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La gestion du risque: cas des dérivés de crédit

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par Fêmin HOUNDONOUGBO
IMUS - Institut de Management de l'Université de Savoie - Master Finance d'Entreprise 2008
  

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VII. Approche de standardisation de l'ISDA

L'association professionnelle ISDA regroupant des intervenants majeurs sur les marchés financiers dérivés avait pour premier but de fournir des contrats standards de référence pour les transactions.

Le domaine étant très peu règlementé, seul les contrats de gré à gré sur les indices étaient standardisés et donc fongibles. En revanche, les protections contre risque de défaut d'émetteurs étaient sur mesure. D'où l'augmentation exponentielle des montants notionnels des CDS ces dernières années.

Nous ne nous pencherons pas sur les règles établies par l'ISDA car elles sont appelées à être modifié au courant de l'année 2009.

La nouvelle standardisation devra apporter plus de liquidité et de transparence au marché. Il faudra aussis'attendre à la création d'une chambre de compensation pour que le risque de crédit soit réduit.

VIII. Gestion des risques spécifiques aux dérivés de crédit

Nous dénombrons deux (2) risques spécifiques à la gestion des dérivés de crédit ; il s'agit du risque de corrélation et celui de.

1. Risque de corrélation

Ce risque est beaucoup plus inhérent lorsqu'il s'agit d'un cas de CDO. Il est en effet délicat d'évaluer le risque de crédit d'un portefeuille comportant diverses signatures que celui se rapportant à des entreprises individuellement. Le défaut de signature peut s'accompagner dans des proportions variables.

Cette problématique nous a conduits à conclure que toute analyse du risque des tranches d'un CDO requiert analyse en deux étapes :

- Déterminer en premier la probabilité de défaut de chaque signature au sein du portefeuille sousjacent ce qui nécessite l'aide de la notation.

- Finir par l'estimation qui se fera à l'aide de modèles et d'hypothèses ad'hoc sur le niveau de la corrélation des défauts, de la distribution des pertes potentielles du portefeuille.

Au-delà de risque découlant de la composition du portefeuille, il existe aussi celui lié au montage utilisé.

2. Risques liés aux montages

Les risques juridiques importent en premier car cette dimension est cruciale. Elle garanti l'efficacité du mode de transfert du risque et défini le rôle des diverses parties prenantes. Des efforts ont mené au document standardisé de l'ISDA pour les dérivés de crédit ; celle-ci a la particularité de définir avec précision les évènements de crédit.

Il existe tout de même un risque de contrepartie, il s'agit de risques liés à certaines parties tierces aux montages. Ces parties pourraient mettre en péril la viabilité de la transaction si elles n'étaient pas en mesure de remplir leurs obligations.

D'après la BRI, la cote de crédit de la contrepartie doit être supérieure à celle de l'émetteur de l'actif de référence.

Le rôle des agences de notation est aussi très important car la majorité des investisseurs s'appuient sur cette notation qu'il importe de mieux appréhender.

3. La place du stress test

Le stress testing est considéré comme l'outil quantitatif indiscutable de mesure du risque. Les scénarios de stress sont particulièrement utilisés dans le cadre d'une gestion actif/passif (Asset & Liability Management - ALM).

La crise financière qui sévi en ce moment à permis de remettre sur le tapis les débat concernant les modèles de stress test utilisés. Il s'agira en effet d'introduire des scénarios prenant en compte les crises systémique car la crise semble avoir ébranlé les fondamentaux du marché.

Un petit tour d'horizon s'impose, trois grande catégories de stress tests sont utilisés par les gestionnaires risque et ALM :

(1) Le stress test historiques :

Il se base sur les données de crises passées dans le but de calculer une perte potentielle maximale. Il n'utilise pas de modèle VaR car les données sont choisies volontairement.

(2) Le stress test hypothétiques :

Il s'agit du stress test historique réajusté c'est-à-dire que le gestionnaire risque utilise sa propre expérience pour structurer des scénarios cohérents avec les conditions du marché actuelles.

(3) Le stress test adverse

Dans ce cas, le risk manager fait appel à son ingénierie en ce sens où il identifie des situations susceptibles de menacer durablement l'équilibre entre emplois et ressources.

Ceci nous permet d'introduire le ratio de stress test qui a pour but de comparer la liquidité requise dans chaque scénario avec la liquidité disponible à ce moment dans l'établissement. Il s'écrit comme suit :

Un ratio stress test inférieur à 1 signifie que l'établissement est capable de faire face aux circonstances extrêmes du scénario sans devoir faire appel au soutien de liquidité d'urgence. Quand le score est au dessus de 1 et plus il s'élève, plus l'insuffisance de liquidité est importante. Par contre, un ratio négatif constitue un signal positif.

La construction de nouveau stress tests doit reposer sur une méthodologie qui se décompose en :

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore