WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'informatisation de la formation professionnelle dans les organisations: cas du e-learning à  la C.N.P.S.

( Télécharger le fichier original )
par Gaetan Richy NJIMBON NGASSAM
Université de Yaoundé 2 soa - Master 2 professionel Gestion des Ressources Humaines  2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3. - La théorie du connectivisme

3.1- Notion de connectivisme

Face à l'évolution de l'usage des technologies dans l'enseignement, plusieurs chercheurs ont proposé le terme connectivisme pour désigner une nouvelle approche éducative qui s'adapterait à la formation en ligne. Développée par George Siemens et Stephen Downes, le connectivisme interroge le processus de l'apprentissage à l'ère du numérique et dans un monde connecté en réseaux en s'appuyant sur les limites du behaviorisme, du cognitivisme, du constructivisme.

Un aspect du connectivisme est l'utilisation d'un réseau composé de noeuds et de connexions comme métaphore centrale de l'apprentissage). Dans cette présentation, un noeud peut être une information, des données, un sentiment, une image ou une simulation. L'apprentissage est le processus de connexions, englobant les connexions neuronales, les connexions entre les hommes, les ordinateurs et l'interconnexion entre les différents champs de savoirs.

Pour George Siemens : « Le connectivisme est la somme de principes issus de la théorie du chaos, des réseaux, de l'auto-organisation et de la complexité. L'apprentissage est un processus qui se produit dans des environnements flous composés d'éléments de base changeants, et qui n'est pas entièrement sous le contrôle de l'individu.

L'apprentissage peut résider en dehors de l'individu (au sein d'une organisation ou une base de données), et se concentre sur la connexion d'ensembles d'informations spécialisées. Les liens qui permettent d'apprendre davantage sont plus importants que l'état actuel de notre connaissance.

Le connectivisme est motivé par la compréhension du fait que les prises de décision sont fondées sur des bases qui se modifient rapidement. De nouvelles informations sont constamment acquises. La capacité d'établir des distinctions entre l'information importante et sans importance est vitale. La capacité de reconnaître quand de nouvelles informations modifient le paysage en fonction des décisions prises hier est également critique. »

251633152

Figure 3 : Le connectivisme (Siemens, 2005).

3.2- Principes de la théorie connectiviste

Selon Siemens (2005), les huit principes du connectivisme sont :

· L'apprentissage et la connaissance résident dans la diversité des opinions.

· L'apprentissage est un processus reliant des noeuds spécialisés ou des sources d'information.

· L'apprentissage peut résider dans des appareils non-humains.

· La capacité d'en savoir plus est plus critique que ce que l'on sait actuellement.

· Entretenir et maintenir des connexions est nécessaire pour faciliter l'apprentissage continu.

· La possibilité de voir les liens entre les domaines, les idées et les concepts est une compétence de base.

· Obtenir des connaissances précises avec la capacité de les mettre à jours est l'intention de l'apprentissage basé sur connectivisme.

· La prise de décision est un processus d'apprentissage en soi. L'importance que l'on donne à une information est variable dans le temps, selon les modifications de l'environnement de cette information.

3.3- Vue critique du connectivisme

Le terme connectivisme s'inscrit bien dans une logique historique du développement techno-pédagogique. Toutefois, les applications concrètes sont peu dans la littérature et il est aussi critiqué par certains chercheurs. Verhagen (2006) réfute la scientificité des propositions de Siemens et remet en cause le courant connectiviste qui n'est pas une nouvelle théorie de l'apprentissage, mais simplement un courant pédagogique. Il considère que le connectivisme discute principalement le type de savoir que l'élève doit acquérir et des compétences à développer pour faire ces acquisitions. Le connectivisme vise davantage l'organisation de l'apprentissage et n'indique rien sur comment l'élève apprend, donc sur le processus réel de l'apprentissage.

Une autre vue critique est proposé par Kerr (2007) qui ne considère pas le connectivisme comme un vrai changement vital au niveau théorique. Selon le même auteur, il existe des théories à l'ère numérique et n'aperçoit pas une grande différence entre la théorie de la cognition distribuée et le connectivisme. Il n'est pas d'accord avec le regard de Siemens qui considère que le media est plus important que le contenu transporté car le contenu change très rapidement.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway