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La législation Malagasy à  l'épreuve de la violence conjugale. Cas de la ville de Toliara 2011-2013.

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par Herbert Martino RAZAFINDRADIA
de Toliara - MAÎTRISE (Master I)  2013
  

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CHAPITREII: LE DROIT FACE À LA VIOLENCE CONJUGALE À MADAGASCAR

Dans ce chapitre, nous allons évoquer les textes de lois relatifs à la violence conjugale tant sur le plan national que sur le plan international. Le but n'est pas de faire ressortir tous les textes de lois mais de sélectionner ceux qui font partie de notre travail. Après notre profonde réflexion, nous avons contesté que la grande majorité des actes de violence conjugale soit dirigé contre les femmes. Et qu'il y a des textes de lois nationaux et internationaux qui sont contre la violence exercée sur les femmes dans le monde.

Section I: LA LÉGISLATION SUR LA VIOLENCE CONJUGALE

La question des violences conjugales suscite des débats souvent passionnés compte tenu des conséquences dramatiques que de tels faits entraînent sur les victimes et leurs familles. Si ce sujet connait depuis quelques années une acuité particulière sur le territoire Malagasy ; force est de constater que depuis une vingtaine d'années ce phénomène mondial a entraîné sur le plan juridique, l'élaboration de résolutions et de conventions internationales qui illustrent la volonté des Etats de lutter contre ce fléau. Pour se faire, nous allons commencer par le plan national.

Paragraphe I: LA LÉGISLATION NATIONALE

Dans ce paragraphe, nous relèverons les principaux instruments nationaux relatifs à la violence conjugale exercée à l'endroit des femmes. Nous parlerons notamment de la Constitution du 19 Août 2008, des quelques lois et ordonnances, des textes du Droit Civil, du Code pénal et du Code de Travail.

A- La Constitution

La Constitution peut se définir comme la loi fondamentale d'une nation. À Madagascar, certains la considèrent comme la loi mère. Notre pays a connu 03 Constitutions dont la dernière a été soumise au REFERENDUM le 17 Novembre 2010, effectivement c'est la Constitution de la IVème REPUBLIQUE. Elle a résolu à promouvoir et à développer son héritage de société pluraliste et respectueuse de la diversité, de la richesse et du dynamisme de ses valeurs éthico-spirituelles et socio-culturelles, notamment: le «fihavanana» et les croyances au Dieu Créateur.

Martino Herbert RAZAFINDRADIA

1- L'Égalité de droit de l'homme dans la constitution

L'élaboration de cette constitution se reposait d'abord au préambule sur les conventions relatives aux droits de la femme et de l'enfant, qui sont toutes considérées comme partie intégrante de son droit positif. Ensuite celle-ci exige l'égalité entre les deux sexes et confirme que ces droits fondamentaux soient protégés par la loi, comme stipulait l'article 08 que nous avons exposé dans l'introduction. Elle a été assurée de l'inviolabilité de chacun, aux termes de l'article 13:«Tout individu est assuré de l'inviolabilité de sa personne, de son domicile et du secret de sa correspondance».

2- Les garanties posées par la Constitution

La Constitution malagasy fait obligation à l'Etat, d'une part, d'assurer l'exercice des droits de la personne comme stipulait l'article 13 alinéa 5 que: «L'Etat garantit la plénitude et l'inviolabilité des droits de la défense devant toutes les juridictions et à tous les stades de la procédure, y compris celui de l'enquête préliminaire, au niveau de la police judiciaire ou du parquet.», d'autre part, de garantir la protection de la famille comme l'exprimait l'article 21:«L'Etat assure la protection de la famille pour son libre épanouissement ainsi que celle de la mère et de l'enfant par une législation et par des institutions sociales appropriées».

La Constitution, précise sans équivoque le principe de l'égalité de l'homme et de la femme devant la loi ainsi que l'égalité des droits en matière de protection et jouissance des droits fondamentaux de la personne.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille