Conclusion
Depuis le début des années 90, le royaume du
Maroc à identifier la nécessité d'initier des
réformes. Ces réformes passent par la mise en place d'un
système financier robuste et moderne pour une meilleure mobilisation de
l'épargne avec une allocation plus efficiente des ressources
financières. De telles réformes ont eu pour objectif de renforcer
la compétitivité du secteur bancaire mais surtout d'en favoriser
la modernisation.
Les acquis de ces réformes sont :
- Le renforcement des pouvoirs de BAM en matière de
contrôle et supervision (ce qui comprend : Banque offshore, Caisse de
Dépôt et de Gestion, Associations de microcrédit, Caisse
Centrale de Garantie, services financiers de Barid Al Magrib ...),
- Le renforcement de la protection de tous les
déposants.
Aujourd'hui, des chantiers restent en suspend, il s'agit de deux
axes principaux que sont :
- Le marché à terme dont la réforme
permettra aux agents économiques de se protéger contre les
risques financiers issus de l'instabilité monétaire (fluctuation
des prix, taux d'intérêt et taux de change),
- La titrisation des créances : instrument alternatif
grâce auquel les grandes entreprises et banques marocaines pourront
palier à certaines difficultés financières.
Les dérivés de crédit entre dans ces deux
axes de réformes ce qui nécessite :
> L'encouragement d'introduction de nouveaux titres et
cotations pour parer au manque de liquidité,
> La mise en place et la régulation de marché
secondaire des instruments financiers et des
marchés hypothécaires ; car même s'ils
existent, ils restent à un stade embryonnaire.
Dans notre mémoire, nous abordons la famille des
produits dérivés de crédit. Nous avons jugés
capitale de plus nous pencher sur le CDS beaucoup plus répandu et celui
du CDO plus complexe et proche de la titrisation.
Ce document peu se classer dans la catégorie «
Risque de crédit » dont le traitement structurel à
démarré en 73-74 avec Merton ; Bales II a
généré un engouement sans précédent dans
cette catégorie.
Mais la crise dite des `subprimes' a soulevé
énormément d'interrogations quand à la gestion de
plusieurs produits financiers censé protégé du risque de
crédit. En effet, au moment où nous achevons ce mémoire,
le marché des CDS est 10 FOIS plus grand que les bonds tangibles
(prêts et obligations) qu'ils sont censés couvrir ; ce qui
introduit le risque de spéculation lié. Nous finirons le
mémoire en laissant en suspend la question : « Les
dérivés du crédit : source d'instabilité ?
».
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