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Le transfert de connaissance chez les experts.

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par Emmanuel DELARUE
CFA IGS - Master 2 - Responsable en Management et Direction des Ressources Humaines 2016
  

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3.1.2.2. Les limites au guide de transfert de connaissance

Les bénéfices d'un tel guide sont clairs : comme nous l'avons vu au début de ce mémoire, son enjeu est celui d'éviter la perte du savoir et de la capacité à maitriser une technologie. Ce guide vise ainsi à minimiser ce risque en donnant la capacité aux experts de transférer leurs connaissances même quelques semaines avant leur départ. Le calcul des bénéfices se réalise aisément lorsqu'un expert, détenant une connaissance-clé pour la maitrise d'une technologie Areva, est sur le départ. Si le transfert est réalisé, Areva conserve sa maitrise, si le transfert n'est pas réalisé, Areva perd la maitrise de sa technologie est les contrats commerciaux en sont affectés. Par ailleurs, le principal avantage d'une telle démarche est son adaptation au terrain. Il ne porte en aucun cas l'obligation de privilégier un outil de transfert plutôt qu'un autre. Par exemple, en fonction des besoins le tutorat ou la création de documents sera plus sollicité. Ce sont les besoins des parties qui feront le choix des moyens utilisés. De plus, cette méthode permet aussi de s'adapter au niveau de connaissance de l'expert. La rédaction et les méthodes de classement sont parfois bien différentes selon les experts. La durée de sa mise en place est variable, ce qui laisse le choix aux principaux concernés de réaliser un transfert plus ou moins important, plus ou moins long suivant les capacités de chacun à dégager du temps et

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Troisième partie - Soutenir les efforts entrepris par Areva

des moyens. Les acteurs participant au transfert peuvent être plus ou moins nombreux (en faisant appel à une tierce personne pour mettre en place un cours, un retour d'expérience, etc...). Par ailleurs, les technologies évoluant, certaines connaissances sont devenues « obsolètes ». Transférer une connaissance n'a donc pas toujours une utilité pour l'entreprise. Ce guide doit ainsi pouvoir être mis en application à bon escient. Enfin, comme nous l'avons vu, aucun investissement financier n'est requis pour la réalisation du guide, ce qui peut inciter l'entreprise à le mettre en place.

Cependant, ces avantages peuvent rapidement devenir les limites de ce processus. Tout d'abord, il est nécessaire que chaque acteur puisse reconnaitre ce guide comme un moyen légitime de transférer de la connaissance au sein d'Areva. Sans cette reconnaissance, il ne sera pas ou peu utilisé. Ainsi, la communication a une importance capitale et c'est aussi la raison pour laquelle le COMEX doit porter sa validation. La faiblesse de ce projet réside dans son statut. En effet, il ne doit pas s'agir d'un processus standardisé qui remplacerait une politique et une culture globale de transfert de connaissances chez les experts. En effet, cela réduirait le transfert de connaissances à un seul projet ponctuel. Et comme nous l'avons vu, pour être pleinement efficace, le transfert de connaissances chez les experts doit être un ensemble de processus passant par la capitalisation et l'échange de connaissances tout au long de sa carrière. Le statut de processus ponctuel le rend ainsi moins efficace et donc potentiellement moins légitime aux yeux de tous. Enfin, ce projet peut potentiellement ne pas aboutir pour deux raisons principales. Tout d'abord, les acteurs participant à sa création peuvent ne pas approuver la démarche parce que certains enjeux ont été incompris ou inconnus lors de la réalisation de l'enquête et de l'analyse. Ensuite, parce que les directions et Business Units décideraient de ne pas adopter le processus.

Ainsi, ce guide d'entretien devra être rédigé avec rigueur et par l'ensemble des parties prenantes afin de bien cerner les enjeux et besoins de chacun. Une phase de test pourra être à prévoir.

Comme nous l'avons vu dans l'enquête, Areva a besoin de consolider les données, notamment celles qui ont trait aux programmes mis en place et certains experts ont mis en avant la nécessité d'établir une gestion documentaire permettant de retrouver rapidement les documents produits au sein d'Areva.

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