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Essai sur la Politique budgétaire en RDC

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par Pierre Anicet Ngalamulume Katubadi
Université de Kinshasa - Licence en économie monétaire 2008
  

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L'excès des dépenses sur les recettes antérieures est à la base de la dynamique keynésienne d'économie d'endettement. Le déficit public est donc tout à fait normal dans ce cadre.

La dépense publique engage un phénomène de multiplication qui la légitime quelque soit sa forme (valeur du multiplicateur budgétaire lors d'une hausse des dépenses non couverte par les impôts) :

1

(1-c) : pour une baisse des impôts sans baisse des dépenses ;-le multiplicateur fiscal : c

(1-c)

La multiplication crée toujours un montant d'épargne égal à la dépense initiale engagée. Le déficit peut donc être financé « ex-post ».

Dans une approche circuiliste, on peut aller jusqu'à dire que le déficit est un « mythe » car il suppose une approche comptable et statique alors que l'activité de l'Etat est un pari sur l'avenir comme toute activité économique.

3. Le déficit permet l'euthanasie des rentiers et de favoriser le comportement d'entreprise.

Paradoxalement pour Keynes, le déficit budgétaire est un moyen de l'allocation des richesses vers les entrepreneurs plutôt que vers les rentiers.

En favorisant la croissance et l'inflation, le déficit fait baisser les taux d'intérêt réels acquittés sur la dette publique et pour toutes les dettes.

D'autre part, l'Etat peut agir sur ces taux pour diminuer la valeur de sa dette (ou la monétiser). Un comportement d'austérité budgétaire au contraire favorise la déflation et donc les rentiers au détriment des entrepreneurs.

C. Le rôle du déficit budgétaire dans le lissage du cycle

1) Le déficit comme stabilisateur automatique

Dans la perspective des politiques contra-cycliques des années 1950-1970, le déficit budgétaire est une arme passive, un mécanisme automatique. Les ressources des Etats sont en effet directement corrélées à l'activité économique (IRPP, TVA...).

Les dépenses sont souvent anti-corrélées par rapport au cycle (les dépenses sociales augmentent dans les phases de ralentissement).

Le déficit est donc nécessaire dans ces phases et l'excédant devrait aussi être automatique lors des phases expansives. Ce mécanisme permet le lissage du cycle économique.

2) Le déficit budgétaire comme instrument de politiques discrétionnaires

Le gouvernement peut aussi décider d'une politique discrétionnaire en modifiant les principes de la fiscalité en l'alourdissant ou en l'allégeant. Le déficit budgétaire n'est une arme que dans ce cas là car il est choisi.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus