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Analyse comparative de la crise économique de 1929 et de la crise financière internationale de 2007

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par Ben KATOKA
Université de Kinshasa - Economie Monetaire 2009
  

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1.2.1.2. Les politiques monétaires restrictives de la FED

La décennie 1920-1929, comme nous avons déjà eu à le souligner, était une période de grande prospérité, caractérisée aussi par une certaine constance du prix de gros.

Cependant, on a enregistré durant cette période, une augmentation très marquée du prix des actions, ayant presque quadruplé entre 1920 et 1929. C'est dans ce contexte que, la Réserve Fédérale (FED), dans le but de ralentir cette hausse vertigineuse des prix des actions, avait décidé de relever les taux d'intérêt (voir tableau 3). Mais seulement, contrairement aux attentes des autorités monétaires américaines, ces taux d'intérêt plus élevés avaient eu pour effet de baisser sensiblement les dépenses dans les achats des biens immobiliers, automobiles et autres biens durables (pourtant en plein essor et moteur de la croissance durant cette période), réduisant par la suite la production (dans les secteurs qui connaissaient le plus gros volume d'investissements).

Cette réduction des dépenses a par la suite conduit à une baisse progressive des prix, provoquant des anticipations baissières des prix des actions (les investisseurs ayant perdu toutes certitudes sur les bénéfices futurs), et débouchant sur le Krach du « jeudi noir ».

Les incertitudes sur les bénéfices futures, et la chute des prix, ont à leur tour conduit les consommateurs et les entreprises à retarder leurs achats de biens durables, ce qui a sans doute débouché sur la baisse de la production réelle aux EtatsUnis dès la fin de l'année 1929, et à une spirale déflationniste, à la base de faillites d'entreprises, et de vagues de licenciements.

Dans le même temps, les difficultés des banques à recouvrer leurs prêts, avaient elles aussi provoqué de grosses faillites bancaires, débouchant sur une profonde crise de confiance entre les institutions bancaires encore viables. Ce qui a eu pour effet de resserrer davantage les crédits, avec pour conséquence la chute de

34 « La grande dépression », ( http://www.wikipédia.org/wiki/grande_dépression)

la consommation et de la production réelle, débouchant sur la grande dépression les années qui ont suivi.

Plusieurs économistes, dont notamment Milton FRIEDMAN et Anna SCHWARTZ, insistent sur le fait que la grande dépression a été causée par la contraction monétaire consécutive aux politiques restrictives de la FED.

Si en effet, la FED avait effectivement joué son rôle de prêteur en dernier ressort, les banques ne seraient pas tombées en faillites, et ainsi, la crise économique consécutive à la panique bancaire, aurait pu être évitée.

Ainsi, d'après les monétaristes, c'est la politique restrictive de la FED qui était à l'origine non seulement du krach boursier, mais aussi, et plus gravement, des crises bancaires qui ont débouché sur la crise économique. En effet, c'est en freinant la réalisation de l'activité économique par le coût excessif de crédits, que la consommation a sensiblement baissé, que les investissements ont progressivement commencé à disparaître, et que les entreprises ont cessé de fonctionner. C'est de là que la crise s'est remarquablement aggravée, pour déboucher sur la grande dépression.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille