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Impacts environnementaux des réfugiés autour des zones conflictuelles en Afrique de l'ouest

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par Abdoulaye DIALLO
Université Ouaga I Pr Zoseph KI-ZERBO - Master II recherche (Gestion des Ressources Naturelles) 2015
  

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III-3-2 : REPARTITION DU CHEPTEL DES REFUGIES ET DES AUTOCHTONES DANS LE SAHEL BURKINABE

Dans la région du Sahel, l'élevage demeure la principale activité (58%) et source de revenu des réfugiés, suivie du petit commerce (19%), du travail salarié (10%) et de l'agriculture (2%). L'élevage reste également la principale activité des autochtones (49%), talonné par l'agriculture (44%) et le petit commerce (7%) (HCR, 2013). La pratique de l'élevage dans la région du Sahel concerne essentiellement les bovins, les ovins, les caprins, les camelins, l'espèce asine et la volaille. L'analyse des résultats d'enquête du HCR en 2013 montre que le cheptel élevé est bien diversifié dans les sites des réfugiés. Il ressort que le bovin est l'espèce la plus dominante chez les réfugiés avec en moyenne 44,4#177;62,7 têtes par ménage, tandis que chez les autochtones, l'espèce la plus dominante est le caprin avec en moyenne 17,2#177;17,8 têtes par ménage. L'espèce asine et les camelins sont aussi des espèces en effectifs remarquables chez les réfugiés avec en moyenne 2,5#177;3,9 et 4,2#177;8,3 têtes par ménage (HCR, FAO ; 2013).

Ainsi, à Goudébo et à Mentao, les réfugiés détiendraient plus de caprins dans les deux camps probablement pour la production laitière, la viande et la commercialisation. La gestion des effectif vari en fonction des sites A Goudébo le gros du troupea des réfgiés (70 à

Tableau 7 : effectifs du bétail résidents par site dans le Sahel burkinabé

80%) étant avec des bergers à la frontière du Burkina Faso avec le Mali, principalement dans les aires de pâturage des localités d'Inabao, Tin Akoff, Damba, Déou, Gorom-Gorom et le forage Christine. Cette disposition s'explique par la faible disponibilité de pâturages, d'eau, et d'espaces pastoraux dans les zones de Goudébo. Par ailleurs, les effectifs des troupeaux de réfugiés ont été affectés par les déplacements avec de fortes mortalités enregistrées particulièrement chez les petits ruminants (80%). Ces mortalités qui entrainent la variation des effectifs d'animaux (réfère tableau 7) d'un site à l'autre sont favorisées par l'apparition de certaines maladies (VSF, 2012).

IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX DES REFUGIES AUTOUR DES ZONES CONFLICTUELLES EN AFRIQUE DE L'OUEST

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Tableau 7 : répartition du bétail des réfugiés par sites spontanés et officiels

Source : données d'enquête UNHCR/FAO 2013

Effectif de bétail dominé par les ovins et les caprins dans la majorité des sites.

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