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Augmentation du PIB réel en RDC de 2002 à  2014. Croissance intensive et extensive?

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par Daniel DEKASSE DEKASSE
Université de Kinshasa - Graduat 2015
  

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1.2 Contributions de différents secteurs dans la production

Il est question dans cette section de considérer non pas les branches d'activités mais plutôt de secteurs dans leur ensemble, voire de quelle manière ils ont eux aussi contribué à l'augmentation du PIB, cela pour avoir une vue d'ensemble sur le fonctionnement même de l'économie nationale. Le tableau suivant présente la contribution des différents secteurs dans le PIB de 2002 à 2014.

Augmentation du PIB réel en RDC de 2002 à 2014 : croissance intensive ou extensive ? Page | 33

Tableau II. Contribution de différents secteurs dans la production (En millions de CDF constant)

Secteur d'activité

 
 
 
 
 
 

ANNEES

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Observation

 
 

2002

 

2003

 

2004

 

2005

 

2006

 

2007

 

2008

 

2009

 

2010

 
 

2011

 

2012

 
 

2013

 
 

2014

MOYENNES

EN %

secteur

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

141

563,90

143

291,80

144

219,80

148

358,90

153

175,80

158

154,00

162

914,40

167

818,20

172

869,50

3

348

156,40

3 579

904,80

3

850

312,10

4

359

309,90

 
 
 

primaire

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1 271

542,27

43,39%

secteur

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

64

039,50

71

850,90

85

015,00

97

432,00

101

830,50

105

712,10

113

292,80

118

108,90

136

644,30

1

208

122,40

1 301

608,00

1

444

709,10

1

551

625,90

 
 
 

secondaire

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

492

307,03

16,80%

secteur

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

90

185,50

97

414,30

104

679,20

113

811,30

124

143,60

137

982,50

151

511,40

155

207,30

161

573,20

3

153

358,80

3 364

379,50

3

636

116,20

3

878

071,50

 
 
 

tertiaire

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1 166

802,64

39,81%

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

10 092

 
 
 

PIB

300

914,40

318

341,20

339

478,90

365

960,80

386

386,00

410

565,10

435

835,80

447

925,60

480

124,40

7

936

395,20

8 498

839,50

9

219

707,40

 
 

596,30

2 930

651,94

100,00%

Source : BCC, rapports annuels, 2010 et 2014, P.39 et 40.

Augmentation du PIB réel en RDC de 2002 à 2014 : croissance intensive ou extensive ? P a g e | 34

Augmentation du PIB réel en RDC de 2002 à 2014 : croissance intensive ou extensive ? P a g e | 35

Augmentation du PIB réel en RDC de 2002 à 2014 : croissance intensive ou extensive ? P a g e | 36

Graphique II. Contribution de différents secteurs d'activité

(En millions de CDF constant)

 

50,00%

 

45,00%

 

40,00%

 

43,39%

 
 
 
 
 

39,81%

 

35,00%

 
 
 
 
 

30,00%

 
 
 
 
 

25,00%

 
 
 
 
 

Série1

20,00%

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

15,00%

 
 
 

16,80%

 
 
 

10,00%

 
 
 
 
 
 
 

5,00%

 
 
 
 
 
 
 

0,00%

secteur primaire secteur secondaire secteur tertiaire

 

Source : auteur, sur base des données du tableau no. 2 Analyse et interprétation

La lecture du tableau II et du graphique II nous montre noir sur blanc que le dynamisme de l'économie nationale a été soutenu par le secteur primaire avec une variation de 43,39% en moyenne, puis suivie par le secteur tertiaire avec 39,81%.

Quant au secteur tertiaire son apport dans cette augmentation s'explique par l'intensification des travaux de réhabilitation des infrastructures routières et des bâtiments publics ainsi que par la construction des ménages, mais aussi cet apport est consécutif notamment au rétablissement de la libre circulation des biens et des personnes rendue possible par la réunification du pays, au dynamisme des activités de la téléphonie mobile et par l'amélioration du climat des affaires observé depuis la mise en oeuvre des mesures du PEG et de la pacification du pays.

A ce niveau le secteur primaire a montré sa robustesse en se basant plus sur sa branche agricole. L'intensification des activités dans les chantiers d'exploitation forestière pour répondre principalement à la demande intérieure et les investissements réalisés dans cette branche au cours de deux dernières années ont permis de relever significativement les productions de quelques cultures à savoir les bois en légumes et

le caoutchouc tout cela a été rendu possible grâce à l'intervention dans les milieux ruraux des organismes internationaux et des ONG spécialisés en matière de formation et de lutte contre les maladies des plantes , ce qui a permis aux paysans d'accroitre leur production.

Par ailleurs, nous constatons une grande accélération de la contribution de ce secteur soit 1836% entre 2010 et 2011, ceci tient essentiellement au regain de l'exploitation forestière suite à la reprise du trafic des biens et des personnes sur la voie fluviale, ça s'explique aussi par le caractère très attractif de ce secteur pour les nouveaux investissements plus précisément dans l'activité minière.

Cette croissance est le fait du maintien de l'activité économique dans tous les secteurs économiques. Hormis le secteur primaire la contribution la plus significative à la croissance a été réalisée dans le secteur des services (tertiaire). En effet, son activité s'est améliorée de 11,2 % contre 9,2 % en 2006 grâce notamment au dynamisme observé dans les branches « Commerce de gros et de détail » ainsi que« Transports et communication » dont les variations ont été respectivement de 13,1 % et 11,0 %.

La vigueur de l'activité économique, selon l'approche de l'offre, est consécutive essentiellement au bon comportement affiché par les secteurs primaire et tertiaire. Selon cette approche, l'analyse de la croissance révèle que la fermeté de l'activité économique en RDC a été principalement acquise grâce à la robustesse des secteurs primaire et tertiaire, lesquels ont contribué à la croissance à hauteur de 3,4 points de pourcentage et 3,0 points respectivement. Le secteur secondaire a aussi contribué à la croissance, mais dans une moindre mesure, à raison de 1,7 point de pourcentage.

La vigueur du secteur primaire en 2013 est en relation avec le raffermissement des activités de ses deux composantes, à savoir les activités extractives et agricoles. A la faveur de l'évolution croissante des activités minières, une contribution significative de 2,7 points de croissance a été relevée dans la branche « Extraction » en 2013, impulsée par les performances particulièrement encourageantes du volume de production du cuivre.

En effet, la production cuprifère a atteint son niveau record de 919,6 milliers de tonnes en 2013 après 619,9 milliers en 2012. La branche « Agriculture, forêt, élevage, chasse et pêche », par contre, a connu un relèvement, quoi que faible, de ses activités, attesté par sa contribution de 0,7 point de pourcentage à la croissance contre 0,6 point une année auparavant. Cette évolution tient des efforts consentis par le gouvernement pour la relance de cette branche à travers la réhabilitation des infrastructures routières et la réalisation des campagnes agricoles, en cultures vivrières, tant à Kinshasa qu'à l'intérieur du pays.

Au niveau du secteur secondaire, la contribution à la croissance a été de 1,7 point de pourcentage contre 1,2 point l'année précédente. Ce comportement est expliqué, d'une part, par un impact plus important des « Industries alimentaires, boissons et tabac » sur l'activité économique dont la contribution s'est située à 1,2 point de pourcentage en 2013, venant de 0,8 point en 2012 et, d'autre part, par la poursuite des activités de construction dans le cadre de la révolution de la modernité avec une contribution à la croissance de 0,6 point.

Dans le secteur tertiaire, l'activité a également été décisive avec une contribution de 3,0 points de pourcentage à la croissance, consécutive notamment au dynamisme du « Commerce » et des « Transports, entrepôts et télécommunications » dont les parts contributives se sont établies respectivement à 1,2 point de pourcentage et 0,9 point. Cette situation procède des effets induits du bon comportement de l'activité minière et des mesures douanières visant à désengorger les ports de Matadi et de Boma, pour la première branche. L'amélioration des infrastructures routières dans le cadre de la modernisation du pays et l'apport de nouveaux investissements dans la téléphonie mobile justifient l'évolution de la seconde.

La consolidation de la croissance économique, en République Démocratique du Congo, s'est poursuivie en 2014. En effet, les estimations de l'activité économique renseignent une progression de 9,5 % du produit intérieur brut réel, après une réalisation de 8,5 % en 2013. Cette vigueur de l'activité économique est en grande partie soutenue par le secteur primaire, même selon l'approche par l'offre.

En cette année, l'analyse sectorielle de l'activité économique indique que le secteur secondaire est demeuré le moteur de la croissance. En effet, la contribution de ce secteur à la croissance a été de 5,5 points dont 4,7 provenant des activités extractives. Par rapport à l'année 2013, la progression de sa valeur ajoutée a été de 13,2 % contre 7,6% au paravant. Ce dynamisme des activités extractives s'explique par une augmentation sensible de la production de l'or, dont le niveau s'est accru de 285,1 % entre 2013 et 2014, atteignant 23,5 milliers de Kg, suite au lancement des projets d'extension de deux grandes entreprises du secteur. En outre, il convient de relever une augmentation de 15,9 % de la production du cuivre, grâce au maintien des cours mondiaux à un niveau encore favorable.

Le taux de croissance économique en RDC a connu un recul de 1,8% en 2015, s'établissant à 6,9% contre 9,5% en 2014. Cette croissance reste soutenue par le secteur primaire, en dépit de sa faible contribution de 3,4% au Produit intérieur brut (PIB). Le secteur tertiaire vient en seconde position avec une contribution de 3,1% grâce au dynamisme des activités des commerces, de transports et télécommunication alors que le secteur secondaire, lui, sa contribution reste très marginale au produit intérieur brut.

Augmentation du PIB réel en RDC de 2002 à 2014 : croissance intensive ou extensive ? P a g e | 37

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus