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Contribution à  l'audit environnemental et social du projet participatif et décentralisé de sécurité alimentaire dans les communes rurales de Birnin Lallé et Ajekoria (Dakoro/Maradi/République du Niger)

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par Laouali SOUMAILA
Ecole Nationale des Eaux et Forêts - Inspecteur des Eaux et Forêts (bac + 5) 2002
  

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4.1.1. Aspects juridiques

Cette partie va traiter des textes de lois, décrets et conventions qui sont concernés par l'exécution des activités du PDSA/BA.

> Les lois

La politique nationale en matière d'environnement est corroborée par la loi 98-56 du 29 décembre 1998 portant loi cadre relative à la gestion de l'environnement. Cette loi traite de plusieurs secteurs, notamment le secteur rural (agriculture, élevage, environnement). Elle fait état, en ses articles 27 et 31, de deux instruments fondamentaux de gestion de l'environnement pour le Niger qui sont : le Plan National de l'Environnement pour un

Développement Durable (PNEDD) et les études d'impact sur l'environnement. Cette loi fait obligation au Gouvernement d'élaborer le PNEDD et de le réviser tous les cinq ans et rend obligatoire, aussi, la réalisation des EIE pour tout projet, programme ou activités de développement qui, par l'importance de leurs dimensions ou leurs incidences sur les milieux naturel et humain, peuvent porter atteinte à ces derniers.

> Les décrets

Il s'agit entre autres :

- Décret n°2010-115/PCSRD/MEE/LCD du 1er avril 2010 déterminant les attributions
du Ministère de l'Eau, de l'environnement et de la lutte contre la désertification ;

- Décret n°2010 - 540 /PCSRD/MEE/LCD du 8 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement du Bureau d'Evaluation Environnementale et des Etudes d'Impact (BEEEI) du Ministère de l'Eau, de l'Environnement et de la Lutte Contre la Désertification et déterminant les attributions du Directeur ;

- Décret n°2000-397/PRN/ME/LCD du 20 octobre 2000 portant sur la procédure administrative d'évaluation et d'examen des impacts sur l'Environnement

- Décret n°2000-398/PRN/ME/LCD du 20 octobre 2000 déterminant la liste des activités, travaux et documents de planification assujettis aux études d'impacts sur l'Environnement

- Ordonnance n° 97-001 du 10 janvier 1997 portant institutionnalisation des Etudes d'Impact sur l'Environnement

> Les conventions internationales

Il s'agit des différentes conventions et protocoles, notamment :

- la Convention sur la diversité biologique, dans son article 14, « Études d'impact et réduction des effets nocifs », précise que : « Chaque Partie contractante, dans la mesure du possible et selon qu'il conviendra :

v' Adopte des procédures permettant d'exiger l'évaluation des impacts sur l'environnement des projets qu'elle a proposés et qui sont susceptibles de nuire sensiblement à la diversité biologique en vue d'éviter et de réduire au minimum de tels effets, et, s'il y a lieu, permet au public de participer à ces procédures.

v' Prend les dispositions voulues pour qu'il soit düment tenu compte des effets sur l'environnement de ses programmes et politiques susceptibles de nuire sensiblement à la diversité biologique » ;

- la Convention sur les changements climatiques, dans sa section Engagement, précise à l'article 4, alinéa f, « que les parties signataires tiennent compte, dans la mesure du possible, des considérations liées aux changements climatiques dans leurs politiques et actions sociales, économiques et environnementales et utilisent des méthodes appropriées, par exemple des études d'impacts, formulées et définies sur le plan national pour réduire au minimum les effets préjudiciables à l'économie, à la santé publique et à la qualité de l'environnement des projets ou mesures qu'elles entreprennent en vue d'atténuer les changements climatiques ou de s'y adapter » ;

- la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification préconise la promotion de nouveaux moyens d'existence et d'amélioration de l'environnement (Article 10.4).

4.1.2. Ancrage institutionnel

Au plan institutionnel en matière de protection et gestion de l'environnement, le gouvernement du Niger a créé le Ministère de l'Eau, de l'Environnement et de la lutte contre la désertification (ME/E/LCD), et par décret n°2010-115/PCSRD/ME/E/LCD du 1er avril 2010, il a définit les attributions du ME/E/LCD. Le ME/E/LCD est chargé, en relation avec les autres Ministères techniques concernés par un projet, de l'élaboration et de la mise en oeuvre de la politique nationale en matière de l'eau, d'assainissement, d'environnement et de lutte contre la désertification conformément aux orientations définies par le Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD). Pour accomplir ses missions, le ME/E/LCD est organisé selon le décret n°2010-116/PCSRD/MEE/LCD du 1er avril 2010, en administration centrale, des services déconcentrés et des services rattachés.

Pour le respect de la procédure en matière d'évaluation environnementale, il a été créé sous tutelle du ME/E/LCD, un bureau d'évaluation environnementale et des études d'impacts (BÉEÉI) avec rang de Direction nationale.

En effet, le BÉEÉI est la structure responsable de la procédure administrative d'évaluation et d'examen des impacts d'un projet sur l'environnement, et est créé par ordonnance n°97-001 du 10 janvier 1997 portant institutionnalisation des études d'impacts au Niger. L'organisation et le fonctionnement du BÉEÉI ainsi que les attributions de son directeur sont définis dans le décret n°2010-540/PCSRD/MEE/LCD du 08 juillet 2010. Le BÉEÉI représente un organe d'aide à la décision en matière d'évaluation environnementale au Niger. Il a compétence au plan national, sur toutes les activités, projets, programmes ou plans de développement pour lesquels une ÉIE est obligatoire ou nécessaire conformément aux dispositions de la loi n°98-

56 du 29 décembre 1998, notamment le décret n°2010-540/PCSRD/MEE/LCD du 08 juillet 2010. En effet, le BÉEÉI a rang d'une direction nationale et dispose des représentations régionales qui sont logées au sein des directions régionales de l'environnement.

> Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable (CNEDD)

Créé par Décret n°96-004/PM du 9 janvier 1996 modifié et complété par le décret 2000- 272 PRN/PM du 04 aoüt 2000, le Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable (CNEDD) est un organe délibérant qui a pour mission d'élaborer, de faire mettre en oeuvre, de suivre et d'évaluer la mise en oeuvre du Plan National de l'Environnement pour un Développement Durable (PNEDD). Il est surtout chargé de veiller à la prise en compte de la dimension environnementale dans les politiques et programmes de développement socio-économique du Niger. Il est rattaché au cabinet du Premier Ministre et le Directeur de Cabinet assure la présidence. Pour assurer ses fonctions d'organe national de coordination, le CNEDD est doté d'un Secrétariat Exécutif qui, lui-même est appuyé au niveau central par des commissions techniques sectorielles créées par arrêtés du Premier Ministre et au niveau régional par des conseils régionaux de l'environnement pour un développement durable. A ce titre, le CNEDD à travers son Secrétariat Exécutif est régulièrement consulté pour donner des avis sur les rapports d'Etudes d'impact sur l'environnement et sur tout dossier de projet, de programme et de plan en cours d'élaboration pour les différents secteurs de l'environnement.

> Les autres ministères et organisations non gouvernementales

D'autres structures ministérielles ont institué en leur sein des cellules internes de gestion sectorielle de l'environnement chargées du dossier des études d'impact relatives à leur domaine. C'est le cas entre autres du service central des études économiques et d'impact sur l'environnement de la Direction Générale des Travaux Publics du Ministère de l'Equipement, du service des établissements classés insalubres et incommodes du Ministère des Mines, du service central de l'hygiène et de l'assainissement de la Direction de l'Urbanisme et de la Direction de l'Hygiène Publique et de l'éducation pour la santé du Ministère de la Santé Publique. Ces derniers apprécient les impacts potentiels des projets et programme d'autres promoteurs sur leurs secteurs respectifs en collaboration avec le BEEEI.

A ces structures de l'Etat, s'ajoute des organisations non gouvernementales nationales et internationales font la vulgarisation, et la promotion de l'utilisation de l'étude d'impact comme outil d'aide à la décision. Parmi ces structures de la société civile. On note, entre autres, l'Association Nigérienne des Professionnels en Etudes d'Impact Environnemental

(ANPEIE) et au plan international, l'Ambassade du canada (a travers le Fonds d'Appui a la lutte contre la pauvreté), la SNV (Organisation néerlandaise pour le développement) et CARE International à travers leurs représentions au Niger.

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