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Morbi-mortalité du diabete sucré chez l'adulte de Kisangani

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par Jean claude BANGA MSEZA
Université de Kisangani - docteur en médecine chirurgie et accouchement 2012
  

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3. Symptomatologie

On distingue 2 phases :

3.1. Phase préclinique

C'est la phase d'intolérance au glucose ; à ce stade la glycémie à déjà une valeur anormale, mais pas encore diabétique, l'insulinémie basale ou stimule basale ou stimulé est élevée en valeur absolue mais déjà insuffisante par rapport à la glycémie concomitante. Cette intolérance au glucose n'évolue pas toujours vers un diabète. On estime qu'en 10 ans 30% des sujets auront développé un diabète ; 30% seront restés intolérant et les 30% autres auront recouvré leur tolérance au glucose. Une fois s'installé, la maladie évolue rapidement ou non selon le cas. En effet, l'insulinémie continue à chuter et la glycémie et les acides gras libres à augmenter. La glucotoxicité liée à cette hyperglycémie chronique (par voie du glucosamine) et la lipotoxicité liée à l'accumulation des acides gras libres dans les muscles et les cellules â conduisent à des cercles vicieux qui probablement contribuent à aggraver progressivement la maladie. (15, 5, 24, 8)

Le début est insidieux. La maladie peut même rester asymptomatique pendant des années. Elle est souvent de découverte fortuite lors d'un bilan biologique ou lors de l'apparition d'une complication. Pour ces raisons, il faut impérativement la dépister par une mesure de la glycémie à jeun chez les sujets à risque.

Est à risque ; un sujet qui répond aux critères suivants :

- Antécédents familiaux de diabète de type 2.

- Obésité surtout androïde.

- Antécédents de diabète gestationnel ou macrosomie.

- La présence d'une autre affection cardiovasculaire

- Traitement par des médicaments diabétogènes.

En général, la polydipsie est le plus souvent méconnue. La glycosurie, également moins abondante que dans le type 1 peut favoriser des infections génitales (balatinite, vulvite) qui amènent souvent le malade à consultation. Toute infection gynécologique, tout prurit, toute cystite à répétition doit faire suspecter un diabète. (5)

V. PARACLINIQUE

Dans les urines il faut demander :

- Glycosurie : c'est un test imprécis, elle ne permet pas de poser ou d'exclure un diagnostic de diabète sucré. Actuellement son utilisation se limite aux diabètes de type 2 léger ainsi qu'au suivi des patients incapables de gérer une auto surveillance glycémique.

- Cétonurie : une cétonurie positive n'est pathologique qu'en présence d'une hyperglycémie. Par conséquent la cétonurie ne doit être recherchée qu'en cas d'une hyperglycémie persistante (plus de 12 heures) ou en cas de symptômes d'une décompensation diabétique.

Dans le sang :

- Glycémie

- Epreuve d'hyperglycémie provoquée orale (HGPO)

- Hémoglobine glyquée (ou glycatée)

- Insulinémie

- Peptide C

- Test au glucagon

- Dosage de fructosamine

Biopsie du quadriceps : on recherche l'épaississement de la membrane basale des capillaires en particulier chez les diabétiques âgés. (5)

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