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Utilisation d'un systeme d'information géographique et de l'équation universelle de perte en terre pour prédire le risque d'érosion pluviale dans une monoculture de bananier (musa sapienthum)

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par Biko MBOUMA BASSOGLOG
Université de Dschang - Ingenieur Agronome 2012
  

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I.3 La collecte des données

Comme il a été mentionné plusieurs fois plus haut, l'étude sur l'évaluation de l'érosion nécessite une intégration des données venant de divers horizons. Le processus de l'érosion pluviale est la conséquence d'une interaction entre le climat, le sol, la topographie, le système de culture et les pratiques conservatoires. Il s'agissait donc pour nous de collecter les données relatives à chaque facteur comme on le voit dans le tableau 4.

Tableau 4 : Types de données prises sur le terrain, classés par facteur d'érosion pluviale

Facteurs de l'érosion pluviale

Climat

Sol

Topographie

Couverture du sol

Pratique conservatoire

Types de données collectées sur le terrain

Pluviométries mensuelles et annuelles sur une durée de Vingt ans

Structure, perméabilité

taux de matière organique

granulométrie

Altitudes des points géoréférencés

-état agronomique (planting, production, et jachère)

-âges des bananiers par parcelle ;

-taux de paillage du sol par parcelle

-présence des dispositifs antiérosifs ;

-orientation des dispositifs en fonction de la plus grande pente ;

-densité des dispositifs antiérosifs.

Pour parvenir à nos fins, nous avons divisé notre prospection en deux phases : la première étant consacrée à la collecte de données liées à la topographie, système de culture et pratique conservatoire. La seconde pour collecter les données pluviométriques et pédologiques.

I.1.1 Les données liées à la topographie

Pour avoir un aperçu réaliste du relief de la zone d'étude, il nous a fallu concevoir un modèle numérique de terrain (MNT). Le MNT en question est une représentation numérique du relief en deux (carte topographique) ou trois dimensions. C'est à partir de celui-ci que l'on peut déterminer les intensités et les longueurs des pentes majeures d'une région donnée. Pour élaborer un MNT, il est important d'avoir, les altitudes d'un grand nombre de points pour accroitre la précision du produit final dans le SIG. La prise des données d'altitude s'est faite sur toute la superficie de la zone d'étude, c'est-à-dire à peu près 470 hectares ; nous avons ainsi géoréférencé (c'est-à-dire attribuer des coordonnées longitude, latitude et altitude) près de 2000 points. En pratique, la densité de points cotés croit avec la complexité de la structure géomorphologique rencontrée sur le terrain. En d'autres termes, on a géoréférencé plus de points pour des montagnes à pentes raides ou douces que pour des plaines ou des bas-fonds.

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