Conclusion
Générale.
La situation de l'enfant congolaise est une actualité
qui concerne toute personne dans la société ne
peur ignorer. Cette situation est une conséquence de mouvement
sociopolitique que connaît la société congolaise moderne.
Après une longue période qui a caractérisée la RDC,
la situation de l'enfant congolais se semble du tout ne pas s'améliorer.
Nous pouvons amèrement voir encore des enfants enrôlés dans
des forces armées ; certains parents n'ont toujours pas pris leur
responsabilités en main ; tandis qu'ils accusent la pauvreté
comme étant la principale cause de leur irresponsabilité, ils ne
cessent cependant de procréer autant d'enfant sous aucune notion de
« planning familiale » ; d'autre part, le nombre
d'enfants de la rue font qu'augmenter du jour au jour et plupart d'eux sont des
orphelins dont leurs parents les ont légués
des biens mais que les oncles et les tantes en ont accaparés.
Il nous est donc paru important de réfléchir sur
la situation ou les conditions de vie de l'enfant en RDC toit en nous situant
dans un contexte ou les guerres ne font que se multipliées sans raison
et ou les familles vivent dans de conditions déplorables ;
favorisant ainsi la violence de droits de l'enfant. Nous avons constaté
que la chanson se révélées être un medias de
première force ; en effet, un message véhiculé par la
chanson accroche le plus grand public. C'est ainsi que la chanson congolaise
moderne nous est parue comme le champ privilégié à asseoir
notre investigation. Nous avons ainsi prélevé six discours
représentatifs à partir desquels nous sommes arrivés
à répondre à la double interrogation à savoir ce
que son t les éléments qui constituent les discours de la chanson
sur l'enfant et la manière dont cet enfant est vu dans la chanson.
Toutes fois nous avons fait i intervenir d'autres discours en dehors de ceux
choisis dans notre corpus.
Trois grands chapitres nous ont permis de répondre
implicitement et explicitement à cette double interrogation en tenant
compte de réalités sociopolitiques de la RDC tout en s'appuyant
sur la théorie du langage et de la méthode sémantique
linguistique et sur les éléments contenus dans les discours de
notre corpus.
Le premier chapitre s'est basé sur une approche
théorique en élucidant les concepts de base de notre étude
dont notamment l'enfant, la chanson, la famille, l'Etat et la
société.
Le deuxième s'est intéressé aussi sur
l'approche théorique. Il nous a permis d'étudier la chanson
congolaise en tant que média de communication et d'expression de masses
en nous servant de la théorie de fonction du langage, grâce bien
sur à la méthode sémantico linguistique.
Le troisième et le dernier chapitre s'est voulu une
approche pratique en conciliant les notions théoriques
développées dans les deux premiers chapitres aux discours choisis
dans notre corpus. Ce chapitre nous a permis de répondre aux questions
de notre problématique.
Après une longue analyse, nous pouvons dire que la
chanson congolaise est le miroir par excellence de la société
congolaise ; elle reproduit les réalités sociales du
pays ; elles s'inspirent des autres documents relatifs à la vie de
l'enfant ; et se substitue à une source de connaissance en ce sens
qu'elle fait usage des belles tournures et expressions, respecte l'exigence
linguistique avec un langage riche dans le but de construire de discours fort
attrayants et significatifs. Elle est le véritable porte parole de la
société et pour le cas de notre étude, elle est la voix de
sans voix qu'est l'enfant.
C'est ici l'occasion de saluer avec force le courage, la
volonté et l'ambition qui ont animés les artistes (congolais)
lorsqu'ils ont composé ces discours dans le but de voir la situation de
l'enfant s'améliorer. Ces artistes ne pouvaient se limiter qu'à
dire tout haut ce que tout le monde dit tout bas ; cependant
l'aboutissement de toutes ces ambitions dépende de chaque citoyen du
pays, en particulier des autorités politico-militaires. A l'Etat de
poursuivre la mission de la démobilisation des enfants soldats ;
aux organismes nationaux et internationaux qui se réclament
défendirent les droits de l'enfant de bien faire leur travail de sorte
que la rue n'aient plus d'enfants, en complicité bien sur avec les
parents car la rue n'a jamais mis au monde un seul enfant si ce n'est les
parents ; que les émissions sur les enfants se développent
dans nos médias comme il en est de chroniques musicales. A l'Unicef de
s'engager de plus en plus à promouvoir le respect de droits de l'enfant
(en RDC) et d'amener l'enfant à développer ses facultés
grâce notamment à des activités culturelles.
Nous avons remarqué que la chanson congolaise est
longtemps restée enfermé dans des préjugés qui font
d'elles un media de divertissement et un véritable vecteur des
antivaleurs ; ce qui révolte peu l'esprit des intellectuels
à faire de la chanson un domaine de recherche scientifique. Cette
étude aura trouvée son sens, si l'artiste musicien congolais
arrive à prendre conscience de son rôle d'éducateur de
masses en composant des oeuvres qui respectent les moeurs car l'on reproche aux
musiciens congolais d'être aussi responsables de la violation de droits
de l'enfant par des chansons à sensation avec des termes on ne peut plus
pudeurs. Une fois que les musiciens congolais auront pris cette conscience l'on
pourrait utiliser la chanson pour former et éduquer les mass ou
véhiculer un message quelconque à l'avantage de la
société. La chanson congolaise moderne pourrait ainsi constituer
pour les congolais une véritable source pleine d'enseignements, de
leçons pratiques, de sensations et émotions mais aussi et surtout
un miroir par excellence et une balise pour la société.
Nous émettons le voeu de voir les autorités
politiques, civiles et militaires s'engager en vu de promouvoir et de
défendre les droits de l'enfant pour que ce dernier se sente en mesure
d'assurer la relève de demain. Que cessent dont les guerres inutiles et
que les parents soient bien payés et bien instruits pour qu'ils
prennent en charge leurs enfants tel qu'il se doit.
Dans le souci qui nous anime, celui de contribuer à la
promotion de droits de l'enfant, nous avons aussi, à la fin de ce
travail, écrit un discours sur l'enfant que nous mettons à la
disposition de ceux qui pourront y ajouter une mélodie pour le chanter
(voir annexe)
Nous vous réitérons, cher lecteur, chercheur,
musicien, chroniqueur, activiste de droits de l'enfant, nos
remerciements pour nous avoir lus jusqu'à la fin, cela prouve
l'intérêt que vous portez à ce travail qui de ce fait
devient un peu le votre également, car vous pouvez y contribuer par vos
remarques, vos critiques, et vos encouragements. Ce travail étant une
oeuvre humaine, n'est donc pas dépourvu d'imperfections ; ainsi
nous sollicitons votre indulgence et votre compréhension pour toutes les
fautes que vous aurez décelées dans ce travail.
|