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Impact des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) sur le tissu productif des biens et services au Maroc

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par Ghynel NGASSI NGAKEGNI
INSEA Rabat - Ingenieur d'Etat en Statistique et Economie (Majeur: Statistique) 2010
  

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III .Utilisation des TIC au Maroc : quels impacts ?

III.1. Impacts dans les entreprises 

L'ère de la mondialisation témoigne une utilisation phénoménale de matériels, de logiciels et de services s'appuyant sur l'informatique, l'électronique, les télécommunications
(notamment les réseaux), le multimédia et l'audiovisuel de toutes sortes. Ces technologies, lorsqu'elles sont combinées et interconnectées, permettent de rechercher, de stocker, de traiter et de transmettre des informations, sous forme de données de divers types (texte, son, images fixes, images animées, etc.), et permettent l'interactivité entre les personnes, et entre les personnes et les machines. L'utilisation de plus en plus étendue des Technologies de l'Information et de la Communication par les entreprises a un impact significatif sur leurs activités. Ces entreprises exploitent ces technologies pour tirer profit de l'information dans le but de créer de la valeur pour leurs clients et permettant d'assurer des opérations rentables.

L'adoption de ces technologies dans l'entreprise, induira et ne cessera d'induire des changements fondamentaux dans les fonctions de l'entreprise. L'entreprise marocaine ne faisant pas exception à ces changements, nous pouvons donc constater un impact considérable des TIC sur cette dernière.

De façon générale, la décision d'intégrer les TIC dans leur processus d'affaires repose sur le désir des entreprises marocaines de réduire les coûts, d'augmenter la productivité ainsi que la qualité des tâches réalisées avec ces outils. Ainsi ces technologies sont devenues une composante intégrante des entreprises, en témoigne l'enquête sur les indicateurs des TIC réalisée par l'Agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT).

La part d'investissement dans les TIC a atteint 9% en 2008. Le secteur technologique est naturellement celui où ce taux est le plus élevé (30%), suivi du secteur des services/transport (8%). De même, la part du budget de formation consacrée aux TIC a atteint près de 4% en 2008. L'enquête, qui a porté sur un échantillon de 500 entreprises, indique que la quasi-totalité est connectée à Internet, soit 91%. Le mode de connexion privilégié reste l'ADSL, avec une forte augmentation par rapport à l'année dernière. La 3G, elle, a fait sa percée avec un taux de 13% des entreprises connectées. La part des postes de travail connectés à Internet a continué à augmenter en 2008 pour atteindre 75% (+5 points par rapport à 2007). Côté parc, celui-ci est majoritairement constitué d'ordinateurs fixes desktops à hauteur de 85%. En moyenne, deux employés partagent 1 ordinateur. Le secteur technologique reste naturellement le mieux équipé. Par ailleurs, l'utilisation d'Internet au sein de l'entreprise reste limitée aux cadres. Dans le secteur industriel, près des trois quarts des utilisateurs sont des cadres. En revanche, le secteur technologique connaît une répartition assez équitable de l'accès à Internet des salariés, cadres et non cadres. L'enquête indique aussi que 50% des entreprises interrogées déclarent connaître les services 3G. Ces derniers ont réalisé une percée notoire relativement à leur entrée très récente sur le marché. Le commerce électronique accuse un faible développement auprès des entreprises aussi bien sur le plan de la vente que de l'achat en ligne étant donné le faible taux d'utilisation et le désintérêt constatés. Les intentions de commerce en ligne restent limitées et diminuent année après année. Depuis 2006, les intentions d'achat en ligne ont continué de baisser pour atteindre 5% en 2008. Même son de cloche pour les intentions de vente en ligne: 7% en 2008. Pour 38% des entreprises ayant accès à Internet, la clientèle n'est pas prête à acheter en ligne, alors que 37% déclarent que leurs produits sont peu adaptés au commerce en ligne. Le risque d'insécurité de paiement est souvent cité comme frein au commerce en ligne (27%). A signaler que la messagerie et la recherche d'information restent les principaux usages d'Internet dans les entreprises (95%). L'obtention d'information auprès d'organismes publics a connu elle aussi une forte augmentation (78%). Globalement, les entreprises marocaines ont commencé à se mettre au diapason de l'ère numérique. En 2008, 16% d'entre elles disposent d'un site web. La majorité (61%) des sites d'entreprises sont des sites plutôt à caractère commercial. La plupart des entreprises qui disposent d'un site web possèdent un nom de domaine propre. Globalement, les extensions en «.ma» et en «.com» sont les plus répandues.

A titre indicatif, signalons que l'analyse de données provenant du ministère de l'industrie du commerce et des nouvelles technologies a permis de conclure qu'il existe une relation positive entre les investissements en TIC, c'est-à-dire le ratio de dépenses en matériels TIC et la productivité des entreprises marocaines. 

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