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Utilisation d'un systeme d'information géographique et de l'équation universelle de perte en terre pour prédire le risque d'érosion pluviale dans une monoculture de bananier (musa sapienthum)

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par Biko MBOUMA BASSOGLOG
Université de Dschang - Ingenieur Agronome 2012
  

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I.6 Culture

I.1.1 Les systèmes de culture

D'après Anonyme (2006), Il existe deux grands systèmes de culture de la banane dans le monde :

· La culture des bananiers pour l'exportation est presqu'exclusivement basée surles variétés du sous-groupe Cavendish. Cette production est faite en monocultureintensive et nécessite des intrants et investissements importants : irrigation, traitementsaériens, station d'emballage.

· Les productions pour les marchés locaux (plantains, bananes à cuire et autres bananesdessert) s'inscrivent dans une gamme très large de systèmes de culture qui vont de l'extensiffondé sur le brûlis forestier à des associations complexes avec des culturespérennes (cacao, café, palmier...), vivrières (macabo, manioc, arachide, maïs) et fruitières(agrumes, avocatier, papayer, manguier, arbre à pain...). Ces systèmes, économesen intrants, peuvent être intensifs en travail.

I.1.2 Itinéraire technique

Lassoiset al. (2009) présente ici l'itinéraire de la banane dessert d'exportation de type Grande Naine (sous-groupe Cavendish AAA) tel que rencontré dans la région de Njombé au Cameroun :

· De la plantation à la floraison. Le premier cycle de culture est mis en place au champ par la plantation, en ligne ou en touffes, de rejets, de souches ou de plants issus de la culture in vitro. L'objectif principal de l'utilisation de vitroplants est de disposer au champ d'un matériel sain, en particulier indemne de nématodes, de virus et de bactéries. Au cours de sa croissance végétative, le bananier émet des rejets latéraux. Un unique rejet sera sélectionné, par une technique appelée oeilletonnage, afin d'assurer le cycle de culture suivant tout en conservant au maximum une structure de population constante.

· De la floraison à la récolte. Dès l'émergence de l'inflorescence commencent les soins aux régimes. Ces soins vont conditionner la qualité des fruits au moment de la récolte. Les feuilles susceptibles de gêner le développement du régime, ou risquant d'abimer les fruits par frottements, sont dégagées. Cette opération consiste à découper ou écarter les feuilles en contact avec l'inflorescence. Dans la mesure du possible, cette pratique est limitée au maximum afin de ne pas diminuer le potentiel photosynthétique du bananier.Au stade « doigts horizontaux », le bourgeon mâle et les dernières mains sont supprimés afin de privilégier la croissance des mains supérieures. Seuls deux doigts, appelés « tire-sèves », sont préservés. Ces derniers permettent d'arrêter les remontées de pourritures dans le rachis.

Les restes des pièces florales sénescentes présentes à l'extrémité des fruits sont également supprimés. Cette opération, nommée épistillage, permet d'éviter une source importante d'inoculum pathogène et de limiter les blessures par contact avec les autres doigts. Les régimes sont ensuite gainés à l'aide d'un film de polyéthylène permettant de tamponner les variations de température, d'assurer une meilleure croissance des fruits, de présenter une barrière mécanique contre les parasites et de protéger les fruits contre les agressions mécaniques dues, par exemple, aux frottements des feuilles.

· La récolte : Traditionnellement, la récolte s'effectue lorsque le grade commercial est atteint. C'est-à-dire lorsque le fruit de référence, représenté par le doigt médian du rang externe de la deuxième ou de la quatrième main, a un diamètre de respectivement 36 ou 34 mm. Les fruits sont à ce stade remplis aux ¾ et sont encore verts et durs. Le seul critère du grade n'est pas suffisant pour décider du stade optimal de récolte. En l'absence de facteurs limitant, le grade de coupe est atteint lorsque le fruit a accumulé 900 °C jours au seuil de 14 °C depuis le marquage au stade doigts horizontaux. Il est ainsi possible de prévoir la récolte à partir de la date de floraison et de l'utilisation de données météorologiques. L'intervalle de temps entre la floraison du bananier et la récolte du régime, appelé « intervalle fleur-coupe » (IFC), est donc théoriquement constant lorsqu'il est exprimé en somme de températures. Il est par contre très variable en jours en fonction de la zone de production, de la saison et surtout des pratiques culturales.La récolte s'effectue à la machette avec toutes les précautions nécessaires pour éviter les chocs et meurtrissures aux fruits. Les régimes sont portés à l'extérieur des parcelles dans des berceaux matelassés positionnés sur la tête. Le régime est alors déposé avec le berceau dans une remorque ou accroché à un système de câbles qui traverse la bananeraie jusqu'au hangar d'emballage.

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo