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Regards croisés sur une femme confrontée à  l'exercice du pouvoir : Marie Stuart dans les écrits de G. Buchanan et J. Leslie (1561-1587).

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par Mélanie Boué
Université de Provence - Master 1 recherche Histoire 2009
  

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II. Marie femme adultère et meurtrière, point d'ancrage d'une littérature calomnieuse.

En 1565, la trêve établie entre les lords protestants et Marie Stuart semblait rompue. En choisissant d'épouser le catholique Darnley, Marie exprimait clairement son opposition à la reine Elizabeth, au comte de Moray et aux protestants supporters du royaume d'Angleterre. Marie se rapprochait des nobles catholiques en Ecosse et se tournait cette fois-ci vers ses influents oncles français, les Guise. Une suite d'évènements complexes et controversés ajouta à l'impopularité de Marie Stuart. Les deux partis, protestants et catholiques, avançaient l'argument religieux afin de faire prévaloir l'argument politique. Le récit des évènements qui accompagne ce conflit est en général bien connu. De ce récit découle une partie de la légende qui entoure Marie Stuart, cette écossaise jeune, belle, tourmentée par les passions amoureuses qui l'animent et trahie par ses proches. Jenny Wormad nomme cette tendance à interpréter l'histoire de manière psychologique la psycho-history.111(*) Il est vrai que l'histoire de cette période, qui s'étend de 1565 à 1567 (lorsque Marie est forcée d'abdiquer) à tout d'une intrigue de tragédie. Il y avait eu des signes avant-coureurs du scandale que la personnalité de la reine allait engendrée peu après l'arrivée de la reine en Ecosse.

Durant l'hiver 1562-1563 un poète de la cour, Pierre de Châtelard, un Dauphinois huguenot qui avait accompagné Marie en Ecosse, avait été retrouvé par deux fois dans la chambre de la reine. La première fois il fut averti par les autorités royales. La deuxième fois, alors qu'il s'était caché sous le lit de la reine pour attenter à sa vertu, Marie furieuse décide que la mort immédiate doit punir ce crime. Moray eut du mal à calmer la reine et Châtelard fut arrêté et transféré à Saint Andrews pour y être jugé puis exécuté. Il fut exécuté à Saint Andrews en février 1563 et Brantôme rapporte que le jeune homme aurait proclamé ceci avant de mourir : « Adieu, la plus belle et la plus cruelle princesse du monde ! ».112(*) Déjà le caractère de la reine semblait ambigu. En effet, les gens de la cour avaient fréquemment vu la reine danser avec ce jeune homme et la reine n'ignorait pas qu'il éprouvait des sentiments à son égard. John Knox avec l'excessivité qu'on lui connaît affirme que ces danses étaient : « plus propres à un bordel qu'à un lieu honnête », ce qui finit de semer le doute quant à la bonne morale de la reine. L'été précédent, la reine avait déjà était offensée par une note qu'elle avait reçu alors qu'elle s'entretenait avec Sir Henry Sidney, un noble anglais. Le papier était signé « Capitaine Hepburn » et contenait des propos outranciers. C'est Randolph qui rapporte l'événement à Cecil, mais semble si choqué qu'il se voit dans l'incapacité de retranscrire de tels propos : « the tale is so irrverent that I know not in what honest terms I may write it to your honour ».113(*) Le témoignage de Randolph est le seul à faire mention de ce billet. Nul ne sait ce que le Capitaine Hepburn y avait écrit, on ne peut donc pas juger du caractère tout à fait irrévérencieux de cette note. On peut aussi supposer que Marie Stuart ait voulu cacher cet événement. Si l'on apprenait qu'un sujet se permettait d'agir avec une telle audace, allant jusqu'à insulter le monarque, toute la légitimité du pouvoir exercé par la reine eût été remis en doute.

Le récit de Randolph permet de soulever un problème : une reine doit prouver que son pouvoir est légitime, chose qu'un roi n'a pas coutume de faire. Les femmes monarques étaient largement victimes de telles insultes. Elizabeth et Robert Dudley par exemple étaient considérés suspicieusement après que la femme de Dudley, Amy Robsart, mourut dans des circonstances mystérieuses. A l'inverse Henri VIII, pouvait mettre tous les moyens en oeuvre pour faire assassiner ses amantes trop encombrantes.114(*) Une reine devait donc se disculper d'être femme. Pour ce faire Elizabeth appliquait la théorie des deux corps du monarque. Elizabeth avait un corps public, fort et solide, qui lui permettait d'être crédible dans son rôle de monarque intransigeant. Elle avait aussi un corps privé, un corps de femme avec ses désirs et ses sentiments, mais celui-ci pour ne pas nuire à la crédibilité de l'autre devait demeurer caché. Maris Stuart semble n'avoir pas réussi à instaurer ce diptyque si bien que les oppositions politiques la dépassent. Déjà, en 1563, John Knox prêche avec grandiloquence contre le supposé mariage qui se prépare avec Don Carlos. Il s'exprime devant le parlement et devant un parterre d'aristocrates et accuse ceux qui supportent ce mariage d'aller à l'encontre de la volonté du Christ. Marie n'intervient pas. En octobre de la même année, Knox s'insurge contre l'arrestation de deux protestants dont le crime était d'avoir perturbé la messe célébrée à la chapelle royale. Il écrit une lettre ouverte à tous les protestants d'Ecosse les enjoignant d'apporter leur soutien à leurs coreligionnaires. Il s'agissait d'un acte de trahison et de rébellion, pourtant John Knox fut tout juste sermonné et acquitté en décembre.

Ces événements sont la preuve que Marie Stuart ne parvenait pas à affirmer son autorité de monarque. Elle n'incarne pas le pouvoir. On a pourtant vu qu'elle savait être une maîtresse de cérémonie, une patronne pour les poètes de la cour mais son image publique n'était pas clairement définie, si bien que ses détracteurs s'enquièrent d'insister sur son point faible : son sexe. La reine aimait danser, se déguiser et faire la fête, elle se donnait en spectacle. A contrario elle n'avait jamais pris de décision politique notable, tricotait lorsque le parlement tenait séance et accordait des subsides à l'église réformée alors que les monarchies catholiques attendaient qu'elle s'allie à la noblesse du nord afin de rétablir la religion catholique. De plus de nombreux protestants, John Knox en tête, lui reprochaient sa frivolité. Cette image de femme fragile gouvernée par ses passions creuse son sillon jusqu'à devenir l'image dominante dans la littérature de la fin des années 1560.

Les attaques formulées par les protestants se dirigent donc contre la faiblesse et l'immoralité inhérentes à sa nature. L'on peut toutefois se demander pourquoi la littérature s'attache à dépeindre Marie Stuart comme une femme lascive et immorale alors que sa religion constitue une source de critiques toute trouvée. Si l'on analyse les évènements d'un point de vue purement historique, on peut supposer que les détracteurs de la reine d'Ecosse avaient tout intérêt à justifier la déposition de la reine en se basant sur des arguments personnels plutôt qu'en invoquant des arguments religieux. En effet, les deux grandes monarchies européennes qu'étaient la France de Charles IX et l'Espagne de Philippe II auraient vite fait de répliquer si une coalition protestante venait à détrôner une reine catholique, intimement liée au royaume de France qui plus est. Il fallait donc que l'attaque soit plus subtile. Les évènements qui s'enchaînent entre 1565 et 1567 aident les détracteurs de Marie Stuart à amorcer la chute de la reine sans que sa déposition ne soit perçue comme une attaque directe contre la religion catholique.

Tout d'abord il y avait le mariage avec Henri Darnley. Comme nous l'avons évoqué le mariage de la reine avec Darnley était censé servir Marie Stuart dans son action politique. Cependant, certains reprochaient à la reine d'avoir épousé cet homme pour les mauvaises raisons. Un certain Thomas Jeney (poète anglais) écrivit par exemple que Marie s'était laissée emporter par ses passions et par ses désirs sexuels. Le poète fait de Randolph le narrateur de son récit et insiste sur les tourments des citoyens écossais qui contrastent avec les débordements de Marie, laquelle dans un excès de colère avait renvoyé du conseil ses plus proches conseillers parce qu'ils s'opposaient à son mariage :

I saw them chased away, the Queen would not abide

Their grave advice that counselled her to watch a better tide. Her will had wound her so to wrestle in this wrong

That no restraint might rest her rage, her extremes to suborn.115(*)

Après ces confessions, Randolph passe en revue les tyrans de l'histoire tout en faisant des parallèles entre leurs passions destructrices et celles de la reine d'Ecosse. Puis l'ambassadeur s'assoupit et la reine lui apparaît en rêve, avouant que sa beauté et sa grâce sont la cause des ses malheurs. Son mariage n'est dû qu'au déchainement de ses passions et son désir incontrôlable a introduit à la cour l' « affront exubérant d'une force efféminée ».116(*) On note que les qualités que louaient auparavant les poètes de la cour, c'est-à-dire la beauté et la grâce de la reine sont dans ce poème présentées comme des caractéristiques du péché de luxure. Les anciennes qualités sont à présents synonymes de malheurs.

Avant que l'encre de Jeney ou d'un autre poète protestant ne se répande, alimentant plus encore la propagande contre Marie Stuart, un autre événement offrit aux défenseurs catholiques de la reine écossaise l'occasion de développer une contre-attaque. Cette occasion fut créée par le meurtre de David Rizzio, le secrétaire italien de la reine. Assassiné dans les appartements de la reine à Holyrood le 9 mars 1566 alors que la reine est enceinte, l'événement est en lui-même extrêmement dramatique. Les lords protestants emmenés par le comte de Morton et Patrick Ruthven (le comte de Moray est exilé en Angleterre) espéraient qu'en se débarrassant de Rizzio, symbole de l'influence catholique en Ecosse, ils pourraient à nouveau contrôler les décisions de Marie. En jouant sur la jalousie et la fierté de Darnley, ils convainquirent celui-ci de faire partie du complot et lui promirent en échange la couronne matrimoniale qu'il espérait tant. Darnley était de moins en moins apprécié de la reine qui le considérait comme un personnage rustre et trivial. Leur relation se détériorait au fil des jours et la rumeur qui courait dans Edimbourg selon laquelle l'enfant que portait la reine était en fait le fruit d'une union entre la jeune femme et son conseiller italien ne rendait la situation que plus compliquée. Le plan fonctionna. Seulement Darnley, sous la pression de Marie avoua le complot. A ce moment précis Marie entreprit une manoeuvre politique et fit revenir son demi-frère d'exil dans le but de scinder la faction protestante.

Les auteurs catholiques s'empressent d'exploiter cet événement en insistant sur l'innocence de la reine. Sur le continent, un auteur allemand fit publié en 1566 un travail intitulé A brief and plain account of the treason not long since perpetrated by some Scottish rebels against their most serene queen, faithfully reported from the letters of a distinguished nobleman.117(*) Cet auteur anonyme s'efforce dans son poème de tourner l'événement à l'avantage de la reine et du clan catholique. Selon l'auteur le complot se révèle être l'oeuvre de Moray qui depuis l'Angleterre et avec l'aide de la reine Elizabeth planifiait l'assassinat non seulement de Rizzio mais aussi celui de Marie et du bébé à naître. Fort heureusement le plan avait échoué en partie et Marie avait pu s'enfuir avec son mari avant de revenir pour punir les rebelles. Pour écarter toute possibilité de liaison entre la reine et le secrétaire italien, l'auteur n'hésite pas à falsifier les faits en affirmant que Rizzio avait cinquante ans au moment des faits : « a man about fifty years old ».118(*) Ainsi l'auteur rend la liaison peu probable. En effet, Marie alors âgée de 24 ans ne pouvait s'être amourachée d'un vieillard. En réalité le secrétaire italien n'était âgé que d'une trentaine d'années lorsqu'il fut assassiné. De même la réconciliation avec Moray est passée sous silence. Moray est décrit comme un traître et son personnage est tout simplement l'antithèse de celui de Marie Stuart, reine innocente, endurant les pires souffrances et revenant en héroïne pour sauver son pays de la cruauté du clan protestant.

Les lignes directrices de cette littérature étaient basées sur le commentaire distordu d'événements récents. En effet on note que les textes sont publiés la même année. La structure du débat qui anime les auteurs écossais George Buchanan et John Leslie est posée. Toutefois, avant d'aborder plus en détail l'accusation de George Buchanan contre la reine d'Ecosse et la défense de John Leslie, il nous paraît important d'évoquer l'événement qui donne toute son impulsion à ce que l'on pourrait nommer une bataille des livres. Dans des circonstances qui continuent de faire débat, Henri Darnley meurt à l'aube dans une explosion qui survient à Kirk o' Field (à quelques kilomètres d'Edimbourg) le 9 février 1567. Marie était-elle au courant du meurtre qui se tramait ? L'a-t-elle commandité ? Notre dessein n'est pas de statuer sur la culpabilité de la reine mais bien plutôt d'essayer de montrer comment cet événement a définitivement scellé l'image de la reine dans la littérature du 16ème siècle et même des siècles suivants.

Le 15 mai 1567, Marie Stuart épouse le comte de Bothwell. Ces noces précipitées aggravent la situation. En août, après la défaite essuyée à Carberry Hill, la reine d'Ecosse est emprisonnée à Lochleven après que les lords protestants la forcent à abdiquer en faveur de son fils. La régence est ainsi confiée à Moray. Cet enchaînement fournit à la littérature ses principaux sujets de débat : la reine a-t-elle tué son second mari ? Entretenait-t-elle une liaison avec Bothwell ? Comment justifier qu'un peuple se révolte pour déposer son monarque ? Les deux premières questions sont examinées par un tribunal anglais ayant pour jurés George Buchanan et le père du défunt Darnley entre autre. La pièce maîtresse de ce procès est un petit coffre qui contient douze poèmes et quelques lettres écrits par Marie Stuart. Ces poèmes et ces lettres sont censés prouver sa culpabilité. Là encore l'objet de cette étude n'est pas de statuer sur la véracité ou non de ces lettres mais bien de constater que l'utilisation de ces poèmes (dont on suppose que Marie Stuart est l'auteur) par les détracteurs de la reine prouve que ceux-ci lui reprochaient avant tout d'agir en tant que femme et non en tant que monarque.

L'accusation liée aux lettres de la Cassette ne fait que révéler l'antiféminisme ambiant déjà exprimé par Knox dans The First Blast... Selon Sarah M. Dunningan, la littérature entourant le personnage de Marie Stuart ainsi que les propres textes de la reine contribuèrent à la création du personnage littéraire de la souveraine.119(*) La reine aime danser et écrire des vers, ce n'est pas ce que l'on attend d'une reine. De plus elle écrit des vers à son amant alors que la morale chrétienne voulait que les sentiments féminins ne s'expriment pas publiquement. Ceci représente autant de fautes que Marie Stuart commet sans doute malgré elle et qui poussent ses adversaires à critiquer non pas la reine (Marie Stuart) mais la femme. En effet, leurs pamphlets n'ont de cesse de montrer du doigt Marie Stuart la frivole et l'adultère. Marie Stuart est décrite comme l'antithèse de la femme chaste et discrète. Comme en témoigne ses poèmes c'est une femme passionnée :

Pour Luy aussi ie iette mainte larme.

Premier quand il se fist de ce corps possesseur,

Duquel alors il n'auoit pas le coeur.

Puis me donna vn autre dur alarme,

Quand il versa de son sang mainte dragme,

Dont de grief il me vint lesser doleur,

Qui m'en pensa oster la vie, & frayer

De perdre las le seul rampar qui m'arme.

Pour luy depuis iay mesprisé l'honneur

Ce qui nous peut seul pouruoir de bonheur.

Pour luy i'ay hazardé grandeur & conscience.

Pour luy tous mes parentz i'ay quitté, & amis,

Et tous autres respectz sont apart mis,

Brief de vous seul ie cherche l'alliance.120(*)

Les poèmes de Marie Stuart font montre d'une contradiction qui est pour elle destructrice. D'un côté l'envie de dire son amour la brûle et de l'autre le fait de parler d'une telle manière de ses passions l'expose aux diatribes du camp protestant. Ceux-ci font d'ailleurs de cette maladresse une commodité, puisqu'ils rendent public ces écrits passionnés dont ils donnent une interprétation destructrice. Ce « mépris de l'honneur » auquel le poème fait référence constitue le leitmotiv de la littérature anti marianiste.

* 111 WORMALD J., op.cit, p.16.

* 112 BRANTÔME, OEuvres Complètes (Paris, 1873) tome VII, p. 449-453 in DUCHEIN M., op. cit, p. 140. Voir aussi WORMALD J., op. cit, p. 145.

* 113 « Le récit est si irrévérencieux que je ne vois pas de quelle manière je pourrai le retranscrire en termes appropriés à son altesse ».

* 114 WARNICKE R.M., « Sexual Heresy at the Court of Henry VIII » in The Historical Journal, volume 30, n° 2, 1987, p. 247-268. Retha M. Warnicke détaille la manière dont le roi et Cromwell avaient construit à Anne Boleyn une réputation de sorcière, expliquant que la nature de son crime tenait en ce qu'elle avait un appétit sexuel immodéré. Elle ensorcelait les hommes et avait même eut des relations sexuelles avec son frère. Ainsi le 29 janvier 1536, lorsqu'Anne fait une fausse couche, Cromwell affirme qu'il s'agit là d'une punition divine. Il poursuit en expliquant que l'enfant portait les séquelles laissées par les péchés de chair commis par sa mère.

* 115 « Je les ai vus chassés, la reine ne suivrait pas / leur sage conseil qui l'enjoignait d'attendre une conjoncture meilleure. / Sa volonté l'a contrainte de pencher dans le mauvais sens / Aucun frein n'apaiserait sa colère, ses extrêmes sont corrompus »

CRANSTOUN J. (ed.), Satirical Poems of the Time of the Reformation, Edimbourg et Londres, Scottish Text Society, 1891-1893, I, 10 (anglais modernisé).

* 116 « wanton slight of effeminate force », CRANSTOUN J. (ed.), op.cit., p. 25.

* 117 Calendar of State Papers Foreign, 1566-1568, p. 205, no. 1091, avril, 1567, in PHILLIPS J.E., op. cit, p. 38.

* 118 « un homme d'une cinquantaine d'années ».

* 119 DUNNINGAM S., « The Creation and Self-Creation of Mary Queen of Scots : Literature, Politics and Female Controversies in Sixteenth-Century Scottish Poetry », Scotlands, 5, 1998, p. 68.

* 120 Mary Queen of Scots, Ex Libris Bibliothecae Facultatis Juridica Edinburgi, 1812.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon