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Petite chirurgie

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par Alpha-Sandul LANDU MAKESI
Université Pédagogique Nationale - Licencié en Sciences de la Santé/ Sciences infirmières 2016
  

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II.4. LA REACTION INFLAMMATOIRE

Si un organe présente un traumatisme quelconque (blessure, piqûre...), une réaction locale non spécifique se développe : la réaction inflammatoire. Elle se caractérise par 4 signes classiques qui sont la douleur, la chaleur, la rougeur et la tuméfaction.

La dilatation des capillaires sanguins est responsable de la rougeur et de la chaleur, ainsi l'augmentation de leur perméabilité, en favorisant l'exsudation plasmatique est responsable de l'oedème. La douleur est due à la pression sur les terminaisons sensibles.

Si l'agent infectieux survit, les cellulaires phagocytaires interviennent: ces cellules traversent les capillaires (diapédèse) en s'unissant à travers les cellules endothéliales et celles sont attirées vers le foyer inflammatoire par le chimiotactisme des substances présentes à cet endroit. Cette réaction peut signifier la fin de l'inflation.

Mais si le matériel étranger est difficilement résorbable, il se forme un abcès, la cavité se remplit de débris cellulaires, de liquide plasmatique qui constituent le pus. L'abcès peut se vider, on a alors une cicatrisation. Il peut aussi s'enkyster et provoquer une réaction aiguë qui nécessitera alors l'intervention des mécanismes de défense spécifiques.

II.5. CICATRISATION

La cicatrisation d'une plaie est un phénomène biologique naturel. Les tissus humains et animaux sont capables de réparer des lésions localisées par des processus de réparation et de dégénération qui leur sont propres. Cette capacité reste cependant soumise à des nombreuses variations. Ainsi la rapidité et la qualité de la cicatrisation d'une plaie dépendent :

Ø De l'étiologie de la lésion

Ø De l'état et de la localisation de la plaie

Ø De la survenue ou de l'absence d'une infection.

De ce fait, le traitement et les soins d'une plaie ne se laisseront jamais schématiser (réduit). Même en présence de lésions d'étiologie identique, le déroulement du processus de cicatrisation pourra se dérouler de façon totalement différente selon le type de plaies, la localisation ou la personne elle-même.

La cicatrisation d'une plaie se déroule en trois phases. Chacune de ces phases est caractérisée par des activités cellulaires spécifiques qui font progresser le processus de réparation selon des séquences chronologiques précises, mais mélangées les unes dans les autres.

Les différentes phases de cicatrisation sont:

1. Phase exsudative ou la détention de la plaie (détersion) :

Pour chaque plaie, la cicatrisation commence par l'apparition des phénomènes inflammatoires précoces. Immédiatement après le traumatisme débute des sécrétions à partir des vaisseaux sanguins et lymphatiques.

La coagulation est induite par activation de la thrombokinase qui est libérée et il en résulte la formation de fibrine. Après environ 10 minutes débute l'exsudation qui va assurer la défense contre l'infection et la détersion de la plaie.

2. Phase proliférative avec développement du tissu (Bourgeonnement) :

Environ 4 jours après la blessure, l'organisme commence à combler la perte de la substance par un nouveau tissu. Dans ce but, les fibroblastes produisent en premier lieu des mucopolysaccarides qui serviront de matrice à l'élaboration clés des fibres collagènes du tissu conjonctif.

3. Phase de différentiation avec maturation cellulaire :

Développement de la cicatrice et épithélialisation. Entre le 6è et le 10è jour en moyenne, commence la maturation des fibres collagènes. La plaie se rétracte sous l'influence clés des cellules particulières dont les myofibroblasles. En s'appauvrissant progressivement en eau et vaisseaux, l'issue de granulation devient plus ferme. Il se transforme en tissu cicatriciel qui, à son tour, favorisera la rétraction cicatricielle.

Obstacles à la cicatrisation :

De nombreux facteurs peuvent être des obstacles à la cicatrisation, tels que :

Ø Le diabète : dysfonctionnement leucocytaire lié à l'hyperglycémie, risque d'ischémie régionale en raison d'une oblitération vasculaire ou de l'épaississement de la membrane basale des capillaires ;

Ø La malnutrition : perturbe les phases inflammatoires et la synthèse de collagène ;

Ø L'obésité : diminution de la vascularisation par du tissu adipeux et augmentation de la tension dans la plaie ;

Ø Le tabagisme : diminution de l'oxygénation de la plaie et anomalies de la coagulation dans les petits vaisseaux sanguins ;

Ø L'âge avancé; affaiblissement des défenses immunitaires et diminution de la résistance aux germes pathogènes ;

Ø Le déficit sensitif dans les régions de la plaie : mauvaise alimentation de la plaie en substances nutritives en cellules sanguins et en oxygène ;

Ø Immunosuppresseurs : diminution de la synthèse de collagène ;

Ø Corticoïdes : ralentissement de l'épithélialisation et de la néo-vascularisation et inhibition de la contraction ;

Ø Irradiation de la lésion : diminution de l'irrigation sanguine par suite du rétrécissement de la lumière vasculaire.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote