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Tourisme et développement socioéconomique des zones rurales du Burkina Faso: cas de Tiébélé (province du Nahouri )

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par Kiswendsida Marie Aimé OUEDRAOGO
Ecole nationale d'administration et de magistrature ( ENAM ) - Administrateur des services touristiques 2011
  

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Section II : Les activités socioéconomiques de Tiébélé et la situation de la pauvreté dans la région du Centre-Sud

Nous traiterons des principales activités socioéconomiques pratiquées dans la commune de Tiébélé dans le premier paragraphe.

Dans le dernier paragraphe, nous donnerons un aperçu de la situation de la pauvreté dans la région du Centre-Sud dont relève la commune rurale de Tiébélé au regard de l'indisponibilité de données statistiques propres à cette dernière.

Paragraphe I : Les activités socioéconomiques

Les activités socioéconomiques se résument essentiellement à l'agriculture, à l'élevage, à l'artisanat et au tourisme.

A- L'agriculture et l'élevage

L'agriculture constitue la principale activité économique de la commune. Elle occupe la majorité de la population et constitue sa principale source de revenus. Les principales productions agricoles sont constituées des cultures vivrières (maïs, mil, sorgho, riz, niébé, voandzou, patate), des cultures de rente (arachide, coton, sésame, soja) et des cultures maraîchères (tomate, aubergine, courgette etc). Malgré les avancées enregistrées depuis quelques années, la province du Nahouri demeure déficitaire en matière de sécurité alimentaire. En effet, le taux de couverture des besoins de cette province était estimé à 81% en 2008-200922(*). Mais qu'en est-il de l'élevage ?

L'élevage constitue la deuxième activité importante après l'agriculture. Les caprins, les ovins, les porcins, les asins et la volaille constituent les espèces élevées dans ce département. De façon générale, le mode d'élevage dominant est le type traditionnel extensif même s'il existe trois (3) principaux systèmes que sont le système extensif transhumant ou pastoral, le système agropastoral ou système intégré agriculture-élevage et le système sédentaire semi-intensif ou intensif. Les effectifs du cheptel dans la province étaient estimés en 2008 à cinquante quatre mil trois cent quatre vingt quinze (54.395) bovins, soixante douze mil trois cent quatre vingt sept (72.387) ovins, cent cinquante huit mil cent quarante cinq (158.145) caprins, soixante mil deux cent soixante deux (60.262) porcins, sept mil neuf cent quarante deux (7.942) asins et huit cent trente six mil sept cent quarante quatre (836.744) volailles23(*).

B- L'artisanat et le tourisme

La poterie, la vannerie, la tannerie, la forge, la cordonnerie, le tissage et la menuiserie constituent les principales activités artisanales pratiquées à Tiébélé et ses environs. Ces activités, pratiquées généralement en saison sèche, demeurent à buts utilitaires, excepté les produits de la poterie qui sont prisés par les visiteurs. L'artisanat occupe aussi bien les hommes que les femmes et leur procure des revenus grâce à l'activité touristique.

Pour ce qui est des activités touristiques, elles sont de plus en plus pratiquées par les jeunes à travers le guidage, la restauration et l'hébergement.

* 22 MEF, DREP-CS, op.cit, P.75

* 23 MEF, DREP-CS, idem, P.78

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