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Organisation de l'espace agropastoral d'un terroir saturé pour une gestion durable des ressources naturelles: cas de Laà¯ndé Karéwa au Nord Cameroun

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par Borgoto DAOUD
Université de Dschang - Ingénieur agronome 2008
  

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2.1.2.3 Etudes sur la dynamique spatiale

Dans

l e

l' auteur, l'analyse de la gestion des ressource s naturelles r ural, nécess ite une art iculation e ntre le fon ctionnement

s ressource

son article, Denise (1 9 97) menti onne que le s sociétés rurales organisent la
mise en valeur de leur territoire par secteurs de production qui se différencient tant par
s naturell e s qu'ils produisent que par le ur mode d'exploitation. Pour
renouvelables sur un territoire
du systè me rural et l'espace

dan s lequel il s'inscrit ( fi gure 2.1).

So urce : Denis

Figur e 2.1 : Modélisation des rapports

e (1997)

entre le système rural et l'espace

s complémentaires.

(biophysi ques, techniques et

, des princ ipes d'organisation sp atiale au

Pour cela, l' auteur propose une démarche a s sociant deux analyse L'une qui va du fonctionnement des sous -systèmes s ociaux) à l eur inscription spatial e, et l'autre fonctionnement du système rural ( figure 2.2).

Source : Denise (1997)
Figure 2. 2 : Démarche d'analyse des rapports entre l'organisation spatiale et la
gestion des ressources renouvelables

Le point de départ de la démarche, co mmun aux deux types d'analyse, e st un état des lieux du territoir e. Celui-c i est réali sé par analyse des paysages, analyse c artographique, analyse de statistiques spati ales. Cet état permet de déterminer, par l' observation de terrain, les diffé rentes inscriptions sp atiales et l eur fonctionnement re spectif. L' expérience enseigne par exemple que tel arbre a besoin d'humidité et de sols p rofonds pour être vi goureux et qu'il ne pousse pas au-dessus de tant de mètres d' altitude. C ette connai ssance écol ogique permet de connaître la localisation p otentielle de l'arbre sur le territ oire et de formuler des hypothèses sur sa répartition spatiale. Denise (1997 ) précise que l'intégration de ces deux analyses complé mentaires p ermet de relier des motifs d'organisation sp atiale à des systèmes de mise en valeur du territoire. Le squels sont détermin és par des paramètres biophysiqu es et sociaux. Ce qui donne du s ens à ces motifs spati aux. Il conclut que dans une perspective de gestion durable du territoire qui nécessite l 'intégration des compétences disc iplinaires, une prise en compte des dynami ques spatial es permet d'expliciter des principes de mod élisation de la mise valeur de l'espace : processus b iophysique s et humain s, événeme nts et conséquences spatiales (Denise 1997).

en

Dans le même esprit, Toilli er (2008), souligne que dès 1 998, Madagascar a p rivilégié le s zonages, pour assurer le transfert de gestio n des ressources naturelles aux

populations locales. Mais ceux-ci sont conçus uniquement sur des préoccupations d'exploitation et de conservation de la ressource forestière. Les logiques d'occupation de l'espace par l'agriculture et l'élevage ne sont pas prises en compte. Les nouveaux modes de gestion ne correspondaient pas forcément aux modèles locaux préexistants. Par son étude, Toillier (2008) se propose alors de remettre au centre des préoccupations, les logiques d'occupation de l'espace par l'agriculture et de construction de ces territoires agri-forestiers. Elle suggère que la gestion et l'aménagement du territoire pourraient être des approches de résolution de l'antagonisme apparent entre les deux orientations environnement et développement. Ce qui l'amène à remarquer deux constats qui reconnaissent la nécessité de s'intéresser au contexte spatial des zones à protéger :

i) les forêts constituent l'un des éléments du paysage qu'il faut donc voir ces zones non pas comme des îlots mais comme les éléments d'un réseau

ii) les systèmes agraires et les écosystèmes forestiers sont reliés par des questions sur le sol et l'eau, sur la définition de concepts d'habitat, d'écosystème, de paysage.

Il s'agit donc pour Toillier, (2008) de s'intéresser à la gestion collective d'un territoire pour maîtriser un problème environnemental par une organisation de systèmes de culture dans un espace aménagé. L'approche spatiale a été choisie par l'auteur pour comprendre les logiques d'organisation des systèmes agraires locaux et discuter de leurs perspectives d'évolution. Sa démarche met un accent particulier sur la géographie rurale et l'agronomie pour comprendre le mode d'organisation et de gestion territorial. La source souligne à cet effet que la question de la compréhension des pratiques agricoles en liaison avec un problème environnemental se situe à l'interface entre géographie et agronomie. L'espace est traité comme support et conséquence des pratiques mais son rôle spécifique dans la gestion des ressources renouvelables reste à approfondir.

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