WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le transport routier interurbain à Â  Kara ( nord-Togo )

( Télécharger le fichier original )
par Koulnté SIMMALA
Université de Kara (TOGO ) - Maà®trise es-Lettres et sciences humaines. Option : géographie des transports 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.1.4- L'état des infrastructures routières dans la région de Kara

Il suffit d'une simple observation du décor morphologique que réserve la Région de la Kara pour comprendre l'entrave que ce dernier peu constituer pour la mise en place des infrastructures routières. Bien que peu, ce réseau routier assure toutefois la liaison entre les différentes préfectures de la Région au reste du pays et du monde (carte3)

3.1.4.1- Les routes bitumées

Il s'agit des axes Nord, Sud, Est et Ouest qui relient la ville de Kara aux autres villes ou centres économiques. Elles ont une longueur totale de 316 km. Il s'agit des axes principaux suivants :

- L'axe Kara-Kantè au nord qui relie Cinkassé et Ouagadougou - L'axe Kara-Bafilo relie Sokodé, Atakpamé et Lomé.

- L'axe Kara-Kétao débouche sur la frontière bénino-togolaise à l'est et relie également Kétao à Pagouda.

- L'axe Kara-Kabou-Natchamba s'ouvre sur le Ghana à l'ouest.

En dehors de ce réseau bitumé, il existe des routes carrossables qualifiées de routes secondaires qui permettent tout de même une bonne praticabilité en toute saison.

44

Carte 3 : RESEAU ROUTIER DE LA REGION DE KARA

Source : Fond de carte de la Région de la Kara

3.1.4.2- Les routes secondaires

Ce sont les routes qui désenclavent tous les chefs-lieux des différents cantons de région de Kara. Elles ne sont pas revêtues, mais praticables en toute saison de l'année. Il faut toutefois noter que ces routes manquent cruellement d'entretien. Elles se détériorent très vite sous l'action de la circulation et de l'érosion. On voit ainsi apparaître après la

45

pluie, des nids-de-poule, des ravinements et des éboulements. Dans la région de Kara, ces routes secondaires totalisent une longueur d'environ 305 km. On peut également citer des pistes rurales dans cette armature.

3.1.4.3- Les pistes rurales

Totalisant une longueur de 144km et dont la largeur varie entre 03 et 05 mètres, elles servent surtout au transport des récoltes et sont pour la plupart réalisées par la Société Togolaise de Coton (SOTOCO).

En somme, 765 km du réseau routier permettent d'ouvrir les coins les plus reculés de Kara sur le reste du Togo. Mais ce réseau, outre le fait qu'il soit moins dense par rapport à celui de certaines régions du Togo, est également confronté à un problème de viabilité.

En effet, tout comme à l'échelle nationale, Kara n'est pas épargné par la dégradation des infrastructures routières. Dans le cadre du programme intérimaire des actions prioritaires du gouvernement togolais en matière d'entretien des infrastructures routières de la voirie urbaine, il a été relevé un total de 29.3km de portions de routes dégradées pour un total de 47.35km de portions dégradées repartis entre Kara, Sokode, Atakpamé, Kpalimé, Badou, (Ministère des Travaux Publics et des Transports/ Direction de l'Entretien Routier).

En effet, les quatre axes qui divergent à partir de Kara vers les autres villes de la région de la Kara sont sérieusement affectés par une dégradation très poussée et assez inquiétante. Des nids-de-poule étalés sur des dizaines de kilomètres, particulièrement sur les axes Kara-Bafilo, Kara-Kabou et Kara-Kétao sont, entre autres, autant d'obstacles face auxquels les chauffeurs doivent faire beaucoup de gymnastiques pour pouvoir rouler.

Les routes nationales non revêtue sont, quant à elles, dans un état de dégradation avancé. Certains tronçons sont dans un état d'impraticabilité totale. On dénombre, pour la préfecture de la Kozah seule, 33 km de routes secondaires sérieusement dégradées, soit 10 % des 311 km dont il faudra faire le reprofilage et le rechargement ponctuel (Ministère des Travaux Publics et des Transports/ Direction de l'Entretien Routier, Avril 2009). S'agissant des pistes rurales, la préfecture de la Kozah enregistre à elle seule 59 km de pistes dégradées soit 16 % des 352.9 km qu'il faudrait entretenir et réhabiliter pour

46

l'ensemble de la région (Ministère des Travaux Publics et des Transports/ Direction de l'Entretien Routier, Février 2009). Leur état de dégradation très poussé entraîne quelques fois la hausse des coûts de transport de la part des transporteurs. Cette situation, à laquelle vient s'ajouter le faible niveau de vie des paysans, entraîne une baisse des échanges entre la ville de Kara et son milieu rural. Certes, un bon réseau routier a été réalisé à Kara ; mais très tôt, il a cédé pour des raisons qui sont liées non seulement à un manque d'entretien, mais aussi à l'accroissement vertigineux du parc auto et à sa surexploitation.

De toute évidence et quel que soit son état, un système de transport s'organise autour de ce réseau routier qui assure les déplacements quotidiens de milliers de personnes.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon