WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Problématique de la mobilisation et de la valorisation des ressources des collectivites locales : cas de la commune de Come.

( Télécharger le fichier original )
par Jean-Christian et A. Thierry ADJO
Université d'Abomey-Calavi - Maà®trise en SE 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Commentaire

De l'analyse du tableau N10, on note de sérieuses difficultés d'investissement et d'entretien dans la commune de Comé au cours de la période (2002-2006).

Ainsi donc :

- La part des dépenses d'entretien du patrimoine est passée de 15 millions de FCFA environ en 2002 à près de 3,8 millions de FCFA en 2006 ; soit une diminution de 75 % en cinq (05) ans ;

- La part des dépenses d'investissement passe de 3,7 millions de FCFA en 2002 à 10,5 millions de FCFA en 2006 par rapport au total des dépenses, avec un taux moyen annuel de 8,3% ;

- La proportion des dépenses de fonctionnement a connu une augmentation remarquable passant de 47 millions de FCFA en 2002 à 82 millions de FCFA environ en 2006 ; soit un accroissement de 75% en cinq (05) ans.

De ces résultats, il ressort que la commune de Comé dépense très peu en entretien et en investissement, toute chose indispensable au mieux être des populations. Par contre, on remarque un important financement des dépenses de fonctionnement. Ce qui signifie que le budget de la commune se réduit presque au budget de fonctionnement.

Tableau 11 :  Repérage des parts de différentes catégories de ressources

locales. (2002-2006) en milliers de FCFA

Il s'agit des parts recouvrées annuellement en matière de ressources locales durant la période d'étude.

Années

Parts des différentes catégories de recettes réalisées

Total

Recettes fiscales

Recettes propres

Part de la fiscalité de l'état

Montant

%

Montant

%

Montant

%

2002

18 698

30

29 970

48

13 550

22

62 219

2003

25 088

33

33 302

43

18 336

24

76 727

2004

29 006

29

39 812

40

31 653

31

150472

2005

25 861

26

43 014

43

31 714

31

100590

2006

24 114

29

24 892

30

34 447

41

83 454

Source : comptes administratifs : 2002 - 2006

% : proportion par rapport au total des recettes

Commentaire

L'analyse du tableau N°11 révèle que des efforts ont été faits dans la mobilisation des principales catégories des ressources durant la période d'étude (2002-2006) au niveau de la commune de Comé. A cet effet :

- les recettes fiscales locales de Comé sont passées de 18 millions de FCFA environ en 2002 à 24 millions de FCFA en 2006 ; soit une augmentation de près 30% en cinq (05) ans. Ces recettes occupent en moyenne 30 du total des ressources ;

- les recettes propres non fiscales quant à elles, sont passées de 30 millions de F CFA environ en 2002 à près de 25 millions en 2006 ; soit une diminution de 17 en cinq (05). Elles représentent en moyenne 40,8% du total des recettes ;

- la part de la fiscalité de l'Etat passe de 13 millions de FCFA environ en 2002 à 34 millions de FCFA ; soit une augmentation de 154% en cinq (05)ans.

Il ressort de ces résultats qu'au bout de cinq (05) ans, la commune de Comé a réalisé des efforts dans le cadre de la mobilisation des ressources financières locales. Mais, ces efforts se révèlent insuffisants, à voir la faible proportion qu'occupent ces ressources dans le total. Si les recettes fiscales croissent tant bien que mal, les recettes propres quant-à elles diminuent considérablement. On note une augmentation d'année en année de la part de la fiscalité de l'Etat.

Ces constats nous amènent à conclure que la commune de Comé doit faire plus d'efforts dans la mobilisation des ressources susceptibles de la propulser au rang de celles qui sont sur la bonne voie du développement à la base. Pour Maurice HOUNTONDJI, «  le développement des communes béninoises dans un contexte de décentralisation, dépendra de la manière dont celles-ci sauront se doter des moyens de fournir aux populations et aux entreprises locales, les services dont elles ont besoin ».

En confrontant le poids des dépenses aux recettes on a le tableau suivant :

Tableau 12 : Etat des recettes-dépenses. (en milliers de FCFA)

Année

2002

2003

2004

2005

2006

Recettes totales

62219

76727

100472

100590

83454

Dépenses totales

66200

77043

112833

11292

96199

Résultat

-3980

-315

-12361

-10702

-12744

Source : Comptes administratifs et de gestion

On constate clairement que les dépenses communales absorbent totalement les recettes en créant ainsi un déficit à combler.

Au vu de tous ces constats en matière de dépenses et de recettes communales et étatiques, on note aussi l'apport important des partenaires et institutions soutenant la décentralisation. Leur contribution s'observe et se concrétise à travers la contribution et réfection des infrastructures socio-communautaires et des formations.

3-1-2- Vérification de l'hypothèse 1

Rappel : Les ressources financières proviennent principalement des recettes locales.

On a constaté à la suite de la présentation des résultats que, outre les ressources locales, la part de la fiscalité de l'Etat et les fonds de concours des partenaires vont croissants. Ces autres sources de financement deviennent importantes dans la mobilisation des ressources financières.

Résultat : L'hypothèse 1 est confirmée.

3-1-1'- Présentation des résultats liés aux ressources humaines

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon