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La fiscalité face aux enjeux du développement local : cas de la commune de Sèmè-Podji

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par Mahugnon Djidjoho / Tadagbé DJEBOU / VOYINTO
Faculté des sciences économiques et de gestion de l'université d'Abomey-Calavi (FASEG/ UAC ) - Bénin - Maà®trise es sciences de gestion 2012
  

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CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE L'ETUDE

Ce chapitre contient d'une part, le cadre théorique de l'étude et d'autre part la méthodologie de l'étude.

Section 1 : Cadre théorique de l'étude

Cette section présente d'une part, la problématique, les objectifs et les hypothèses de l'étude et d'autre part, la revue de littérature.

Paragraphe 1 : Problématique, Objectifs et Hypothèses de l'étude.

A- Problématique de l'étude.

Dans le souci d'asseoir les bases d'une démocratie de proximité, le Bénin a opté pour la décentralisation qui est un moyen d'impulser le développement local à travers une large participation des citoyens à la gestion des affaires de leurs Communes. La décentralisation appelle au changement de comportement des populations, qui désormais doivent apprendre à compter sur elles-mêmes.

Pour ce faire, la loi N° 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des Communes en République du Bénin a été votée et promulguée pour la mise en oeuvre du processus de décentralisation. Cette loi stipule en son article 1er que « la commune est une collectivité territoriale dotée de la personnalité juridique et de l'autonomie financière. Elle s'administre librement par un conseil élu dans les conditions fixées par la loi ». Cette même loi stipule à travers les articles 186 et 187 que : «Pendant une période de trois (3) ans à compter de la mise en place des organes des communes, l'Etat assure leur bon fonctionnement, en octroyant des subventions et des crédits spéciaux aux communes dont les ressources financières se révèlent insuffisantes pour l'équilibre de leur budget de fonctionnement... Ces subventions et crédits spéciaux doivent faire annuellement l'objet d'une inscription au budget » (article 186).

Ces dispositions répondent au souci du législateur de soutenir les communes dans leurs premières difficultés de fonctionnement. La même loi poursuit en précisant que : « La Commune qui, deux (02) ans après la suppression de la subvention de l'Etat, n'est pas en mesure de disposer des ressources financières propres pour son fonctionnement, peut faire l'objet d'une fusion, conformément aux dispositions de la présente loi » (article 187).

Cette nouvelle gestion de la cité par les communes elles-mêmes sous la tutelle de l'Etat à travers la Préfecture, exige des ressources suffisantes et disponibles pour couvrir les charges publiques.

Ainsi, le droit d'autonomie financière accordée aux collectivités décentralisées signifie théoriquement que la collectivité dispose d'un budget propre qu'elle est libre de gérer en définissant elle-même ses tarifs d'impôts locaux conformément à la loi et en ayant le libre choix de la détermination de ses dépenses. Aussi, les élus locaux ont-ils désormais la charge de la mobilisation des ressources financières suffisantes pour soutenir leur plan de développement local ?

Les exigences des populations paraissent justifiées si l'on considère que « le tiers de la population béninoise n'a toujours pas les moyens de faire face aux dépenses minimales de subsistance et qu'environ 60% des citoyens restent encore non alphabétisés. Une couche non moins importante de la population continue d'avoir des difficultés d'accès à l'eau potable, aux soins de santé et de sérieux problèmes de manque ou d'insuffisance d'infrastructures communautaires » (BIPEN 2002).

Face à un faible niveau de revenu national, à la faiblesse de l'épargne globale et à une insuffisance des ressources naturelles, les ressources sur lesquelles les collectivités locales comptent pour répondre aux besoins de financement de leur localité, sont-elles assurées de manière permanente et évidente ? Si non, quelles seront alors les ressources sur lesquelles elles doivent désormais compter dans l'environnement incertain que constituent les recettes de la section d'investissement ? L'équilibre du budget communal s'avère nécessaire et ceci partant d'un effort de ressources internes, celles qui dans l'état actuel de nos collectivités sont essentiellement fiscales.

De ce qui précède, il apparaît donc que la maîtrise des finances est une composante essentielle de l'autonomie financière accordée par le pouvoir central aux collectivités locales. Les élus locaux doivent faire asseoir dans leur localité une bonne politique fiscale basée sur la maîtrise des difficultés de la fiscalité locale et la recherche de solutions réalistes. Ainsi, le thème de recherche intitulé « La fiscalité face aux enjeux du développement local : cas de la Commune de Sèmè-Podji » nous permettra d'apprécier l'efficacité des recettes fiscales dans le budget de la Commune de Sèmè-Podji.

Les questions auxquelles nous tenterons de répondre tout au long de notre étude sont les suivantes :

1. Quelles sont les difficultés liées au recouvrement des recettes fiscales dans la Commune de Sèmè-Podji ?

2. Quelle est la contribution des recettes fiscales dans les recettes budgétaires de la commune ?

Toutes ces préoccupations faisant l'objet de notre étude ne manqueront pas de susciter ou d'attirer l'attention de plus d'uns, d'où l'intérêt de ce travail.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery