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Investigation des propriétés antimicrobienne (in vitro), anti-inflammatoire et antispasmodique (in vivo) de l'essence de romarin (rosmarinus officinalis l.) de la région de Bouira.

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par Imène et khadidja Bella et El fertas
Saad dahleb - Master 2016
  

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III-2- Résultats de l'activité anti-inflammatoire

L'essai primordial le plus largement utilisé pour évaluer l'activité d'un nouvel agent anti-inflammatoire est sa capacité de réduire l'oedème local induit dans la patte postérieur de la souris par l'injection d'un agent irritant : carraghénine à 1%.

Les résultats de l'effet de l'huile essentielle de Rosmarinus officinalis L. sur la tuméfaction des pattes induite par la carraghénine sont portés dans le tableau VIIIprovainsi que l'annexe 12.

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Tableau VIII: Activité anti-inflammatoire in vivo de l'HE de Romarin.

Lots

% d'oedème, moyenne #177;SEM*

Inhibition (%)

Témoin

35,05 #177; 3,05 a

--

Diclofénac

11,67 #177; 1,20 c

66,70

0.01% HE

33,69 #177; 2,20 a

3,86

1% HE

28,89 #177; 5,25 a,b

17,56

2,5% HE

25,11 #177; 2,26 a,b

28,34

3,5% HE

15,69 #177; 2,13 b,c

55,22

*SEM: Standard Error of Means.

N.B : Les moyennes dans la même colonne suivit par les mêmes petites lettres ne sont pas significativement différents (P>0,05) selon les résultats d'analyse de la variance simple ou « One way ANOVA » suivi par le test de « hoc post » Tukey de comparaison multiple.

L'effet anti-inflammatoire de l'HE a été évalué en 4 doses : 0.01%,1%,2.5%, 3,5%.

On a calculé le pourcentage d'oedème pour chaque souris, puis la moyenne de ces derniers pour chaque lot, ensuite, leurs pourcentages d'inhibition d'oedème.

Les résultats (tableau VIII) indiquent que les pourcentages d'inhibition à 0.01% et 1% ,2.5% sont croissants : 3.68% et 17.56%, 28.34%, respectivement. Ces derniers sont significativement différents du pourcentage d'inhibition du médicament référence.

En outre, à une dose de 3.5% de l'HE, où le pourcentage d'inhibition d'oedème est de : 55,22%, qui n'est pas significativement différent de celui de diclofénac (50mg/kg) à 66.70%, ce qui indique que l'administration orale de l'HE de Romarin produit un effet anti-inflammatoire significatif face à une inflammation induite par un agent phlogogène : la carraghénine.

Il existe une relation inversement proportionnelle entre le pourcentage d'oedème et celui d'inhibition, ainsi, un effet « dose-dépendant » de l'HE pour réduire l'oedème et donc une augmentation du pouvoir anti-inflammatoire.

On peut expliquer ce phénomène comme suit :

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Le développement de l'oedème de la patte après injection de la carraghénine est décrit comme un évènement biphasé (Vinegar et al., 1969), une phase initiale observée durant la première heure, qui est attribuée à la libération de l'histamine et de la sérotonine (Crunkhorn et Meacock, 1971) et une deuxième phase de gonflement qui est due à la libération des substances prostaglandin- like ;celle-ci est sensible aux agents anti-inflammatoires stéroïdiens et non stéroïdiens (Di Rosa et Willoughby, 1971; Vinegar et al., 1969).

Les souris prétraitées par le Diclofénac, administré par voie orale, marquent une réduction significative de l'oedème des pattes gauches postérieures. Cette diminution du pouvoir inflammatoire de la carraghénine est attribuée au pouvoir anti-inflammatoire du Diclofenac, un médicament anti inflammatoire non stéroïdien (AINS) qui inhibe la cyclo- oxygénase 2(COX2) inductible, intervenant au sommet d'une cascade de réactions aboutissant à la formation de prostaglandines de l'inflammation.

Selon (D'Acquisto et al., 2002; Landino et al., 1996), les radicaux libres (également appelés dérivés réactifs de l'oxygène) jouent un rôle principal dans la physiopathologie d'un processus inflammatoire

Des travaux antérieurs suggèrent que la concentration élevée d'acides phénoliques dans l'extrait de R.officinalis L. est liée à son pouvoir antioxydant (Erkan et al., 2008; Moreno et al., 2006) et anti-inflammatoire (Peng et al., 2007).

Une étude récente (Rocha et al., 2015) ,a identifié le potentiel anti-inflammatoire de l'acide rosmarinique, un composé phénolique, qui est le constituant principal de Rosmarinus officinalis. Après l'administration de l'acide rosmarinique et d'un extrait méthanolique de R.officinalis L.., les résultats indiquent que ces derniers ont la capacité de réduire 60% d'oedème de la patte du rat en comparaison avec le témoin, vu que tous les deux ont la même ampleur du pouvoir anti-inflammatoire, cela suggère que c'est l'acide rosmarinique qui a principalement contribué à cet effet, en réduisant les radicaux libres.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld