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L'informatisation de la formation professionnelle dans les organisations: cas du e-learning à  la C.N.P.S.

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par Gaetan Richy NJIMBON NGASSAM
Université de Yaoundé 2 soa - Master 2 professionel Gestion des Ressources Humaines  2015
  

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2- Le cadre réglementaire de la formation professionnelle

L'acquisition des connaissances en contexte professionnel est entourée d'une réglementation qui tend à la rendre effective et efficace. Nous nous appesantirons sur les cas spécifiques d'une réglementation en France et au Cameroun.

2.1- La réglementation de la formation professionnelle en France

Le cadre règlementaire français qui est très élaboré a incité progressivement les entreprises à relever les enjeux de la formation cités plus haut.

La loi fondatrice de 1971, issue des accords entre partenaires sociaux a inscrit la FPC dans le marché, au détriment de l'idéal de la promotion sociale.

Depuis cette date se sont surajoutés dispositifs sur dispositifs, conduisant à la complexité du système actuel. Cette loi faisait obligation aux entreprises de financer la formation continue en proportion 0.9% de leur masse salariale. En 2004 une réforme instaurait le DIF. Depuis, de nombreuses réformes, sont venues enrichir le domaine de la formation professionnelle continu (proposition de loi du 22 janvier 2008 du ministère de l'économie et de l'emploi)

2.2 - La réglementation de la formation professionnelle au Cameroun

La formation professionnelle au Cameroun est une activité récente et ne semble pas à l'instar de la France, bénéficier d'une réglementation rigoureuse. Elle est tout de même une réalité dans les entreprises camerounaises.

Selon l'extrait du décret N°2011/126 du 23 mai 2011 portant organisation du Ministère de l'Emploi et de la Formation Professionnelle13(*)

Article 1er

(1) Le Ministère de l'Emploi et de la Formation Professionnelle est placé sous l'autorité d'un Ministre.

(2) Le Ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle est chargé de l'élaboration et de la mise en oeuvre de la politique du Gouvernement en matière d'emploi, de formation et d'insertion professionnelle.

A ce titre, il est chargé :

· de l'élaboration de la politique de l'emploi ;

· de la défense et de la promotion de l'emploi ;

· de l'orientation et du placement de la main-d'oeuvre ;

· des études sur l'évolution de l'emploi et du marché du travail ;

· des études sur l'évolution des qualifications des emplois ;

· de la conception et de l'organisation des activités de formation professionnelle rapide ;

· de la définition des normes d'organisation des systèmes d'apprentissage et de qualification professionnelle ainsi que du contrôle de leur respect ;

· de l'organisation et du suivi de l'insertion professionnelle des jeunes formés ;

· de l'organisation des activités de recyclage ou de requalification pour les travailleurs ayant perdu leur emploi.

J. BOISVERT et E. KAMDEM14(*) soutiennent que « depuis plusieurs années, le thème de la formation permanente du personnel est devenu l'une des préoccupations majeures des chefs d'entreprises au Cameroun ».

Le décret N°79/201 du 28 Mai 1979 portant organisation et fonctionnement des centres de Formation Professionnelle Rapide (CFPR), dispose en son article 2 que :« La formation d'ouvriers et d'employés qualifiés adultes sans profession, désireux d'apprendre un métier ; le perfectionnement et le recyclage des travailleurs désireux d'acquérir une qualification professionnelle de niveau supérieur et la reconversion des travailleurs ».

Si jusqu'à nos jours, les entreprises ne sont tenues par aucune loi de former leurs agents, il faut cependant dire qu'il a existé des lois qui autorisaient l'État à prélever une certaine taxe, dite taxe d'apprentissage et qui constitue la participation à l'effort de l'État sur la formation et l'insertion professionnelle. C'est ainsi qu'il avait été institué dans le Code Général des impôts, la taxe d'apprentissage de 0,3% sur la masse salariale de l'entreprise, ajoutée au 1% de contribution au Fonds National de l'emploi (FNE). Cette loi a été abrogée de la loi des finances de 2000-2001, car les fonds collectés n'ont pas aidé à la formation professionnelle.

Il est évident que ces lois représentent une initiative importante. Mais elles n'obligent pas l'employeur à former ses agents. La formation est une pratique contemporaine qui puise son importance dans la plus value qu'elle génère pour l'entreprise. Elle ne bénéficie pas encore au Cameroun d'un cadre règlementaire conséquent, à l'instar de la France généralement citée comme référence en matière de pratique de formation.

Dans ce pays, la réglementation s'est développée depuis 1966. Aujourd'hui, elle donne les précisions sur les congés individuels de formation, l'obligation de l'élaboration d'un bilan de compétence, la participation financière des employeurs à la formation, le capital de temps de formation alloué à chaque salarié et la concertation dans l'entreprise en matière de politique de formation.

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