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Analyse comparative de la solvabilité au sein des institutions bancaires: cas de la TMB, Rawbank et BCDC.

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par Pascal NTIBAMENYA
ISC Goma - Graduat 2014
  

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I.1.4 La rentabilité

La rentabilité peut être globalement définie comme « l'aptitude de l'entreprise à secréter un résultat exprimé en unité monétaire ». Ainsi définie, cette notion renvoie à l'appréciation de l'efficacité de l'entreprise, mais privilégie une évaluation monétaire des performances27(*).

En réalité, la rentabilité est signe qui permet signaler en un clin d'oeil sur la situation financière de l'entreprise. Grace à ce signal, le créancier ou l'investisseur trouve si l'entreprise réalise de bonnes affaires mais aussi la comparaison de ces bénéfices par rapport aux capitaux investis. Tout ceci devra s'effectuer sur une période longue pour permettre de mieux se rendre compte de la réelle situation de l'entreprise en question puisqu'une entreprise peut réaliser de résultat meilleur au cour d'une année alors que pendant d'autres années elle réalisait que des pertes.

I.1.5 Le taux d'intérêt

Le prêteur aurait une préférence naturelle, pour le présent, qui le conduirait à préférer se déposséder de ses liquidités sur un horizon court plutôt que long, il exigerait alors en conséquence une prime de risque croissante avec le temps, qui le dédommagerait de son acceptation de transférer son appétit de consommation28(*).

Cette théorie repose sur les hypothèses qui ne sont pas aujourd'hui vérifiées : le développement des marchés de capitaux permet désormais aux investisseurs de céder leurs actifs à tout moment, un emprunt de plus de 20 ans peut être aussi liquide que celui de 6 mois.

Le taux d'intérêt est toujours source de discorde, le prêteur vaux l'augmenter le plus haut possible et l'emprunteur voudrait une diminution. Alors la fixation de ce taux est à la fois complexe et compliquée. Il y a de taux fixés auparavant par l'autorité. C'est grâce à la différence entre le taux que la banque accorde aux emprunteurs et le taux de dépôts que la banque tire bénéfice.

En matière de prêt ou emprunt, quand une banque propose un taux annuel de 10%, il ne semble avoir aucune ambigüité. En fait, la signification de cette valeur dépend de la façon dont les taux sont mesurés29(*). Cette théorie nous permet d'argumenter que la façon dont un emprunt est payé peut entrainer des variations du taux d'intérêt dépendamment de la période de paiement ou de la subdivision de la période de remboursement des intérêts. Un taux annuel mesuré en semestres sera, en réalité, plus élevé que ce même taux mesuré annuellement.

Exemple

Un placement de 10.000 FC dont le taux d'intérêt payable annuellement est de 8%. Si le taux est mesuré annuellement :

Ce taux rapporte à la fin de l'année : 10.000 × 8% = 800 FC

Si le taux mesuré est semestriel :

Ce taux rapporte : 10 000 × 4% × 4% = 816 FC

En fin, ce taux dépend de la composition des intérêts, plus la fréquence augmente plus la valeur à rembourser augmente.

Si la composition des intérêts a lieu m fois par an, le résultat final est :

A

A étant le montant du placement

n : la durée

R : taux

m : fréquence de composition

* 27 Philippe KNEIPE, Op cit, p 299

* 28Didier MARTEAU, Op cit, p143

* 29 John C. HULL, Gestion de risques et institution financières, Pearson, Paris, 2013, p449

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius