WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Impact de la réforme fiscale sur le résultat comptable d'une entreprise en RDC.

( Télécharger le fichier original )
par Fabrice MAWIYA PEMBA
Université pédagogique nationale - LICENCE EN SCIENCES DE GESTION 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre travail scientifique qui a porté sur : « Impact de la reforme fiscale sur le résultat comptable des entreprises en République Démocratique du Congo ; cas de Multi Services Vision de 2011 à 2013. »

Notre objectif principal en abordant cette étude était de vérifier les hypothèses selon lesquelles : la connexion serait admise entre la comptabilité et la fiscalité ; MSV serait buté au problème des retraitements extra comptables ; enfin, la reforme fiscale récente aurait permis de réduire la pression fiscale.

A l'issue de nos investigations, certaines de ces hypothèses ont étaient confirmés alors que d'autres ne l'ont pas été.

En effet, il existe entre la comptabilité et la fiscalité un mariage à la fois mitigé et controversé. C'est-à-dire qu'il est assurément admis une connexion entre les deux disciplines, car les règles comptables sont nécessaires à la détermination du bénéfice imposable et coïncident toujours avec le droit fiscal. Inversement, il existe une fonction fiscale dans tout service de comptabilité.

De même, il importe de préciser que toutes les déclarations fiscales à déposer auprès du fisc se préparent à travers les différentes écritures et supports comptables alors qu'inversement, les différents codes fiscaux comportent des obligations d'ordre comptable à respecter par les contribuables.

Néanmoins, cette connexion n'est pas parfaite puisque des divergences entre les deux disciplines existent et requièrent parfois des retraitements extracomptables.

Multi Services Vision est buté, généralement dans sa démarche de détermination du résultat, au problème des retraitements de certains éléments de sa comptabilité exigés par le fisc. D'où en amont, elle s'arrange pour éviter avec dextérité de se heurter contre le fisc en cette matière, en lui présentant des états financiers se conformant un peu trop aux lois fiscales au détriment de certains principes de la comptabilité à l'instar de celui de la sincérité.

Cependant, beaucoup d'entreprises oeuvrant en République Démocratique du Congo avaient pointé du doigt la multiplicité des charges fiscales auxquelles elles étaient assujetties avant la reforme fiscale du 23 février 2013, amenant ainsi l'Etat à baisser le taux de l'IPB de 5%.

Malheureusement, contrairement à la situation initialement vécue, cette reforme fiscale, nous l'avons trouvé, a été un signal fort dans le souci d'assainissement du climat d'affaire en R.D.C., mais elle n'a pas pour autant réussi à faire ses preuves dans la réduction de la pression fiscale ainsi que beaucoup d'autres tracasseries de cette nature.

Nos suggestions vont cependant à l'endroit des autorités politiques en sens que l'Etat devra encore beaucoup plus travailler sur une éventuelle possibilité de réduction de ses prélèvements sur les entreprises. Car en le faisant, la compétitivité nationale s'améliorera et les entreprises pourront produire à moindres coûts ; elles baisseront leurs prix, augmentant indirectement le pouvoir d'achat, et par la suite les quantités vendues, ce qui demandera un accroissement de la capacité de production, donc des investissements et des offres d'emplois susceptibles de réduire le chômage.

En effet, une augmentation du profit des entreprises leur permettra d'investir et provoquera une augmentation du PIB tel que le démontre le mécanisme des multiplicateurs budgétaires,  une baisse du taux de l'impôt engendre incontestablement un accroissement du revenu des ménages, plus important que le montant du déficit budgétaire. Car, cette croissance du revenu permettra l'augmentation des recettes fiscales qui pourront couvrir alors théoriquement le déficit.

L'Etat devra également étudier la possibilité de mettre sur pied un organe de vulgarisation du civisme fiscal. Car, si les contribuables n'apprennent pas à s'acquitter de leurs obligations fiscales même si moindres soient-elles, alors toutes les reformes n'auront servi à rien.

Enfin, une culture de dialogue franc et tenant compte non des intérêts des individus quels qu'ils soient, mais plutôt des intérêts communautaires, devra exister entre l'Etat et les entrepreneurs congolais afin d'apporter solution aux différents problèmes liés à la fiscalité des entreprises en République Démocratique du Congo.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"