Figure 5 : Photo rejets de la tannerie.
I.2.2. La pollution urbaine
Malgré l'effort de l'état et des
collectivités, l'assainissement de la ville de Niamey n'est pas bien
maîtrisé. La majorité des eaux usées urbaines et
les eaux pluviales sont collectées par des caniveaux et rejetées
sans prétraitement dans le fleuve. Selon l'étude JICA, les eaux
usées urbaines collectées par le marigot naturel du Gounti Yena,
qui traverse la rive droite de Niamey du nord au sud, sont estimées
à 5 700 m3/j. Selon cette même étude, le volume
de déchets solides générés par les populations est
estimé à 300 000 m3/an. Une grande partie de ces
déchets solides parvient au fleuve.
Figure 6 :
Photo rejets urbains à Niamey
I.2.3. L'agriculture
Aux environs du fleuve Niger, on y cultive essentiellement le
riz. Et dans une moindre mesure des cultures de contre-saison, avec
maîtrise partielle de l'eau. On y pratique essentiellement le
maraîchage. L'utilisation excessive d'engrais peut entraîner
l'enrichissement du fleuve (eutrophisation) et une contamination de la nappe
souterraine. L'eutrophisation a pour conséquence la
prolifération des plantes aquatiques, du phytoplancton, source de
plusieurs nuisances.
L'utilisation des pesticides, surtout les
organochlorés, constituent une source de pollution diffuse pour les
ressources en eau. Ces pesticides peuvent s'accumuler dans la chaîne
alimentaire à travers les crustacés, mollusques et poissons.
I.2.4. Les mines
I.2.4.1. L'extraction d'or
à petite échelle dans l'ouest du pays
Peu de données sont connues sur cette industrie
artisanale, qui utilise des méthodes élémentaires, par
l'emploi du mercure. Les quantités utilisées sont inconnues.
I.2.4.2. L'usine
d'exploitation de l'or dans le sous-bassin de la Rivière Sirba
Peu de données sont connues sur cette entreprise, qui a
débuté en septembre 2004. Selon la Direction des Mines, d'autres
permis vont être livrés dans les années à venir pour
le même type d'exploitation.
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