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L'analyse de la corrélation de l'intermédiation bancaire sur la croissance économique du Rwanda. période 1990-2009. approche économétrique

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par Jean Léon SHUMBUSHO
Université Libre de Kigali (ULK) - Licence en Economie 2010
  

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INTRODUCTION GENERALE

1. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET

Nous n'avons choisi que notre travail porte sur « l'analyse de la corrélation de l'intermédiation bancaire sur la croissance économique du Rwanda » afin de vérifier si le niveau du produit intérieur brut (PIB) peut vraiment dépendre du niveau de l'intermédiation bancaire.

L'intérêt de notre recherche est mesuré sous trois angles : ? Intérêt scientifique

Notre recherche conduira à une contribution remarquable de la connaissance générale de la théorie de l'intermédiation bancaire et particulièrement dans le cadre du Rwanda, afin de dégager le rapport qu'elle entretient avec la croissance économique rwandaise.

? Intérêt socio-économique

Flle permettra aussi aux banques rwandaises de savoir comment réorienter ou améliorer leurs activités journalières en vue de contribuer à la croissance économique rwandaise.

? Intérêt individuel

Ce travail renforce notre capacité intellectuelle et constitue pour nous une opportunité de concilier les connaissances théoriques apprises tout au long de notre formation académique à la réalité sur terrain.

2. DÉLIMITATION DU SUJET

Pour des raisons d'orientation exacte de notre travail, notre travail est délimité dans le domaine, dans l'espace et dans le temps :

· Dans le domaine

Notre étude est délimitée dans le domaine monétaire plus précisément dans le cadre bancaire.

· Dans l'espace

Pour avoir plus de précisions sur notre analyse de l'intermédiation bancaire d'une telle croissance économique, nous envisageons de nous délimiter sur les effets de cette intermédiation sur la croissance économique rwandaise.

· Dans le temps

Notre étude est basée sur une période d'étude de 20 ans allant de 1990 jusqu'en 2009, enfin d'arriver aux résultats économétriques plus précis.

3. PROBLEMATIQUE

La structure du système financier occupe une place importante dans la littérature économique. Les systèmes financiers généralement fournissent des fonctions élémentaires pour le financement de l'économie. Deux systèmes peuvent être distingués, d'une part, un système financier basé sur les banques, dominé par la finance indirecte qui privilégie l'intermédiation bancaire. D'autre part un système basé sur les marchés financiers où le financement de l'économie se fait par les marchés boursiers.

Quant à l'Intermédiation (celle qui est visé dans notre étude), elle est un processus
d'ajustement des besoins et des capacités de financement par l'intervention d'un
agent spécifique. Les intermédiaires jouent le rôle de collecteurs de fonds auprès

des agents à capacités de financement (l'épargne des prêteurs) par émission des titres indirects dans le but de financer les emprunteurs (les investisseurs).1

L'intermédiation financière est le fait pour les entreprises et autres organisations productrices recourent à des établissements jouant le rôle d'intermédiaire financier pour leur propre compte (essentiellement des banques) pour trouver les fonds nécessaires plutôt que de s'adresser en direct aux détenteurs de patrimoine pouvant apporter leurs capitaux (notamment par souscription d'actions ou d'obligations).2

Ce rôle d'intermédiation bancaire apparaît comme étant un élément fondamental du processus de croissance économique, parce qu'en l'absence de système financier, les agents économiques seraient réduits à autofinancer leurs projets d'investissement, alors que ces derniers sont considérés comme étant les piliers de la croissance économique.

Etant considéré que l'intermédiation bancaire est parmi les piliers de la croissance économique, il en résulte alors la question de savoir ce que c'est cette théorie de la croissance économique.

En effet, La notion de croissance économique se définit comme l'accroissement de la capacité d'une nation ou d'une région de produire des biens et services associés à un accroissement.3

Généralement connu, au Rwanda comme dans tous les autres pays en voie de développement, l'accès aux services financiers (épargnes et crédits) est moindre que dans les autres régions en développement.

Par ailleurs, durant le premier trimestre 2010, il ya eu une reprise importante de l'activité économique rwandaise comparée avec la même période de l'année 2009. Il a été aussi constaté en même temps que la situation de liquidité, dans le système bancaire s'est améliorée considérablement. Comme l'a constaté, Le Gouverneur de

1 http://www.oboulo.com/secteur-bancaire-circuit-fiable-financement-economie-source-developpement economique-97800.html visité le 10 mars 2010

2 http://www.wikipedia.org , visité le 17 Avril 2010

3 GREENWALD, in « Les effets de la politique monétaire appliquée par la BNR sur la croissance économique », KAMALI R. Albert, 2003, page 31

la Banque Nationale du Rwanda Mr François KANIMBA, dans son interview au cours de la conférence de presse du 24 mars 2010, diffusée à la TVR et ce qui lui a poussé à conclure que les banques ont la possibilité de pouvoir donner un volume de crédits beaucoup plus important à l'économie rwandaise.

Dans ces derniers jours les gens disaient que le niveau de l'épargne était à un niveau peu élevé, ce qui était expliqué par le refus de la demande de crédits des agents économiques qui faisaient recours au près de leurs banques de dépôts (banques commerciales). Ce niveau inférieur des épargnes semblait à son tour lié à la crise financière mondiale, et ce dernier qui a eu comme conséquence la réduction de l'autofinancement des agents économiques dans leurs projets de financement.

Puisque la croissance économique est un phénomène capital, une analyse économétrique nous paraît nécessaire pour identifier l'influence de l'intermédiation bancaire sur la croissance économique rwandaise.

Ainsi, pour le bon déroulement de notre recherche, deux questions à savoir guideront notre attention tout au long de notre recherche :

1. Quel est l'état de l'intermédiation bancaire au Rwanda au cours de la période 1990-2009 ?

2. Quel est l'impact de cette intermédiation sur la croissance économique du Rwanda ?

4. HYPOTHESES

Comme toute recherche scientifique doit partir d'une hypothèse, qui peut être confirmée ou infirmée à la fin de l'étude, nous essayerons de donner une série des réponses aux questions posées dans notre problématique au titre des hypothèses de la recherche.

1. Il ya eu une amélioration remarquable de l'intermédiation bancaire au Rwanda durant 1990-2009.

2. L'intermédiation bancaire a eu un impact significatif sur la croissance économique du Rwanda.

5. OBJECTIFS DU TRAVAIL

L'objectif pouvant être défini comme l'expression d'un but à atteindre. Comme tant d'autres travaux, tout au long de notre travail nous aurons des objectifs précis en rapport de notre sujet d'étude.

5.1. Objectif global

Cette recherche consiste à vérifier si l'intermédiation bancaire a un impact positif sur la croissance économique rwandaise.

5.2. Objectifs spécifiques

Pour arriver à notre objectif global, trois objectifs spécifiques ont guidé notre attention :

- Prouver clairement que les crédits accordés au secteur privé ont conduit

positivement à la croissance économique grâce à l'accumulation de l'épargne. - Vérifier que la masse monétaire M2 a contribué positivement à la croissance

économique

- S'assurer que la marge d'intérêts bancaires (marge d'intermédiation bancaire) de sa part, a contribué positivement à la croissance économique à travers les crédits accordés à l'économie.

Cette recherche consiste aussi à démontrer à partir des résultats obtenus, là où il ya les points faibles sur la plan national, afin d'en dégager des précisions et des solutions économiques et financières.

6. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

La méthodologie se définit comme un ensemble ordonné des principes des règles et des opérations intellectuelles permettant de faire l'analyse en vue d'atteindre un résultat.4

Au cours de notre étude, pour la collecte et l'analyse des données, nous avons utilisé les techniques et les méthodes suivantes :

6.1. Techniques

6.1.1. Technique documentaire

Flle nous a aidé à ressembler les données chiffrées et d'autres informations relatives à l'intermédiation bancaire ainsi que la croissance économique rwandaise.

6.1.2. Interview non guidé

Flle nous a aidé à obtenir les précisions en rapport avec les données chiffrées du niveau de l'intermédiation bancaire au pays.

6.2. Méthodes

6.2.1. Méthode analytique

Flle nous a servis à expliquer les variations de certaines variables ayant lieu durant notre période d'étude ;

6.2.2. Méthode historique

Flle nous a servis de comprendre l'évolution de l'activité économique ainsi que celle de la croissance économique du Rwanda, par le traitement des données d'une manière chronologique.

4 MULUMBATI N. : « Introduction à la science politique », éd.Africa, Lubumbashi, 1997, p.23

6.2.3. Méthode statistique

Flle nous a permis à quantifier et à chiffrer les données et les résultats de notre recherche ainsi que leurs représentations en tableaux et graphiques ;

6.2.4. Approche économétrique

Flle nous a aidé à mesurer l'impact de l'intermédiation bancaire sur la croissance économique, ainsi que d'effectuer les tests économétriques.

7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

En plus de l'introduction et de la conclusion générale, notre travail comporte également dans son corps trois chapitres :

Le premier chapitre nous parle du cadre théorique et conceptuel de notre travail.

Le deuxième, à son tour, décrit l'état de santé et de la performance du secteur bancaire rwandais durant la période de 1990-2009.

En fin, le troisième chapitre est consacré à l'analyse économétrique de variables de l'intermédiation bancaire sur la croissance économique du Rwanda.

CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 1.1. INTERMEDIATION BANCAIRE

La théorie de l'intermédiation bancaire est originaire de la théorie de l'intermédiation financière, cette dernière étant une activité développée par les agents financiers qui s'interposent pour faciliter l'adéquation en quantité et en qualité de l'offre à la demande des capitaux. En effet, ces intermédiaires collectent leurs ressources auprès des ménages et des particuliers (épargne) et des entreprises (excédent de trésorerie) et transforment ces liquidités en court, moyen et longs termes consentis notamment aux entreprises qui ne peuvent accéder directement au marché financier.5

Pour des plus amples connaissances à propos de cette théorie de l'intermédiation bancaire, il nous semble important de faire penser d'abord d'une manière globale le processus d'intermédiation bancaire. Pour y parvenir, l'explication des différents intervenants de cette intermédiation nous parait indispensable.

1.1.1. La banque

La banque est une institution ou une entreprise qui fait de façon habituelle la collecte des dépôts du public, afin de mettre à la disposition de sa clientèle des moyens de paiement et utilise ces dépôts pour l'octroie des crédits aux demandeurs.

En bref, elle a comme fonctions de collecter les ressources auprès du public, distribuer des crédits, et de mettre à la disposition de la clientèle des moyens de paiements, enfin d'assurer la gestion de ces derniers.

1.1.1.1. Définitions selon différents auteurs

Selon GARSUAULT,P et PRIAMI.S, la banque est définie comme une entreprise qui fait de profession habituelle de recevoir du public, sous forme de dépôt ou autrement, des fonds qu'elle emploie pour son propre compte en opération de crédit ou financière.6

5 NELLY ADELINE NGORO : « Intermédiation bancaire et croissance économique au Cameroun », Université de Ngaoundéré, mémoire maîtrise, P.9

6 GARSUAULT, P et PRIAMI.S, : « La banque, fonctionnement et stratégies », Economica, 2ème édition, Paris, 1997, p.26

Une banque est une entreprise qui gère les dépôts et collecte l'épargne des clients, accorde des prêts et offre des services financiers.7

Les banques sont définies également comme étant des établissements qui peuvent effectuer toutes les opérations des banques : recevoir des dépôts, accorder les crédits à tout type de clientèle et pour toute durée, mettre en place te gérer des moyens de paiements, effectuer des opérations connexes à leur principale, change, conseil et gestion au service des entreprises.8

Au Rwanda, qui est le cas d'étude de notre recherche, selon la loi n° 08/1999 du juin 1999, la banque est définie comme un institution ou une entreprise qui fait de façon habituelle la collecte de dépôts du public, afin de mettre à la disposition de sa clientèle des moyens de paiement et utilise ces dépôts pour l'octroi des crédits aux demandeurs.9

1.1.1.2. L'activité bancaire

Les banques ont l'activité habituelle de rendre le service dans les opérations en escompte, les opérations des crédits et les opérations financières. Pour plus d'exploitation, les opérations financières sont celles passant généralement par la bourse et visant à faire appel à l'épargne, à l'augmentation du capital, à l'emprunt obligataire, à la fusion ou à l'offre d'achat.

Les activités bancaires sont nombreuses et variées mais généralement complémentaires les unes des autres. Les dépôts des fonds facilitent à la clientèle ses opérations de règlement et sont d'autre part le moyen de consentir des crédits. Dans la mesure où l'on définit la fonction bancaire par la création de la monnaie, la réception des dépôts et l'octroi des crédits constituent les deux faces d'une seule activité.

L'octroi des crédits constitue sa source essentielle de profits et la forme unique de ses risques d'exploitation. Les crédits bancaires sont consentis sous forme de découvert ou avances en compte par escompte d'effets représentatifs des créances commerciales ou des prêts, par contrats des prêts enfin par voie de signature. Les

7 PETIT-DU TALLIS, G, : « Le crédit et les banques », Sirey pars, 1964, p20

8 BERNET-ROLLAND,L : « Principes et techniques bancaires », 21ème édition Dunod, Paris, 2001, p5

9 BNR : «Loi n°08/99 Portant réglementation des banques et autres établissements financiers», Juin 1999, Kigali

services rendus à la clientèle portent d'abord sur les opérations de règlement. Ils comprennent les services de caisse, le règlement et l'encaissement des chèques, le recouvrement des effets de commerce et des factures, l'exécution des ordres d paiement.

Pour les règlements avec l'étranger, s'ajoute les opérations de change à vue ou à terme. Ces opérations sont soit exécutées gratuitement (surtout sur le service de caisse), soit donne lieu à la perception de commission (opération de change). Dans la gestion du portefeuille, la banque peut assister le client par des informations et conseils ou même se substituer à lui, en prenant des décisions sur le choix de placement.10

1.1.1.3. Le bilan des banques

Le bilan est un extrait de situation annuelle que produit la commission bancaire sur l'ensemble des établissements de crédit qui lui sont assujettis. Ce bilan se présente comme l'indique le schéma ci-dessous :

ACTIF

 
 

PASSIF

Réserves

Res

Ref Refinancement

Encours interbancaires

IB

IB

Encours interbancaires

Crédits

C

D

Dépôts

Titres détenus

T

T

Titres émis

 
 
 

Fonds propres

Source: Caudamine et Montier: «Banques et marchés financiers » (1998) Il ressort de ce tableau que :

La principale ressource des banques est constituée des dépôts particuliers (ménages), d'entreprises ou de l'Etat. Un dépôt étant une dette de la banque et donc une créance du déposant, résultant de la mise à la disposition de la banque par ce dernier d'une quantité de monnaie lorsque cette mise à disposition est matérialisée par une inscription dans le compte du déposant tenu par la banque.

10 BERNARD et COLLIN : « Dictionnaire économique et financier», 4ème édition, Seuil, Paris, 1998, P161-162

De même le principal emploi des banques est la distribution des crédits à l'économie ou à l'Etat. Un crédit étant une créance de la banque et donc une dette de l'emprunteur, résultant de la mise à la disposition de celui-ci par la banque d'une quantité de monnaie, à condition que cette mise à disposition se matérialise par une reconnaissance de dette de l'emprunteur vis-à-vis de la banque.

Il apparaît également d'autres catégories d'encours qui bien qu'ils n'aient pas la même importance que les précédents ne soient pas moins fondamentaux du point de vue du fonctionnement du système bancaire. La banque centrale consent aux banques dans certaines limites des crédits qui leur permettent de compenser une insuffisance de ressources par rapport aux emplois souhaités. Ces crédits sont souvent appelés des « refinancements ». Inversement, les banques détiennent des dépôts auprès de le banque centrale, soit volontairement lorsqu'elles disposent de ressources inutilisées, ce sont les « réserves libres », soit sur obligation de la banque centrale, ce sont les « réserves obligatoires ».11

1.1.2. Le marché financier

D'après Remi BACHELET, Les marchés financiers ont pour objectif de faire se rencontrer les besoins de différents acteurs, par exemple ceux qui cherchent des capitaux (les entreprises) et ceux qui souhaitent placer les capitaux dont ils disposent (les épargnants).12

Quant au wikipédia (une encyclopédie libre), les marchés financiers sont un lieu géographique ou non, où différents types d'acteurs s'échangent des capitaux au comptant ou à terme.13

Nelly Adeline souligne que l'existence des marchés financiers a été la cause de la raison que dans la mesure où certains agents économiques investissent plus qu'ils n'épargnent et ont besoin de recourir à un financement, alors que d'autres épargnent plus qu'ils n'investissent et ont une capacité de financement à mettre à la disposition de ceux qui en ont besoin, il est souhaitable d'organiser des transferts des uns vers les autres.

11 Caudamine, G. et Montier, J. ; « Banques et marchés financiers », édition Economica, 1998 in NELLY, A. ; « op.cit », p. 12

12 http://rb.ec-lille.fr/l/Cours de marches financiers.htm# Toc227490549 visité le 30 Juillet 2010

13 http://www.fr.wikipedia.org/wiki/Marché financier visité le 30 Juillet 2010

Elle définit ces marchés comme étant le lieu où les épargnants et les emprunteurs se rencontrent et s'échangent les capitaux liquides contre les actifs financiers. Les titres émis et négociés sur ce marché sont souvent à long terme avec une échéance supérieure à sept ans.14

1.1.2.1. Les fonctions du marché financier

En plus de sa fonction de marché primaire, le marché financier remplit également les fonctions de marché secondaire, de valorisation des actifs financiers et de mutuelle des structures individuelles.15

En tant que marché primaire, il permet de lever le capital et de transformer directement l'épargne des ménages en ressources longues pour les collectivités publiques et privés ; en contrepartie de ces capitaux, les collectivités émettent des valeurs mobilières ; essentiellement des actions et des obligations.

En tant que marché secondaire, les marchés financiers assurent la liquidité et la mobilité de l'épargne. En permettant la mobilisation de l'épargne investie en actions ou en obligations, la bourse assure le bon fonctionnement du marché primaire. Sans le marché financier, les valeurs mobilières ne seraient qu'un « piège » dans lequel les épargnants pourraient entrer sans pouvoir en sortir lorsqu'ils le désirent. C'est la négociabilité des obligations et surtout des actions sur un marché qui en font un placement séduisant pour l'investisseur. Cette liquidité du marché permet de réaliser rapidement des arbitrages de portefeuille sans devoir attendre l'échéance des titres qui le composent ou rechercher individuellement une éventuelle contrepartie.

1.1.2.2. Les caractéristiques du marché financier

Les marchés financiers sont des marchés traditionnellement divisés en deux segments : le marché monétaire sur lequel la maturité des instruments émis, comme les billets de trésorerie ou les certificats de dépôts est inférieure à un an, et le marché des capitaux sur lequel la maturité des titres émis, telles les obligations ou les actions est supérieure à un an. De plus les valeurs mobilières sont représentées par des titres qui matérialisent les droits acquis par ceux qui ont apportés des

14 NELLY ADELINE NGORO : « Op.cit », P.11

15 Idem

capitaux à une collectivité émettrice publique ou privée. On distingue plusieurs catégories de familles de titres : les actions qui sont des « valeurs à revenus variables » et confèrent à leurs possesseurs la qualité d'associé dans une société ; les obligations qui sont des « valeurs à revenus fixes » et donnent à leurs détenteurs la qualité de créancier de la collectivité émettrice qui s'engage à le rembourser à une échéance déterminée et à lui verser un intérêt annuel fixé.16

1.2. NOTION DE CREDIT BANCAIRE

Plusieurs auteurs ont beaucoup essayé de définir le terme crédit en vue de procurer aux agents économiques une même compréhension à ce sujet, suite à une raison qu'il est employé dans différents domaines économiques, comptabilités, droit des affaires, commerce et politique. Pour notre cas nous insistons sur le crédit bancaire.

Selon Guy CONDAMINE, le crédit vient du mot latin « credut » qui veut dire croire. Le mot crédit signifie avoir confiance et surtout avoir confiance en l'avenir.17

Il est aussi défini comme une opération par laquelle un établissement de crédit met ou promet de mettre à la disposition d'un client une somme d'argent, moyennant intérêts et frais, pour une durée déterminée ou indéterminée. (Lorsque le crédit est dit gratuit, les frais et les intérêts sont nuls).18

PIERRE VERNIMMEN définit le crédit comme étant la mise à disposition par une personne ou une organisation (le créancier) d'une ressource (une somme d'argent ou un bien) à une autre (le débiteur) contre l'engagement d'être payé ou remboursé dans le futur, à une date déterminée. Lorsque la ressource fournie est un bien, on parle de crédit fournisseur ; lorsque c'est une somme d'argent accordée par une banque, on parle de crédit bancaire.

Il souligne également que le crédit est lié à la notion de confiance, il repose sur la
confiance que le créancier accorde au débiteur. Plus le créancier aura confiance

16 Ibidem, p.12

17 CONDAMINE Guy et MONTIER Jean : « Banque et marchés financiers », ed.economica, Paris, p.134

18 http://www.guiderachatcredit.info/lexique-du-credit/, visité le 28 Août 2010

dans la capacité du débiteur à rembourser à terme, plus il aura tendance à lui accorder des termes avantageux.19

Donc il faut préciser que le crédit repose souvent sur deux notions qu'il associe intimement, celle de confiance et de temps.20

1.3. NOTION SUR LE PRODUIT INTERIEUR BRUT (PIB)

Le PIB est une mesure des richesses créées dans un pays donné et pour une année donnée. Schématiquement, on le calcule en faisant la somme des valeurs ajoutées dans le pays.

1.3.1. Definition

Le produit intérieur brut (PIB) est un indicateur économique très utilisé qui mesure les richesses créées dans un pays donné et pour une année donnée. Il est défini comme la valeur totale de la production interne de biens et services dans un pays donné au cours d'une année donnée par les agents résidant à l'intérieur du territoire national. C'est aussi la mesure du revenu provenant de la production dans un pays donné. On parle parfois de production économique annuelle ou simplement de production.

Le PIB est un agrégat des comptes nationaux, obtenu en additionnant des grandeurs mesurées par catégories d'agents économiques (ménages, entreprises, administrations publiques). Afin d'éviter que la même production entre plus d'une fois dans le calcul, ne font partie du PIB que les biens et services finaux (c'est-à-dire la valeur ajoutée, soit les biens et services de consommation et les biens d'équipement), les biens intermédiaires de production étant exclus. Par exemple, la farine avec laquelle on fait le pain est exclue (car étant une consommation intermédiaire du calcul de la richesse produite par le boulanger).

Le PIB sert souvent d'indicateur de l'activité économique d'un pays ; le PIB par
habitant, quant à lui, sert d'indicateur du niveau de vie en donnant une valeur

19 http://www.vernimmen.net/html/glossaire/definition credit.html, visité le 28 Août 2010

20 BOUDINOT, A et FRABOT J.C : « Technique et pratique bancaire », Paris, 1998, p.239

indicative du pouvoir d'achat. La variation du PIB est l'indicateur le plus utilisé pour mesurer la croissance économique.21

Le PIB/habitant ou produit intérieur brut par habitant (ou par tête) est la valeur du PIB divisée par le nombre d'habitants d'un pays. Il est plus efficace que le PIB pour mesurer le développement d'un pays, cependant, il n'est qu'une moyenne donc il ne permet pas de rendre compte des inégalités de revenu et de richesse au sein d'une population.

Cet indicateur n'est pas égal au revenu par tête.

Il est un bon indicateur de la productivité économique, mais il ne rend compte qu'imparfaitement du niveau de bien-être de la population ou du degré de réussite d'un pays en matière de développement. Il ne montre pas quelle est la répartition du revenu d'un pays entre ses habitants. Comme le PIB, il ne reflète pas les atteintes causées à l'environnement et aux ressources naturelles par les processus de production, et ne tient pas compte du travail non rémunéré qui peut être effectué au sein des ménages ou des communautés, ni de la production à mettre au compte de l'économie souterraine.

Le PIB est composé de la valeur de l'ensemble de biens et de services (1.biens de consommation et 2.biens d'équipement) produits dans une économie, en une année et sur une surface géographique déterminée.22

Le PIB est une façon de mesurer les richesses créées, en général dans un pays et pour une année donnée.

21 http://fr.wikipedia.org/wiki/Produit intérieur brut, visité le 08 Juin 2010

22 http://www.alabourse.com/definition pib.htm, visité le 08 Juin 2010

1.3.2. Calcul du PIB

Il y a trois façons complémentaires de calculer le P.I.B :23

· 1ère optique : par la production des unités résidentes. Dans ce cas :

PIB aux prix du marché = ? valeurs ajoutées + impôts sur les produits - subventions sur les produits

La valeur ajoutée par une entreprise se calcule en soustrayant la totalité des consommations intermédiaires (c'est-à -dire tous les achats faits à l'extérieur de l'entreprise et incorporés dans le produit fini) à la valeur de la production vendue. Faire la somme des valeurs ajoutées, c'est ajouter la production réellement réalisée par tous les agents économiques. Cela permet donc de connaître la production totale réalisée dans l'année. Cependant, les valeurs ajoutées sont évaluées aux prix de base, c'est-à -dire sans les impôts sur les produits dont, notamment, la TVA. Les valeurs ajoutées étant calculées hors taxes, il faut ajouter les impôts sur les produits pour avoir le PIB « aux prix du marché ». On soustrait le montant des subventions car ces subventions permettent aux entreprises de diminuer leurs prix.

· 2ème optique : par la demande adressée aux unités de production résidentes.

Dans ce cas:

PIB aux prix du marché = Dépenses de consommation finale + FBCF + exportations-importations

En effet, la demande provient soit des unités résidentes pour la consommation ou pour l'investissement, soit des unités non résidentes (cette demande correspond donc à l'exportation qu'il faut ajouter à la demande intérieure). Cependant, une partie de la demande intérieure peut être satisfaite par des

23 http://brises.org/notion.php/Produit-interieur-brut/PIB/croissanceeconomique/notId/32/notBranch/32/, visité le 14 juillet 2010

unités non résidentes (il s'agit donc des importations qu'il faut enlever de la richesse créée par les unités résidentes).


· 3ème optique : par les revenus distribués par les unités de production résidentes. Dans ce cas :

PIB aux prix du marché = Rémunération des salariés + EBE (et revenus mixtes) + Impôts (sur la production et les importations) - subventions.

En effet, toute la richesse créée est redistribuée sous forme de revenus primaires (salaires pour les salariés, EBE pour les sociétés, revenus mixtes pour les indépendants) ; la différence entre les impôts sur la production et les importations et les subventions correspond à une sorte de revenu primaire puisqu'elle est prélevée sur la valeur ajoutée créée (voir répartition de la valeur ajoutée en classe de seconde ou de première) comme la rémunération des salariés pour calculer l'EBE. Autre explication : les revenus primaires proviennent du partage de la valeur ajoutée calculée au prix de base; pour obtenir la somme des valeurs ajoutées au prix du marché, il faut rajouter à la somme des revenus primaires le supplément payé du fait de ces impôts (nets des subventions) sur la production et les importations.

1.3.3. PIB nominal et PIB réel A. PIB nominal

Contrairement au PIB nominal qui est lui influencer par l'inflation, par exemple si une plaque de chocolat est vendu CHF1 en 2005 et que la même plaque est vendue CHF1.5 en 2006, avec la même quantité vendue le produit de la vente sera plus élevé ce qui augmentera le PIB nominal (influencé par l'inflation) malgré que la production n'a pas augmentée.24

24 http://www.alabourse.com/definition pib.htm visité le 14 juillet 2010

B. PIB réel

C'est pour cette raison que nous avons le PIB réel qui est corrigé de l'inflation avec un prix de référence qui ne change pas, contrairement au PIB nominal qui lui est fortement influencé par la variation des prix de vente.

Dans l'article du Temps les prix de référence sont ceux de l'année précédente. Le PIB réel nous permet ainsi de connaître les variations de volume (et non de prix) de la production nationale.25

1.4. THEORIES SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE

La croissance économique est l'accroissement sur une longue période des quantités de biens et services produits dans un pays, mesurées année après année, en général.26

Le terme « croissance » désigne l'augmentation du volume de la production de biens et de services d'une année sur l'autre. Les chroniqueurs économiques parlent ainsi d'accélération ou de ralentissement de la croissance pour caractériser une année particulière. Toutefois, les économistes préfèrent réserver le terme de croissance à une augmentation tendancielle de la production par tête, qui entraîne sur une longue période une multiplication du volume de biens et de services disponibles en moyenne pour un habitant d'un pays. La croissance décrit ainsi un phénomène plus restreint que le processus de développement, lequel intègre généralement, au-delà du revenu par tête, l'espérance de vie et le niveau d'éducation. Sur la base de l'histoire des pays dits développés, la croissance apparaît comme la condition sine qua non du développement.27

La croissance économique désigne l'augmentation de la production de biens et de
services dans une économie sur une période donnée, généralement une période
longue. En pratique, l'indicateur utilisé pour la mesurer est le produit intérieur brut ou

25 Idem

26 http://brises.org/notion.php/croissance-economique/augmentationPIB/expansion/notId/12/notBranch/12/ visité le 26 juillet 2010

27 http://www.universalis.fr/encyclopedie/macroeconomie-croissance-economique/ visité le 26 juillet 2010

PIB. Il est mesuré « en volume )) ou « à prix constants )) pour corriger les effets de l'inflation. Le taux de croissance, lui, est le taux de variation du PIB. On utilise souvent la croissance du PIB par habitant comme indication de l'amélioration du niveau de vie.

La croissance est un processus fondamental des économies contemporaines, lié notamment à la révolution industrielle et au progrès technique. Flle transforme la vie des populations dans la mesure où elle crée davantage de biens et de services. À long terme, la croissance a un impact important sur le niveau de vie (à distinguer de la qualité de vie) des sociétés qui en sont le cadre.28

1.5. LA RELATION ENTRE L'INTERMEDIATION BANCAIRE ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE

La relation qui est entre l'intermédiation bancaire et la croissance économique peut être expliquée en se basant par une étude approfondie de ces trois fonctions ou réalisations de la banque :

- Les crédits accordés au secteur privé grâce à l'accumulation de l'épargne. - La masse monétaire créée par la banque

- La marge d'intermédiation bancaire réalisée par la banque à travers les crédits accordés à l'économie.

1.5.1. Par les crédits accordés grâce à l'épargne

L'épargne est la partie du revenu qui n'est pas consommée. C'est la partie qui ne se détruit pas immédiatement. Dans une acception plus large, elle désigne tout comportement qui inclut un sacrifice dans l'espoir d'obtenir un meilleur rendement futur. Toutefois, cette définition simple de l'épargne cache les discordes théoriques relatives aux déterminants de l'épargne, aux conséquences de l'épargne sur l'économie globale et aux différentes façons de mesurer l'épargne.29

28 http://fr.wikipedia.org/wiki/Croissance économique visité le 26 juillet 2010

29 http://fr.wikipedia.org/wiki/Épargne visité le 25 Octobre 2010

1.5.1.1. Les formes de l'épargne

L'argent épargné est employé sous forme de :

- Soit d'épargne liquide, qui reste disponible sous forme liquide : on parle alors de thésaurisation;

- Soit d'épargne investie, affectée à des :

· Placements dans des comptes, plans ou titres

· Investissements (dans des moyens de production, l'immobilier, etc.)

Dans notre étude nous soulignons que c'est la forme d'épargne investie affectée aux placements dans des comptes qui est considérée, parce que c'est grâce à l'accumulation des cette épargne que les banques trouvent les capacités d'octroyer les crédits à l'économie.

1.5.1.2. Les conséquences du comportement d'épargne sur l'économie globale

Le comportement d'épargne n'est pas neutre quant à l'économie appréhendée globalement. En effet, une insuffisance d'épargne peut porter préjudice à l'investissement et donc à l'activité économique dans le futur. A l'inverse, un excès d'épargne peut être préjudiciable à la demande et donc, là encore, à l'activité économique.

1.5.1.3 Taux d'épargne

Le taux d'épargne est le rapport entre le montant de l'épargne et le revenu disponible brut.30

Epargne

Taux = * 100

Montant ~u revenu brut ~isponible

En bref, L'épargne qui est donc un moyen de financement pour la banque, augmente les capacités des banques d'octroyer des crédits. Et ces crédits qui sont investis dans l'économie induisent positivement croissance économique.

1.5.2. Par la masse monétaire créée par la banque

La masse monétaire d'un pays ou d'une zone économique est l'ensemble des valeurs susceptibles d'être converties en liquidités, c'est l'agrégat de la monnaie fiduciaire, des dépôts bancaires et des titres de créances négociables, tous susceptibles d'être immédiatement utilisables comme moyen de paiement.

Elle est suivie par les banques centrales et publiée, offrant aux acteurs économiques une précieuse indication sur la possible évolution des prix selon la théorie quantitative de la monnaie.31

D'après Arnaud Diemer32, Les banques ne créent pas de la monnaie pour le plaisir, mais en réponse à une demande de monnaie. La création monétaire est donc bornée par les besoins de liquidités des agents non financiers, et ces besoins euxmêmes sont élevés durant les périodes de forte activité, mais réduits dans les périodes de ralentissement de l'activité.

Les clients des banques font circuler une partie de la monnaie créée par les banques, non sous sa forme initiale de monnaie scripturale, mais sous forme de monnaie. Or les banques ordinaires ne peuvent pas émettre de billets, elles doivent se les procurer en effectuant des retraits sur leur compte à la Banque Centrale.

Si la banque n'est pas assurée de disposer de ces billets en cas de besoins, elle ne peut créer davantage de monnaie. Les avoirs en monnaie Banque Centrale constituent ainsi la base monétaire indispensable à tout création de monnaie en circulation. Quand une banque ne dispose pas d'un crédit suffisant à la Banque Centrale, elle peut emprunter sur le marché monétaire auprès des banques qui disposent d'un compte créditeur à la Banque Centrale (il s'agit d'un refinancement sur le marché monétaire).

31 http://fr.wikipedia.org/wiki/Masse monétaire visité le 03/11/2010

32 http://www.oeconomia.net/private/cours/monnaie/chapitre22.pdf visité le 03/11/2010

Pour Adeline Nelly, elle souligne que les banques durant leurs activités (principalement le processus intermédiation) créent de la monnaie lorsqu'elles accordent des crédits aux agents économiques non bancaires (Entreprises, ménages, Etat et les collectivités publiques). Cette opération revêt un intérêt crucial pour l'économie parce que non maîtrisée elle peut conduire à des déséquilibres tels que l'inflation, la détérioration du pouvoir d'achat, les risques de dévaluation et autres.33

1.5.3. Par la marge d'intermédiation bancaire

La marge bancaire est d'abord une marge d'intérêt, c'est à dire la différence entre les intérêts payés et ceux reçus. La marge se compose aussi du produit de placement et de gestions de portefeuille et du produit des activités autonomes de trésoreries de la banque.34

1.5.3.1. La marge d'intérêt

Elle dépend des facteurs de prix et des facteurs de quantité. Le facteur de prix représente les intérêts payés à la clientèle sur les comptes rémunérés, ce sont les intérêts reçus sur les crédits accordés. Ce sont les intérêts payés sur le refinancement.

Le facteur de quantité représente quant à lui le volume des dépôts rémunérés, c'est le volume de crédit accordé. C'est le volume de refinancement. Une banque peut recourir en permanence au refinancement sans pour autant être déficitaire. La banque s'adresse alors au marché monétaire pour équilibrer son bilan, pour élargir son volume d'affaire. Les ressources ainsi obtenues sur le marché monétaire sont des ressources additionnelles.

Le profit de banque dépend de l'écart entre le taux du marché monétaire et le coût de ces ressources. Le TMM est déterminé par la relation entre l'offre et la demande de monnaie centrale et par les conditions sur le marché international des capitaux. Le coût des ressources dépend étroitement des conditions que la banque accorde à sa clientèle, celles des taux de rémunération de dépôts et des comptes divers. 35

33 NELLY ADELINE NGORO : « Op.cit », P.45

34 http://playmendroit.free.fr/economie/le profit bancaire.htm, visité le 08 Juin 2010.

35 Idem

Il y a une recherche du profit maximal qui suppose que la banque accepte toute les demandes de crédits solvables au taux de base bancaire. De plus en plus, les produits divers contribuent au résultat bancaire, qu'il s'agisse de gestion de portefeuille de services divers rendus à la clientèle.

1.5.3.2. Les autres éléments de marge

Les recettes des banques se composent des intérêts reçus sur les capitaux prêtés, de la marge sur les opérations de trésorerie et des produits divers. Les coûts se composent des intérêts payés sur les dépôts et obligations d'une part des intérêts payés pour le refinancement et d'autre part les frais généraux.36

Ces recettes ou profits des banques s'ajoutent du jour à autre de fait de l'objectif principal des banques ou de toutes autres institutions financières, de générer les intérêts. Ft ces proliférations ou accroissements induisent à une croissance économique d'une économie.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams