WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Utilisation d'un systeme d'information géographique et de l'équation universelle de perte en terre pour prédire le risque d'érosion pluviale dans une monoculture de bananier (musa sapienthum)

( Télécharger le fichier original )
par Biko MBOUMA BASSOGLOG
Université de Dschang - Ingenieur Agronome 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.1.2 Les données liées à la couverture du sol

La couverture de surface est représentée dans l'USLE par le facteur C. Ce facteur peut lui-même se diviser en plusieurs sous facteurs. D'après le Soil Survey Staff (1993), la couverture du sol dépend des végétaux et des fragments rocheux à sa surface. Les végétaux vivants peuvent être caractérisés par leur canopée et ceux morts constituent le paillage. Dans le cadre de notre étude nous avons retenu trois sous facteurs à savoir : la canopée, le taux de paillage et la pierrosité de surface.

Pour décrire la canopée, nous nous sommes référés au répertoire des parcelles ainsi qu'aux autres rapports internes de l'entreprise et observations sur le terrain ; nous y avons retenu un certain nombre d'informations. Il s'agit de :

ü l'âge de la plantation en année,

ü la densité de plantation,

ü le cultivar,

ü statut agronomique : jeune plantation (? 8 mois), production, et jachère,

En ce qui concerne la détermination du taux de paillage, le Soil Survey Staff (1993) préconise l'évaluation visuelle de l'occupation de la surface du sol. De ce fait, nous avons estimé la proportion relative de la surface paillée sur la surface totale. Pendant la phase de prospection, il a été question d'évaluer le taux de couverture du sol par la paille dans chaque lot en le rangeant dans les intervalles suivants :

Ø 0 à 75% de couverture du sol (paillis minimum)

Ø 76% à 100% de couverture du sol (bon paillage ou paillage complet).

Egalement, nous avons pris en compte la pierrosité de surface dont les effets bénéfiques sur la protection du sol sont non négligeables ; en effet les pierres jouent le rôle de barrière mécanique contre la battance du sol par les gouttes de pluie d'une part et ralentissent l'action abrasive du ruissellement d'autre part (ISSS, 1996). Pour cette raison, nous avons aussi classé les lots en fonction de leur pierrosité de surface, en adoptant la classification en fragments rocheux du Soil Survey Manual  :

· Classe 0 : Non ou très peu pierreux, les pierres couvrent moins de 0,01% de la surface ;

· Classe 1 : Assez pierreux, les pierres couvrent entre 0,01% et 0,1% ;

· Classe 2 : Pierreux, les pierres couvrent entre 0,1% et 3% ;

· Classe 3 : Très pierreux, les pierres couvrent entre 3% et 15% ;

· Classe 4 : Excessivement pierreux, 15% et 90% ;

· Classe 5 : pierres, la surface couverte de pierres à plus de 90%.

I.1.3 Données des Pratiques conservatoires

Les pratiques conservatoires recensées lors de notre étude sont : le billonnage, les drains collecteurs, et les andains. Dans chaque parcelle, nous avons identifié leurs caractéristiques vis-à-vis de leur impact sur la conservation du sol ; il s'agit de :

Ø Leur orientation par rapport à la plus grande pente ou par rapport à la largeur de la parcelle ;

Ø Leur densité c'est-à-dire leurs écartements respectifs ;

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard