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Analyse de l'impact des chocs exterieurs sur l'ajustement budgetaire au Rwanda

( Télécharger le fichier original )
par Vedaste KALIMA
Université nationale du Rwanda - Licence 1993
  

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A. La stabilisation des dépenses publiques

Pour faire face aux effets négatifs des chocs extérieurs sur le budget, le gouvernement indonésien a entrepris un vaste effort de compression budgétaire. L'ampleur de cet effort ressort d'une comparaison du ratio entre le montant total des dépenses réalisées et les dépenses prévues, tel que c'est décrit dans le tableau suivant :

Tableau XII. LES DEPENSES TOTALES REALISEES ET LES DEPENSES PLANIFIEES (1979-1989) en milliards de Rupiahs au prix constant de 1980

+------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------+

| ANNEE |1979-1980|1980-1981|1981-1982|1982-1983|1983-1984|1984-1985|1985-1986|1986-1987|1987-1988|1988-1989 |

+-------------------------------------+---------+---------+---------+---------+---------+---------+---------+---------+---------+----------|

|1. Les dépenses totales réalisées |10.626,32|11.716,10|12.538,47|11.963,25|13.463,97|12.667,25|13.917,44|12.715,58|14.432,5 |14.767,0 |

| A. Les dépenses courantes | 6.082,56| 6.807,98| 7.317,16| 6.825,00| 7.070,63| 6.946,38| 7.795,57| 7.674,62| 8.167,70| 6.989,49 |

| B. Les dépenses compte capital | 4.543,75| 4.908,13| 5.221,30| 5.138,25| 6.393,35| 5.720,86| 6.121,87| 5.040,97| 6.264,80| 6.777,56 |

| | | | | | | | | | | |

|2. Les dépenses totales planifiées | 9.123,55| 7.737,24| 7.787,77| 7.954,68| 7.830,16|13.998,09|15.691,68|17.509,65|19.601,99|21.449,66 |

| A. Les dépenses courantes | 5.173,77| 3.922,00| 4.497,19| 4.608,34| 4.530,92| 7.768,11| 8.650,36| 9.696,75|10.796,07|12.049,43 |

| B. Les dépenses compte capital | 3.949,78| 3.267,95| 3.290,58| 3.346,35| 3.299,24| 6.229,98| 7.041,32| 7.812,90| 8.805,91| 9.400,23 |

| | | | | | | | | | | |

|3. Le rapport entre les dépenses | 1,16| 1,51| 1,61| 1,50| 0,72| 0,90| 0,89| 0,73| 0,74| 0,69 |

| totales réalisées et les dépenses | | | | | | | | | | |

| totales planifiées | | | | | | | | | | |

| | | | | | | | | | | |

| A. Les dépenses courantes | 1,18| 1,74| 1,63| 1,48| 0,56| 0,89| 0,90| 0,79| 0,76| 0,66 |

| B. Les dépenses du compte capital | 1,15| 1,50| 1,59| 1,54| 0,94| 0,92| 0,87| 0,65| 0,71| 0,72 |

| | | | | | | | | | | |

+------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------+

Source : Statistiques Keuning et Thorbecke, 1992, p. 178

Ce tableau permet de constater qu'en moyenne pendant la période 1984-1989 (période d'ajustement budgétaire) le ratio entre le montant total des dépenses réalisées et les dépenses prévues a été de 0,80. Autrement dit, le montant des dépenses faites a été inférieur de 20 % à celui des dépenses prévues.

On remarque que l'effort de compression budgétaire s'est intensifié avec chaque exercice car le ratio entre les dépenses réalisées et les dépenses prévues n'a cessé de diminuer tombant de 0,90 en 1984/85 à 0,69 en 1988/1989. Mais les dépenses courantes d'éducation et de santé ont été beaucoup moins réduites que les subventions et les dépenses d'équipement consacrées aux projets d'investissement dans les différentes secteurs. C'est pour ces différentes raisons que, pendant la période d'ajustement budgétaire, le total des dépenses publiques a fluctué d'une année à l'autre.

On remarque en outre que, en moyenne, ces mêmes dépenses sont demeurées inférieures à ce qu'elles avaient été avant l'ajustement budgétaire, et qu'elles ont continué à croître lentement.

D'après Erik Thorbecke, cette expansion lente tient en majeure partie à un très net relèvement des salaires dans le secteur public, à un alourdissement du service de la dette et à un accroissement des dépenses de développement dans les secteurs de l'industrie, de l'électricité, de l'éducation et de santé; secteurs qui sont privilégiés vue leur importance et leur priorité quant à la protection des couches sociales vulnérables (essentiellement les secteurs santé et éducation).

L'effondrement des cours du pétrole (en 1986) a immédiatement conduit le gouvernement à reprendre une politique d'austérité et le montant total des dépenses publiques a été réduit. Les dépenses salariales ont légèrement diminué par suite d'un gel des salaires nominaux des agents du secteur public et les subventions ont été réduites dans des proportions drastiques. Les dépenses d'équipement et d'investissement publics ont été également comprimées par rapport aux années précédentes. Les dépenses courantes d'éducation et de santé n'ont diminué que très légèrement et les investissements dans l'agriculture ont augmenté très nettement.

D'une façon générale, les compressions des dépenses publiques ont réussi à stabiliser le budget indonésien, tout en mettant à l'abri les groupes socio-économiques vulnérables à la suite de coupes budgétaires.

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