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Les entreprises publiques congolaises face à  la crise économique cas de la REGIDESO de 2006 à  2008

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par Charles MBIKAYI TSHIBANGU
Institut supérieur du commerce de Kinshasa - Licence 2009
  

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II.1.1.1. Les indicateurs de performance macroéconomique22(*).

L'évolution de la situation économique d'un pays pouvant être appréhendée à partir des performances passées, les problèmes courants et les perspectives dans les domaines de la production des biens et services, celui de l'emploi des facteurs de productions (et surtout l'emploi du facteur travail), celui des prix et des revenus, et enfin celui des relations économiques avec l'extérieur.23(*) Ces quatre points de références sont bien connus, sous l'appellation de «  carré magique ».

La finalité suprême de l'activité économique est de fournir les biens et les services que la population désire. La mesure la plus familière de la production totale d'une économie est le produit intérieur brut (P.I.B.) dont nous allons examiner dans les lignes qui suivent les modes de calcul.

Les faits observés montrent que le PIB réel et le niveau de vie des populations tendent à croître à long terme dans la plupart des économies ; ce processus est connu sous le nom de croissance économique. A court terme, on assiste cependant à une succession de périodes d'expansion et de contraction du produit réel. Ces fluctuations de l'activité économique globale sont appelées cycles conjoncturels24(*).

Le chômage et l'inflation sont les principaux phénomènes associés aux fluctuations de l'activité économique. Il y a chômage lorsque des gens recherchent en vain un emploi. L'inflation traduit la hausse du niveau général des prix.

Il s'observe que, quand la production est déprimée, la demande de travail diminue et le taux de chômage augmente. Quand la production reprend, la demande de travail augmente et le taux de chômage diminue.25(*) Par contre, l'inflation tend à s'accélérer en période de croissance rapide et à s'atténuer au cours des récessions. On dit alors que l'inflation est pro cyclique parce qu'elle évolue dans le même sens que l'activité économique, tandis que le chômage est contra cyclique.

Le chômage et l'inflation sont parmi les grands problèmes socio-économiques de notre époque. En effet, le chômage comporte un certain coût psychologique pour les individus contraints à l'inactivité, et il se traduit pour la collectivité par une perte de production et de revenus. L'inflation, qui est synonyme de « vie chère », conduit à l'effritement du pouvoir d'achat ; de ce fait, elle pénalise tous les détenteurs de revenus fixes ainsi que les créanciers au profit des débiteurs.

Donc, pour évaluer le succès de la performance globale d'une économie, les économistes s'attachent à quatre critères majeurs qui sont: la production, le chômage, l'inflation et le solde de la balance des paiements.

A. La production globale.

Le Produit Intérieur Brut, ou P.I.B. en abrégé, est la mesure la plus courante de la production globale. Il y a trois façons de concevoir la P.I.B. d'une économie :

Ø Le P.I.B. est la valeur des biens et des services finals produits dans une économie durant une période donnée ;

Ø Le P.I.B. est la somme des valeurs ajoutées créées dans l'économie au cours d'une certaine période (la valeur ajoutée  créée par une firme durant le processus de production est la valeur de sa production moins la valeur de ses consommations intermédiaires) ;

Ø Le P.I.B. est la somme des revenus distribués dans l'économie au cours d'une période donnée.

Pour mesurer l'évolution de la production au cours du temps, il est très important de faire la distinction entre le P.I.B. nominal et le P.I.B. réel.

Dans le premier cas, le P.I.B. est la somme des quantités des biens finals produits multipliées par leur prix courant ; dans le second cas, le P.I.B. est la somme des quantités des biens produits multipliés par un prix constant. C'est cette dernière démarche qui convient pour apprécier l'évolution réelle de l'activité économique en éliminant tout effet de hausse des prix. Le taux de croissance réelle est le pourcentage de variation du PIB d'une année à l'autre et se mesure de la manière suivant :

PIB - PIBt-1

PIBt-1

X 100

* 22 F. KABUYA KALALA, Notes de cours de Macro économie, L1 Fac ECONOMIE, UNIKIN, 2005,

pp.14-18

* 23 S. FONGANG, l'Indicateur de développement humain du PNUD, Ed. L'Harmattan, Paris, 2000, p. 24

* 24 MUBAKE MUMEME, Notes de cours Croissances et Conjonctures Economiques, L2 ISC-KIN, 2009-2010.

* 25 KAWATA BWALUM : Notes de cours de Macroéconomie, L2, ISC-KIN, 2009-2010.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry