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Problématique de la fondation épistémologique des sciences de la culture chez Ernst Cassirer

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par Marcellin Tibérius KALOMBO MBUYAMBA
Université catholique du Congo - Master  2011
  

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II.6. Conclusion

Pour un chapitre important comme celui-ci, la conclusion nous parait comme une introduction tant à l'ouverture à d'autres recherches sur la problématique de la scientificité des sciences de la culture, qui demeure encore jusqu'aujourd'hui, l'un des problèmes fondamental de l'épistémologie contemporaine.

En effet, comment aboutir au caractère scientifique d'une science qui ne traite que les productions de l'homme, ses vécus et ses traditions ? Les réponses à cette question ont constitué l'objet principal de ce chapitre, où nous avons analysé avec les procédures épistémologiques, les sciences de la nature et celles de la culture selon une perspective comparative. Dans ce sens, le premier volet a consisté à spécifier l'épistémologie ou encore de rechercher les conditions de possibilité de l'existence de chaque science. Nous avons vu que les deux sciences ont une spécificité propre différentes l'une de l'autre, un objet propre et un but propre. La meilleure façon de les spécifier était puisée dans l'analyse kantienne de la constitution et de la régulation des sciences. Si les sciences de la nature constituent leur propre objet d'étude, cela n'est pas le cas pour les sciences de la culture qui ont un objet constitué : l'homme et son histoire.

En outre, à travers la spécificité épistémologique de chaque science, la différence s'est vue au clair de part leur objet, leur but et leur méthode. En plus, la théorie de la conceptualisation présente encore un grand hiatus entre ces deux sciences. De ce fait, les concepts dans les sciences de la nature sont tout à fait différents de ceux des sciences de la culture. Par ailleurs, la grande séparation entre ces sciences, ne remonte pas seulement à l'analyse conceptuelle, mais plutôt à la couche la plus primitive de notre conscience, à la phénoménologie de la perception, où il ya déjà la séparation d'une part de la perception des choses et d'autre part de la perception de l'expression.

Cependant, le grand problème réside dans la fondation scientifique des sciences de la culture. En effet, Cassirer fonde la scientificité des sciences de la culture dans l'analyse des procédés logiques du concept et où il résout le fameux problème de l'unité de la science et de la diversité du savoir. Au reste, de nos jours, la science doit viser un seul objectif, celui d'avoir une vision unie dans les différentes façons d'appréhender le monde. Raison pour la quelle, le prochain chapitre se donnera pour tâche de rechercher les éléments pour une épistémologie de la coopération à l'ère de l'interdisciplinarité.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille