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Petite chirurgie

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par Alpha-Sandul LANDU MAKESI
Université Pédagogique Nationale - Licencié en Sciences de la Santé/ Sciences infirmières 2016
  

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II.7. CARACTERISTIQUES DU RISQUE INFECTIEUX

Quand le service de soins infirmiers se propose de considérer trois niveaux de risque pour adapter les règles d'hygiène à chaque patient.

Il se dégage ce qui suit :

A. Risque infectieux faible : le risque infectieux faible correspond à une plaie avec une atteinte superficielle de la peau (écorchure) primitivement intacte :

Ø Le risque faible d'une plaie aiguë peut correspondre par exemple, à une plaie débordante (fils, agrafes, sutures adhésives) par incision après intervention chirurgicale ou par plaie traumatique franche suturée ou non, ou après endoscopie interventionnelle (coelio-chirurgie).

Ø Le risque faible de la plaie chronique peut correspondre au stade 2 de l'escarre représenté par une atteinte limitée aux tissus superficiels pour laquelle la colonisation est physiologique.

B. Risque infectieux modéré : la plaie est ouverte avec une mise à nu des couches profondes (tendons, os) avec ou sans infection superficielle ou profonde. Le risque de contamination exogène est particulièrement redouté lors de la réalisation du pansement. Le risque de transmission croisée entre deux patients : Des prélèvements microbiologiques peuvent être nécessaires. Les mesures d'isolement septique (isolement de type géographique) doivent être appliquées pour les patients infectés ou colonisés d'autres germes potentiellement dangereux. Dans tous les cas ces mesures relèvent de la prescription médicale.

Ø La stratégie de dépistage s'inscrit obligatoirement dans une démarche définie,

Ø Le risque de la plaie aiguë correspond aux plaies traumatiques multiples ou délabrées ou aux plaies chirurgicales comportant de multiples portes d'entrées (chirurgie thoracique ou abdominale majeure),

Ø Le risque de la plaie chronique au stade 3 de l'escarre (forme nécrotique) avec atteinte profonde des muscles, tendons, os, plaie importante par exemple au niveau du sacrum, plaie cancéreuse.

C. Risques spécifiques : sont ceux excluant par conséquent les infections du patient, c'est-à-dire celles survenant à distance du site opératoire, par exemple une infection urinaire après chirurgie ORL. On considère comme date de l'infection celle du jour où elle s'est exprimée cliniquement et/ou elle a été diagnostiquée par le chirurgien ou par un membre de l'équipe infirmière en charge du patient.

a) Infection de la partie superficielle de l'incision :

C'est une infection, si :

Ø Elle survient dans les 30 jours suivant l'intervention ;

Ø Elle touche la peau et le tissu cellulaire sous-cutané,

Ø Pour laquelle on constate au moins un des signes suivants ;

Ø De pus provenant de la peau superficielle de l'incision ;

Ø Un germe isolé à partir d'une culture d'un liquide ou d'un tissu prélevé aseptiquement et provenant de la partie superficielle de l'incision ;

Ø Un signe d'infection (douleur, sensibilité, rougeur, fièvre...) associée à l'ouverture délibérée de la partie superficielle de l'incision par le chirurgien, sauf si la culture est négative.

b) Infection de la partie profonde de l'incision :

Est une infection, si :

§ Elle survient dans les 30 jours (si pas de prothèses en place) ou dans l'année (si prothèse en place) suivant l'intervention ;

§ Elle semble liée à l'intervention ;

§ Elle touche les tissus mous profonds (fascia, muscles).

A RETENIR : pour constater une infection profonde il faut au moins un des signes suivants : Du pus provenant de la partie profonde de l'incision ;

fièvre supérieure à 38°c, douleur ou sensibilité localisée, lorsque la partie profonde de l'incision est ouverte spontanément ou délibérément par le chirurgien lors du pansement en compressant la plaie pour s'assurer de sa cicatrisation.

Un abcès ou un autre signe évident d'infection de la partie profonde de l'incision retrouvée à l'examen macroscopique pendant la réintervention ou par examen radiologique ou histopathologique ;

Le diagnostique d'infection de la partie profonde de l'incision est porté par le chirurgien ou l'infirmière en charge du patient.

c) Infection de l'organe ou de l'espace concerné par le site opératoire :

Est une infection, si :

Ø Elle survient dans les 30 jours (si pas de prothèse en place) ou dans l'année, (si prothèse en place} suivant l'intervention :

Ø Elle semble liée à l'intervention ;

Ø Elle touche l'organe ou le site opératoire (toute partie anatomique, autre que l'incision, ouverte ou manipulée pendant l'intervention).

Les risques liés aux patients et aux actes chirurgicaux : sont basés sur la classe de contamination, qui définit 4 catégories de chirurgie: propre ou aseptique, propre-contaminée, contaminée ou sans antisepsie, sale ou infectée. Le score qui est un indicateur de la moralité péri-opératoire globale qui distingue 5 catégories de patient (du patient sain au patient moribond) : l'indice de risque qui associe ces 2 variables et la durée d'intervention (score de 0 à 3) ;

La durée d'hospitalisation préopératoire pouvant être un facteur en soi du biais qui est lié à l'état du patient.

Les risques liés aux organisations de soins : les défauts de préparation cutanée (pour la douche préparatoire, la dépilation) ; défauts de procédures de désinfection des dimensions réutilisables.

La période post-opératoire est plus rarement incriminée dans la survenue d'infections. On peut toutefois, considérer que des défauts d'organisation des matériels inadaptés, ou des techniques de soins défectueuses pourraient provoquer une infection (la plus souvent superficielle) chez des patients fragilisés.

Par exempte:

Ø Par l'utilisation de pansements inadaptés ou par défauts d'harmonisation des pratiques ou de transmissions de consignes entre les équipes provoquant des retards de cicatrisation ;

Ø Par des défauts de technique aseptique, par exemple en utilisant le matériel non stérile au contact de a plaie ouverte ;

Ø Par l'absence d'hygiène des mains entre deux patients ou l'utilisation systématique de produits antibiotiques.

La prise en charge d'une plaie a pour but :

Ø Favoriser la cicatrisation

Ø D'en limiter les conséquences esthétiques et même infectieuse

Ø De limiter les conséquences des mécanismes susceptibles de l'entraver: état générai du blessé, écologie de la lésion, état initial et localisation de la plaie, survenue d'une infection.

La prise en charge d'une plaie fait partie des compétences requise pour l'exercice de la profession infirmière dans une situation d'urgence. Cette prise en charge tient compte des exigences extrêmement variables tenant compte.

Ø Du terrain,

Ø De la localisation de la blessure et de son mécanisme.

Ø Sa qualité qui conditionne son évolution ultérieure.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon