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Le consentement des états à  être liés par des traités au niveau international

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par Benjamin Kaninda mudima
Université de Kinshasa RDC - en vue de l'obtention d'une licence en droit public 2010
  

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Section 2. Création d'un traité international

La création d'un traité international passe par les voies suivantes, conditions cumulatives :

1. La négociation : les États sont représentés par des plénipotentiaires, individus qui sont dotés des pleins pouvoirs pour pouvoir négocier. Exemple : ministre des Affaires étrangères, le président de la République ;

2. L'adoption du texte : Les délègues des Etats engagés à la négociation votent l'adoption du texte selon les règles procédurales.

3. L'authentification : Les Etats présents lors de la négociation consultent le texte du traité dans sa forme complète et déclarent qu'il s'agit (ou pas) du texte négocié et que le processus envers la mise en vigueur peut continuer.

4. La signature : en général au rang ministériel (ministre de la Culture ou autre), en général c'est un paraphe et non une signature. À ce niveau, l'État n'est toujours pas engagé; sauf s'il s'agit d'un traité en forme simplifiée. Avec la signature, la phase préparatoire pour la mise en vigueur commence, e.g. par l'établissement des commissions préparatoires. Il faut aussi considérer qu'après la signature, l'Etat signataire est tenu de ne pas priver un traité de son objet et de son but avant son entrée en vigueur (cf. article 18 lettre a. de la Convention de Vienne sur le droit des traités qui se lit comme suit: "Un Etat doit s'abstenir d'actes qui priveraient un traité de son objet et de son but: (lettre a) lorsqu'il a signé le traité [...] le traité sous réserve de ratification, d'acceptation ou d'approbation, tant qu'il n'a pas manifesté son intention de ne pas devenir partie au traité; ou [...] (lettre b)"

5. La ratification : elle est généralement faite par le pouvoir exécutif, le Chef d'Etat, le Chef du gouvernement, le Président ou le Premier Ministre (ou une personne officielle qui est autorisé par l'un personnage précités, un ministre peut également ratifier un traité qui concerne son attribution). Le Parlement ne donne que le feu vert pour la ratification et ne le fait pas soi-même.

6. L'entrée en vigueur: "Un traité entre en vigueur suivant les modalités et à la date fixées par ses dispositions ou par accord entre les Etats ayant participé à la négociation." Cela constitue la situation normale selon l'article 24 de la Convention de Vienne sur le droit des traités. Exemple: Comme prévu à l'article 84 ch. 1 de la Convention de Vienne sur le droit des traités de 1969: "La présente Convention entrera en vigueur le trentième jour qui suivra la date du dépôt du trente-cinquième instrument de ratification ou adhésion". Des exceptions sont quand même possible. Surtout dans le cas où ces modalités ne figurent pas au texte du traité concerné. Les Etats peuvent donner leur consentement à être lié par le traité, si cela est le cas pour tous les Etats qui ont participé à la négociation du traité, ce dernier entre en vigueur à cette date qu'on a établi ce consentement commun. Au cas d'un consentement d'être lié par un Etat a été établi postérieurement à l'entrée en vigueur d'un traité, la date de ce consentement constitue le moment d'entrée en vigueur pour cet Etat. La ratification du texte du traité peut aussi être au même jour que l'entrée en vigueur (pour les traités bilatéraux).

7. L'adhésion : Elle ne concerne logiquement que les traités multilatéraux. Elle présente les mêmes caractéristiques que l'adoption d'un traité par la procédure classique du double degré (soit signature et ratification) à la différence près que l'État signataire a déjà des obligations et des droits à partir de sa signature. Des Etats tiers qui n'étaient pas présents lors de la signature d'un traité ou qui n'ont pas, au moment de la signature, exprimé leur volonté de faire partie d'un traité, peuvent, si le texte de ce traité prévoit la possibilité de l'adhésion (ceci est bien le cas pour la Convention de Vienne sur le droit des traités de 1969), accéder par une procédure d'adhésion et devenir partie d'un traité.

§1. Différentes parties d'un traité

Un préambule, liste des hautes parties contractantes, exposé des motifs, lexique.

Le dispositif (le corps même du traité divisé en article séparé en paragraphe) ;

Les clauses finales (procédure a 2 types de clauses : procédure d'entrée en vigueur : délai et/ou nombre ratification nécessaire, modalité de révision).

Les annexes techniques (modalité d'application, schéma, carte pour éviter d'alourdir le dispositif).

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo