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Contribution à  l'audit environnemental et social du projet participatif et décentralisé de sécurité alimentaire dans les communes rurales de Birnin Lallé et Ajekoria (Dakoro/Maradi/République du Niger)

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par Laouali SOUMAILA
Ecole Nationale des Eaux et Forêts - Inspecteur des Eaux et Forêts (bac + 5) 2002
  

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4.1.3. Procédure nationale

Selon l'article 4 du décret n°2000-397/PRN/ME/LCD du 20 octobre 2000, la

procédure administrative d'évaluation et d'examen des études d'impact sur l'environnement est déclinée en sept (7) étapes (cf. annexe 3).

 

Les acteurs :

 

Selon l'article 5 du Décret, Sont considérés comme acteurs principaux de l'EIE : - le responsable (promoteur ou requérant) du projet ;

- l'Autorité compétente ici le Ministre chargé de l'Environnement à travers le Bureau d'Evaluation Environnementale et des Etudes d'Impact (BEEEI),

- le Ministère de tutelle du projet,

- la population locale directement affectée par le projet.

Les acteurs, autres que ceux indiqués à l'article 5 ci-dessus cité, sont :

- Le Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable (CNEDD), - les Autorités relevant du domaine du projet dont l'avis est nécessaire,

- les organismes de financement directement impliqués dans le projet ou programme,

- les autorités locales et le public intéressé à travers les organisations de protection de l'environnement.

Ces acteurs ne participent pas systématiquement à l'EIE mais leur avis peut être nécessaire au cours des différentes étapes de l'EIE ou de la mise en oeuvre du projet.

CHAPITRE V : PRESENTATION DU PROJET ET DE SES COMPOSANTES

5.1. Analyse de l'état initial de l'environnement de la zone d'étude

La situation environnementale du département de Dakoro et particulièrement celle de la zone d'intervention du projet est caractérisée par une dégradation quasi généralisée des ressources naturelles du fait de sa localisation en marge du désert (amenuisement du couvert végétal, dégradation structurelle des terres de cultures, formation des croûtes indurées ou glacis et des cordons dunaires,...). Les conséquences qui en résultent sont entre autres une faible performance de production agricole et pastorale. Cette situation est aggravée par des sécheresses récurrentes couplées aux mauvaises pratiques anthropiques et au phénomène des changements climatiques

5.1.1 Milieu biophysique

La Région de Maradi fait partie des huit (8) régions qui composent le Niger. Elle est située dans la partie centre-sud du territoire national et couvre une superficie de 41.796 km2 soit 3% environ du Territoire national.

Cette région comprend six (6) départements dont celui de Dakoro et 47 communes dont 38 rurales.

Le département de Dakoro, qui abrite la zone d'intervention du projet PDSA/BA (communes rurales de Birnin Lallé et Ajékoria), est situé dans la partie septentrionale de la région de Maradi. Il est compris entre 13°45' et 15°30' de latitude Nord et 06°15'et 7°45' de longitude Est. Il couvre une superficie de 17.670 km2 soit 42,28% de la superficie de la région et 1,48% du territoire national.

Carte 1: situation géographique de la zone d'intervention du projet


· Conditions cimatiques

La zone d'intervention du PDSA est caractérisée par un climat type semi aride au Nord et sahélo saharien au Sud avec une pluviométrie moyenne de 200 à 300 mm au Nord et de 300 à 400 mm au Sud. Il est caractérisé par trois grandes saisons :

v' la saison sèche et froide de novembre à février où la température minimale est inférieure à 15°C ;

v' la saison sèche et chaude de mars à mai marquée par des hautes températures pouvant excéder les 40°C ;

v' la saison pluvieuse de juin à octobre où l'on enregistre des températures très variables. Le graphique ci-après présente la situation des postes pluviométriques de Dakoro et Ajékoria.

Graphique 1: Situation pluviométrique (mm) des six (6) dernières années.

Source : Poste d'observation météorologique de Dakoro, 2011.

Le régime annuel des vents est ainsi caractérisé par l'alternance de :

- l'harmattan ou vent des Alizés du Nord qui souffle pendant les mois de novembre à février, suivant une direction Est - Quest. Ce vent très desséchant, occasionne des déplacements importants de sables et de poussières qui sont à l'origine de l'ensablement des mares ;

- la mousson ou vent du Golfe de Guinée qui souffle de mai à octobre. Ce vent est chargé d'humidité et est porteur des précipitations.

La rencontre de ces deux masses d'air (l'harmattan et la mousson) créent des actions érosives néfastes dont les impacts sont directement ressentis sur le terrain, notamment à travers l'ensevelissement des jeunes pousses, le déracinement des espèces ligneuses et le transport intense des particules du sol qui aboutissent à la formation des dunes de sable. Ce phénomène est à la base de l'ensablement des terres de cultures, des points d'eau et autres infrastructures d'importance socio-économique ; ce qui contribue de façon directe ou indirecte à l'accroissement de l'insécurité alimentaire dans la zone d'intervention du PDSA.

L'insolation est très forte et est due principalement à la nature du climat (semi aride au sud) marquée par des températures très élevées (45°.C à l'ombre).

· Sols

Au plan pédologique, trois types de sols sont rencontrés dans la zone d'intervention du

PDSA, en fonction de leur géomorphologie et conditions climatiques. Il s'agit :

- des sols ferrugineux tropicaux : Ils occupent d'importante superficie et couvrent

pratiquement la partie sud de la vallée de la Tarka ;

- des sols isohumiques : Ces sols appartenant au grand erg de la zone pastorale, sont
pauvres en matières organiques, peu structurés et très sensibles à l'érosion éolienne ;

- des sols hydromorphes : Ils sont localisés dans les dépressions limono argileuses (vallées) engorgées d'eau en saison de pluie, favorisant ainsi par endroits la formation des mares à régime semi permanente et permanente (Vallée de la Tarka et celle de Goulbi N'Kabba) et plusieurs autres bas fonds, avec une fertilité moyenne favorable aux cultures irriguées (cultures de contre saison).

Ces sols jouent un rôle primordial dans la vie socioéconomique des communautés des sites d'intervention du PDSA. En effet, ils constituent le socle sur lequel se pratique de l'agriculture et de l'élevage qui sont les deux principales activités socioéconomiques des populations de la zone.

· Ressources en eau

Les ressources en eau dans la zone d'intervention du PDSA, sont constituées des eaux souterraines et des eaux de surface.

- Eaux souterraines

Les communes de Birni lallé et Adjékoria sont situées dans le bassin d'Illumenden, à l'image de l'ensemble du département de Dakoro. Le contexte géologique est ainsi caractérisé pour l'essentiel par des formations sédimentaires d'age crétacé au quaternaire, reposant sur des terrains précambrien et du primaire formés de roches anciennes et granitiques. Dans ces communes, deux familles d'aquifère s'identifient, à savoir : les nappes alluviales qui sont captées et exploitées à travers des puits cimentés et puisards, et les nappes fossiles profondes captées par les forages et exploitées soit par un système mécanisé (pompe à motricité humaine et pompe électrique), soit à travers de contre-puits.

sf Les nappes alluviales localisées : Il s'agit des nappes localisées dans les Koris et les périphéries des mares. La géologie est constituée essentiellement des alluvions récentes contenant les matériaux sableux du quaternaire. Ces nappes sont alimentées par les eaux de pluies et de ruissellement. Les réserves sont très limitées et dépendent des aléas climatiques. La profondeur de la nappe est généralement faible (2 à 8 m). La

qualité des eaux de ces nappes est mauvaise ou moyenne, compte tenu des risques de pollution en présence (faible profondeur).

v' Les nappes fossiles profondes : Il s'agit notamment des nappes du continental intercalaire. C'est un immense aquifère multicouche, avec une nappe phréatique saturant les terrains du faciès de Farak et une nappe sous pression dans ceux du faciès du Tégama.

? La nappe des grés de Farak : C'est une nappe à plusieurs niveaux aquifères constitués par des intercalaires finement gréseuses dans une masse argilo-siliceuse saturée d'eau. Les variations latérales de faciès font d'elle, une nappe complexe avec des côtes piézométriques bien diversifiés (les puits ne captent pas le même niveau perméable) et sa productivité est dans la majorité des cas médiocre (les aquifères captés par puits).

? La nappe des grés du Tégama : C'est une nappe captée par des forages qui ont de crépine entre 140 et 230 m de profondeur.

Les eaux de cette nappe profonde, présentent des bonnes caractéristiques physicochimiques. Cependant, un dépassement de teneur en nitrate et en fer par rapport aux normes de potabilité des eaux de consommation admises par l'OMS (normes en vigueur au Niger), a été observé sur certains ouvrages : Adjékoria, Guidan Moussa Koundou et Sodani.

Les eaux de surface :

Elles sont essentiellement constituées par des mares saisonnières (carrières et petites dépressions) qui s'assèchent 2 à 4 mois après la saison des pluies, et des koris (cours d'eau temporaires). Plus d'une trentaine de mares d'importance variable ont été identifiées dans les communes de Birni Lallé et Adjékoria (diagnostic des PDC). Ces eaux de qualité mauvaise pour la consommation humaine sont utilisées pour l'abreuvement du bétail, la construction des habitations, les cultures maraichères et dans certains cas pour la consommation humaine compte tenu du faible taux de couverture des besoins en eau dans la plupart des villages des deux communes.


· Ressources végétales

Très éparses et dégradées, les formations forestières des sites du PDSA sont des steppes peu arborées, arbustives et herbeuses présentant une succession de bandes nues et de bandes plus ou moins boisées. De façon générale, la physionomie et la composition de la végétation sont le reflet des conditions pédologiques et climatiques de la zone sahélienne et sahélo-

saharienne. En effet, le potentiel ligneux et herbacé dans la zone d'intervention du PDSA, varie en fonction des types de sols, et est ainsi marqué par une grande hétérogénéité. C'est ainsi qu'on rencontre sur les sols dunaires une végétation correspondant à une steppe herbeuse ou peu arborée. Sur les dunes à larges ondulations, on rencontre une steppe arbustive à peuplement de Faidherbia albida tandis que sur les sols ferrugineux s'identifient les steppes herbeuses. Parmi, les espèces ligneuses rencontrées dans ces formations, on note essentiellement : Faidherbia albida, Acacia senegal, Acacia raddiana, Balanites aegyptiaca, Ziziphus mauritiana, Boscia senegalensis, Maerua crassifolia, Sclerocaria birrea, Bauhina rufescens, Guera senegalensis, Combretum glutinosum, Pilostigma reticulatum et Calotropis procera. Cette dernière espèce joue un rôle essentiel dans la fermeture des toitures des maisons et dans la constitution des supports des greniers

La couverture herbacée est caractérisée principalement de : Panicum turgidum, Cenchrus biflorus, Aristida mutabilis, Andropogon gayanus et eragrostis tremula

Cependant, force est de constater que ces maigres ressources végétales (ligneuse et herbacées) sont soumises à une dégradation progressive, sous l'effet conjugué des coupes abusives, du surpâturage, de la progression des activités agricoles et des effets du changement climatique, au point où elles ont perdu une grande partie de leur potentiel végétal. Ce qui est à l' origine de l'accentuation des phénomènes d'érosion éolienne et hydrique avec comme corolaire une baisse continuelle des productions agricoles et pastorales. Conséquence, les populations deviennent de plus en plus vulnérables aux effets qui en sont induits.

· Ressources fauniques

La faune a complètement disparu dans la zone d'intervention du PDSA. Cet état de fait est essentiellement du aux sécheresses récurrentes et au braconnage. Toutefois, selon les informations recueillies auprès des populations locales, les seules espèces qu'on rencontre rarement, sont les lièvres (Lepus capensis), les écureuils (Xerus erythropus), des reptiles (serpents, varans, caméléons et lézards) et des oiseaux (canard d'eau, hérons gardes boeuf).

5.1.2 Milieu humain

· Population

Selon les données statistiques de l'INS de 2008, la population des communes d'intervention du PDSA, notamment la commune de Birni Lallé et celle d'Adjékoria, est estimée à 73.979 habitants, dont 37.124 hommes (50,18%) et 36.855 femmes (49,81%). Les jeunes représentent plus de 60% des effectifs des populations.

Les ethnies qui composent la population des communes d'intervention du PDSA sont principalement les Touaregs, les Haoussas et les Peulhs. Le haoussa est la langue la plus parlée dans ces communes (Birni Lallé et Adjékoria). Toutes ces ethnies vivent en parfaite harmonie et entretiennent des bonnes relations d'entraide et de solidarité.

Les principales caractéristiques de la population de ces communes d'intervention du PDSA (Birni Lallé et Adjékoria), sont :

- une population essentiellement rurale (95%) ayant pour principales activités l'agriculture et l'élevage ;

- plus de 60% de la population active est jeune à l'instar de l'ensemble du département de Dakoro ;

- une concentration très marquée de la population dans les chefs lieux des communes ;

- l'exode rural est fortement pratiqué par les bras valides dans les communes de Birnin Lallé et Adjékoria.

· Activités socioéconomiques

L'agriculture et l'élevage constituent les principales activités socio-économiques des populations des communes d'intervention du PDSA/Dakoro. Néanmoins, on note un dynamisme de certaines activités telles que : le commerce et l'artisanat, qui contribuent de façon significative à l'économie des populations concernées par le PDSA, malgré le caractère informel et le manque d'organisation de ces secteurs.

· Agriculture

L'agriculture est considérée à juste titre comme la première activité socio-économique des populations des communes d'Adjékoria et Birni Lallé (zone d'intervention du PDSA/Dakoro) et occupe plus de 90% de la population active. Cette agriculture est largement dominée par des cultures céréalières et légumineuses sous pluie (mil, sorgho, arachide et niébé) et quelques cultures de rente (gombo, sésame et oseille) pratiquées pour la plupart des cas par des femmes aux abords des villages et campements. Le type de cultures dominant dans la zone du PDSA est l'association. En effet, on note des associations mil-niébé-sorgho, mil-niébé et mil-sorgho. Le système cultural est largement dominé par la persistance des pratiques traditionnelles. Cette activité agricole pratiquée de façon traditionnelle sur l'ensemble des communes d'intervention du PDSA, se fait avec un outillage rudimentaire pendant la saison pluvieuse. C'est une'agriculture pluviale de type extensif, du fait de la nature des sols et des moyens dont disposent les agriculteurs.

Selon les informations reçues des populations locales, les champs sont essentiellement acquis par héritage. Mais d'autres modes d'acquisition existent, notamment l'achat et le don.

Néanmoins, l'agriculture de façon générale dans le département de Dakoro, se heurte ces derniers temps à d'énormes contraintes qui sont entre autres :

" l'insuffisance des pluies et leur mauvaise répartition dans le temps et l'espace (aléas climatiques) ;

" le faible niveau de modernisation de l'agriculture ;

" l'appauvrissement des terres de cultures dü au manque d'apports en matières organiques et minérales ;

" la dégradation continue de l'environnement physique ;

" l'insuffisance des terres de cultures suite à la croissance démographique, avec comme conséquence la surexploitation des sols ;

" l'insuffisance des ressources humaines, matérielles et financières ;

" la persistance des ennemis de cultures.

· Elevage

Le département de Dakoro est reconnu comme une zone à vocation pastorale en raison des conditions agro-climatiques favorables aux pâturages et la tradition pastorale de la majorité de la population. Globalement, dans le département de Dakoro, le bétail est composé des bovins, ovins, caprins, asins, camelins et équins. En rapport avec la mobilité des hommes et des troupeaux, on distingue trois grands systèmes d'élevage dans le département de Dakoro :

· le système nomade : Il est pratiqué par les éleveurs peulhs et touaregs. C'est un mode d'élevage exclusivement extensif fondé sur l'exploitation des pâturages naturels de la zone pastorale et des migrations transitoires vers le sud ;

· le système transhumant dans lequel les éleveurs maintiennent leurs animaux à proximité d'un point d'attache (village ou point d'eau pastoral) pendant une partie de l'année et déplacent tout ou une partie des troupeaux pour profiter des meilleures conditions d'affouragement ;

· le système sédentaire. Il est le système dans lequel les animaux sont gardés à proximité des villages toute l'année. Ce système suppose que les zones de pâture sont accessibles à proximité et/ou que des résidus agricoles ou des sous-produits soient disponibles en quantité suffisante pour compléter la ration des animaux en saison sèche.

Dans la zone d'intervention du PDSA, il existe des aires et couloirs pastoraux délimités par la Commission Foncière Départementale (COFODep). Cependant on assiste aujourd'hui à un amenuisement de plus de plus grand de ces espaces en raison de l'extension des champs de culture. En outre, pour l'abreuvement des animaux dans le département de Dakoro, deux types de points d'eaux sont utilisés :

- les eaux de surface (mares) largement tributaires de la pluviométrie ;

- et les nappes souterraines exploitées par des puisards.

L'élevage constitue une source importante de devises pour l'économie locale et régionale à travers les revenus qu'il génère pour les populations, grace à la vente du bétail sur pied, le lait et le beurre. Le secteur de l'élevage est donc vital pour tout le département de Dakoro et l'on peut relever des aspects très favorables à son développement, à savoir :

- l'existence d'une zone pastorale qui mérite d'être préservée et aménagée pour permettre au système traditionnellement pratiqué de se développer ;

- l'existence des mares qui méritent d'être aménager pour permettre l'abreuvement du bétail ;

- la forte intégration de l'agriculture à l'élevage dans les zones agropastorale et agricoles, permet une bonne mise en valeur des mares ;

- l'existence des couloirs de passage, permet une meilleure mise en valeur des mares.

Malgré les avantages et les perspectives qu'offre l'élevage, il est cependant confronté à des problèmes qui constituent les goulots d'étranglement de son développement, parmi lesquelles on peut citer, entre autres :

- la dégradation des aires de pâturage ;

- le déficit quasi-chronique du potentiel fourrager ;

- le manque des actions d'aménagements des mares, accentue le problème d'abreuvement du bétail ;

- l'insuffisance des produits zootechniques et vétérinaires nécessaires à la santé animale ;

- la fréquence des épizooties entraîne une mortalité non négligeable du bétail. En effet, les

principales maladies dont souffrent le bétail dans le département de Dakoro, sont : la

fièvre aphteuse chez les bovins, la clavelée et la pasteurellose chez les ovins et les caprins.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote