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Essai sur la Politique budgétaire en RDC

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par Pierre Anicet Ngalamulume Katubadi
Université de Kinshasa - Licence en économie monétaire 2008
  

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Les conditions d'efficacité de ce choix sont définies par le modèle IS-LM. En règle générale, le déficit budgétaire n'est pleinement efficace que lorsqu'il est accompagné d'une politique monétaire expansive.

D. Les perturbations économiques des années 1970-1980 et la critique générale du déficit

Depuis les années 1970, la récession en faisant disparaître le cycle ne permet plus de compenser le déficit par un excédant. Le déficit conduit donc à un endettement croissant.

Cette conjoncture a mené à une critique de la dette publique et de l'activité de l'Etat qui la génère.

1. La conjoncture

La première véritable politique de déficit keynésien recherchée est un échec : la relance Mauroy rompt pour la première fois avec le dogme de l'équilibre budgétaire (loi de finance déficitaire). Le but recherché est clairement la relance de l'activité.

C'est un échec lié à deux problèmes :

Ø L'internationalisation des économies diminue la valeur du multiplicateur budgétaire, surtout si les autres pays ont une politique opposée.

Ø La crise n'est pas une crise de la demande. La relance budgétaire n'est donc pas adaptée et génère un endettement cumulatif du fait du maintien des taux de croissance en dessous du taux d'intérêt supporté par la dette. (13(*))

Le tournant de politique monétaire contraint la politique budgétaire.

Ø Le développement des thèses monétaristes entraîne l'adoption de politiques déflationnistes qui alourdissent le fardeau de la dette (manque de croissance, donc de ressources fiscales alors que le chômage augmente du fait de la désinflation compétitive et l'augmentation des taux réels).

Ø La critique friedmanienne porte essentiellement sur l'accompagnement des dépenses publiques lorsqu'elle est anticipée (ajustement des exigences salariales à l'inflation...), c'est donc l'idée d'autofinancement ex-post du déficit qui est remise en cause.

Ø Mais, de nouvelles constructions théoriques remettent en cause la légitimité même de l'endettement public, plus seulement de son financement inflationniste.

2. Les critiques « standard » du déficit

Le financement par impôt et le paradoxe de Laffer (effet sur l'activité), selon cette courbe bien connue, l'alourdissement du déficit de la pression fiscale (future), entraîne une diminution des recettes fiscales et de l'activité économique.

Le financement par endettement et les effets d'éviction : effets sur l'investissement privé et le commerce extérieur.

* 13 LLORCA Matthieu, opcit P. 178

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