégner de l'amour sacré pour la vertu / Nourrit du lait maternel ; laissez-la piété devenir la gardienne de son berceau, / Et l'influence formatrice de cette piété grandir dans son esprit au même rythme que son corps. »

BUCHANAN G., « Genethliacon Jacobi Sexti Regis Scotorum » in Political Poetry, p. 154.

* 110 « Il apprendra l'art vrai de gouverner un royaume en paix et en guerre. / S'il évalue consciencieusement tous ces événement selon ces critères, / Il règnera avec succès sur son royaume. »

BUCHANAN G., « Genethliacon Jacobi Sexti Regis Scotorum » in Political Poetry, p. 162.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote