WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Contribution de l'audit interne à  la maitrise des risques de crédit dans une institution financière:cas de la BSIC Bénin SA

( Télécharger le fichier original )
par Eric et Raoufou SOGLOHOUN et OGOUBIHI
Université polytechnique internationale du Bénin - Technicien supérieur spécialisé 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II- contribution des études antérieures

Il s'agira ici d'exposer les points de vue des auteurs qui ont déjà eu à traiter du même thème et dont les objectifs peuvent nous aider à enrichir notre mémoire.

Narcisse SOGLOHOUN (2006) à travers son mémoire de fin cycle 2 à l'ENEAM (Ecole Nationale d'Economie Appliquée et de Management a montré :

Ø Importance du risque dans les opérations de crédit

Par essence, toute activité humaine comporte un risque dès lors qu'il y a un laps de temps qui sépare l'intention ou le démarrage de l'action de la réalisation effective de l'objectif fixé. Des aléas peuvent toujours survenir et mettre en cause l'intention exprimée ou l'activité démarrée.

Il en est de même pour l'activité commerciale en général et celle du banquier distributeur de crédit en particulier qui demeure une activité à grand risque.

A cet effet, notons que le risque que court le banquier provient de la nature de cette opération. Comme nous l'avions vu dans la notion du risque de crédit bancaire, le risque est un élément fondamental de l'opération de crédit. De plus, il trouve sa provenance dans le facteur ``temps'' qui à son tour implique la confiance du créditeur dans le crédité.

Le risque commun à tous les crédits, c'est que l'engagement pris par le débiteur ne soit pas respecté c'est-à-dire que le remboursement n'ait pas lieu.

En plus du caractère quelque peu universel de cette importance, il y a aussi l'aspect transactionnel de l'opération. A cet effet, le banquier en tant que commerçant cherchera à rentabiliser les fonds qui lui sont déposés. Il fera ainsi des prêts aux clients en manque de liquidités immédiates pour la bonne fin de leurs activités.

Etant donné que le profit croît à l'inverse de la sécurité, le banquier est tenu de prendre des risques grâce auxquels il pourra augmenter son profit.

Trop de sécurité implique qu'on ne prend pas de risques ; par conséquent, le profit diminue. Le risque apparaît ainsi comme un élément sine qua non de la vie des affaires. C'est une nécessité pour la réussite des affaires et des activités commerciales.

Malgré cette nécessité reconnue, le banquier doit-il prendre n'importe quel risque ? Quels sont ceux qu'il peut éviter et ceux qu'il ne peut pas écarter ?

Ø Corrélation entre risque et crédit bancaire

Quelles que soient les modalités adoptées ou les précautions prises, le banquier ne peut pas exclure les risques d'un crédit qu'il octroie. Tout ce qu'il peut faire, c'est de prendre des risques inévitables et de s'efforcer d'écarter ou du moins, de bien peser ceux qu'il pouvait éviter.

v Les risques inévitables

Trois types de risques sont qualifiés pour le banquier de risques inévitables ; ce sont ceux dont la survenance dépend des phénomènes aléatoires difficilement prévisibles au moment du contrat de crédit. Le banquier peut donc être excusé de les subir parce qu'il ne pouvait à l'avance s'assurer de leur survenance. L'opération du crédit, elle-même étant une activité à risques, ces risques sont qualifiés de normaux pour le banquier. Il s'agit de :

· La défaillance des débiteurs du crédité

Au moment de l'ouverture d'un crédit, ni le crédité, ni le banquier (créditeur) ne pouvait prévoir la faillite des débiteurs du crédité. Le banquier qui le sait n'accordera jamais de crédit car, si les débiteurs du crédité sont effectivement défaillants, il est clair que ce dernier ne pourra plus rentrer en possession de ses fonds qui lui permettront de rembourser en retour le banquier.

· Une autre destination donnée au crédit obtenu

L'argent pouvant servir à tout règlement, un crédité malhonnête peut facilement détourner un crédit de sa destination initiale. Si tel était vraiment le cas, le remboursement ne sera plus assuré à l'échéance. Pour lutter contre ce risque, les banquiers pensent adopter une politique de suivi de crédit en vue d'assurer la conformité entre l'objet du crédit et l'utilisation qui en est faite.

· La fluctuation des prix des marchandises

L'instabilité des taux de change, l'inflation et la conjoncture économique peuvent faire varier le prix des marchandises formant la base d'un contrat de crédit. Cette variation vient fausser les calculs sur la base desquels le banquier avait donné son accord. Par conséquent, la promesse du crédité se trouve aussi faussée. Le banquier ne pourra plus rentrer dans ses fonds à l'échéance convenue.

v Les risques à éviter

Les risques à éviter sont ceux qui découlent des activités ou situations présentant une grande incertitude. Etant donné que le risque aussi provient des incertitudes qui peuvent survenir, trop d'incertitudes ne peuvent avoir comme effet que des risques énormes. Face à des cas de crédit pareils, le banquier doit savoir éviter de s'engager. Nous avons trois cas à savoir :

· Le client dispose déjà d'importants concours chez d'autres banquiers

Avant de donner son accord pour une demande de crédit, un bon banquier doit chercher à savoir si son client n'a pas déjà obtenu de concours bancaires ailleurs. Cela lui permettrait d'éviter que son argent ne soit utilisé à rembourser d'autres dettes. Si malgré un cas d'endettement excessif ailleurs, le banquier accorde le crédit, il prend un risque anormal.

· Le client n'est pas en règle vis-à-vis du fisc

Lorsque le client n'est pas en règle vis-à-vis du fisc, le banquier peut le savoir grâce aux documents comptables qui lui seront présentés. Accorder un crédit malgré cette irrégularité, c'est prendre des risques anormaux, car les chances de remboursement sont trop faibles.

· La marchandise, objet du contrat est spéculative

Une marchandise est spéculative lorsque son écoulement peut être contrôlé par une ou plusieurs personnes dans le but d'aggraver ou de provoquer sa pénurie. Un crédit bancaire ne saurait être accordé pour le financement d'une telle activité.

En somme, il faut rappeler qu'aucun crédit bancaire n'est exempt de risque. De plus, l'octroi de crédits est l'une des principales activités bancaires. Par conséquent, le banquier chargé de les distribuer doit pouvoir les identifier clairement afin de mieux apprécier l'ampleur des risques à courir.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire