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Petite chirurgie

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par Alpha-Sandul LANDU MAKESI
Université Pédagogique Nationale - Licencié en Sciences de la Santé/ Sciences infirmières 2016
  

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II.6. CARACTERISTIQUES D'UNE PLAIE ET EVALUATION DE L'ETAT D'UNE PLAIE

Les caractéristiques d'une plaie permettent d'apprécier l'état et l'évolution : profondeurs, dimension, exsudât, douleur, infection, odeur, couleur. Ces renseignements sont particulièrement utiles pour la prise en charge de plaies chroniques.

Origine de la plaie :

Le bilan étiologique est l'élément incontournable pour la prise en charge d'une plaie au niveau des membres inférieurs ou supérieurs. Ce bilan comprend la réalisation d'une écho-doppler artérielle ou veineuse avec la prise des indices des pressions systoliques (IPS). Cet examen permet d'éliminer une atteinte micro-angiopathique accessible à un éventuel geste chirurgical.

Profondeur de la plaie :

L'évaluation de la profondeur de la plaie peut se baser sur les critères définis. Par exemple, pour les stades de gravités de l'escarre.

Dimension d'une plaie :

Les premiers renseignements portés sur l'étendue d'une plaie sont essentiels pour le suivi de l'état d'une plaie au cours du traitement. La mesure de la plaie doit être reportée sur la fiche de suivi; une photographie de la plaie initiale peut renseigner objectivement sur son évolution.

Quantité et qualité de l'exsudat :

L'exsudat (suintement) doit être apprécié en termes de quantité (faible, modéré, important) et de qualités (séreuses, sanguinolentes ou purulentes).

Code couleur de plaies (échelle colorimétrique) :

Les couleurs sont différentes selon la nature et l'évolution de la cicatrisation. Elles correspondent à la production plus ou moins importante d'exsudat selon les plaies. Initialement, la plaie est sèche ou légèrement' humide ou très exsudative. Les plaies chroniques sont rarement monochromes. Les codes couleurs utilisés dans l'échelle colorimétrique reposent sur l'utilisation de 5 couleurs pour décrire les plaies : noir, jaune, rouge, éventuellement rose ou blanche. Il ne suffit pas de la gravité de l'escarre en profondeur, son intérêt principal est de suivre l'évolution de la plaie. Il doit être associé à d'autres méthodes de mesures.

On distingue :

Ø Couleur noire: correspond à la coagulation des éléments du derme et de l'épiderme en cas de nécrose, croûtes superficielles sèches ou très peu humide ;

Ø Couleur jaune : correspond à la production de fibrines pour les plaies très humides, fibrineuses. On observe des situations intermédiaires : plaies modérément humides : plaques de nécroses et sillon d'élimination en périphérie, nécroses noires molles ; plaies fibrineuses ou nécroses jaunes correspondant tissu graisseux dévascularisé avec évolution vers la fibrose ;

Ø Couleur rouge : représente le tissu de granulation ;

Ø Couleur blanche : signe de l'évolution vers la fibrose.

Douleur :

L'appréciation et la prise en compte de la douleur ressentie par le patient sont essentielles pour la surveillance et le suivi de l'évolution de l'état d'une plaie.

Parmi les plaies chroniques, les paies artérielles sont les plus douloureuses. La douleur peut être le signe de la constitution d'un abcès superficiel ou profond, par exemple.

La plaie simple aiguë saturée post-opératoire : La douleur peut également signifier une intolérance ou pansement ou encore un pansement mal positionné.

Odeur :

L'odeur peut être liée à la dégradation des pansements, par exemple les composants des hydro colloïdes en absorbant l'exsudat se transforment en gèle ce qui produit une substance "pus-like" ou malodorante.

L'odeur n'est donc pas un signe systématique d'une infection. La couleur verdâtre caractéristique associée à l'odeur est due par la présence de pseudomonas et en outre, l'odeur nauséabonde de ce type de pansement marque celle dû au pseudomonas.

II.6.1. Le risque de transmission croisée d'une plaie

Le risque de transmission croisée d'une plaie dépend de 3 facteurs confondus

Le patient : selon son état physiologique, sa pathologie (diabète, obésité, malnutritio...) et ses défenses, immunitaires ou un portage des germes particuliers (staphylocoques aureus dans la sphère ORL par exemple). On peut citer également le risque lié au patient peu coopérant, mal informé, avec une hygiène corporelle insuffisante.

Le type de plaies : plaies aiguës ou plaies chroniques selon sa profondeur, son siège, son état infectieux et la nature des germes.

L'environnement : il constitue un facteur le plus prévisible de transmission d'une infection car il est composé des surfaces, de l'air pollué, des animaux et des patients qui peuvent être les facteurs de transmission par :

Ø Le non respect des protocoles de soins ;

Ø Méconnaissances de la technique ;

Ø introduction d'un nouveau matériel ;

Ø Introduction d'une nouvelle technique ;

Ø Les défauts d'organisation du soin ;

Ø L'interruption du soin.

Cependant il faut signaler ici le risque pour le soignant avec les accidents d'exposition au sang et aux liquides biologiques par contact sur la peau lésée et les muqueuses, par projections, par coupures ou par piqûres.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld