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La gestion du risque: cas des dérivés de crédit

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par Fêmin HOUNDONOUGBO
IMUS - Institut de Management de l'Université de Savoie - Master Finance d'Entreprise 2008
  

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Conclusion

Depuis le début des années 90, le royaume du Maroc à identifier la nécessité d'initier des réformes. Ces réformes passent par la mise en place d'un système financier robuste et moderne pour une meilleure mobilisation de l'épargne avec une allocation plus efficiente des ressources financières. De telles réformes ont eu pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur bancaire mais surtout d'en favoriser la modernisation.

Les acquis de ces réformes sont :

- Le renforcement des pouvoirs de BAM en matière de contrôle et supervision (ce qui comprend : Banque offshore, Caisse de Dépôt et de Gestion, Associations de microcrédit, Caisse Centrale de Garantie, services financiers de Barid Al Magrib ...),

- Le renforcement de la protection de tous les déposants.

Aujourd'hui, des chantiers restent en suspend, il s'agit de deux axes principaux que sont :

- Le marché à terme dont la réforme permettra aux agents économiques de se protéger contre les risques financiers issus de l'instabilité monétaire (fluctuation des prix, taux d'intérêt et taux de change),

- La titrisation des créances : instrument alternatif grâce auquel les grandes entreprises et banques marocaines pourront palier à certaines difficultés financières.

Les dérivés de crédit entre dans ces deux axes de réformes ce qui nécessite :

> L'encouragement d'introduction de nouveaux titres et cotations pour parer au manque de liquidité,

> La mise en place et la régulation de marché secondaire des instruments financiers et des

marchés hypothécaires ; car même s'ils existent, ils restent à un stade embryonnaire.

Dans notre mémoire, nous abordons la famille des produits dérivés de crédit. Nous avons jugés capitale de plus nous pencher sur le CDS beaucoup plus répandu et celui du CDO plus complexe et proche de la titrisation.

Ce document peu se classer dans la catégorie « Risque de crédit » dont le traitement structurel à démarré en 73-74 avec Merton ; Bales II a généré un engouement sans précédent dans cette catégorie.

Mais la crise dite des `subprimes' a soulevé énormément d'interrogations quand à la gestion de plusieurs produits financiers censé protégé du risque de crédit. En effet, au moment où nous achevons ce mémoire, le marché des CDS est 10 FOIS plus grand que les bonds tangibles (prêts et obligations) qu'ils sont censés couvrir ; ce qui introduit le risque de spéculation lié. Nous finirons le mémoire en laissant en suspend la question : « Les dérivés du crédit : source d'instabilité ? ».

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle