WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'effet des politiques macroéconomiques sur la croissance économique en RDC de 1972 à  2009.

( Télécharger le fichier original )
par Serge MUNENWA SHAKA
ULPGL/Goma - Licence 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.2 La politique Budgétaire.

La politique budgétaire et la politique fiscale fixent pour leur part les niveaux de recettes et dépenses et leur répartition dans le circuit économique : elles déterminent donc le choix du système d'imposition, la place à accorder à l'impôt direct et à l'impôt indirect et l'affectation des recettes entre les différents secteurs économiques.

Une économie stable est favorable à la croissance économique. Ainsi l'autorité publique ou les gouvernants devraient définir et rechercher une politique monétaire et une politique budgétaire correspondant à l'objectif de la stabilité macroéconomique. La plupart des pays apprécient leur croissance économique à travers l'évolution positive de leur PIB. Celle-ci, est une conséquence de la contribution ou de la somme des apports des politiques macroéconomiques cités ci-haut.

3.3 La croissance économique

Au cours du 20è siècle, la plupart des pays ont connu une croissance économique importante. Cette croissance s'est manifestée par une augmentation continuelle du revenu réel agrégé, de la production, de la consommation de biens et services, non seulement en niveau mais aussi par habitant. Chaque génération a eu un niveau de vie plus élevé que celui de la génération qui l'a précédé26(*).

Plusieurs auteurs ont tenté d'expliquer ce phénomène et aussi si la croissance allez s'arrêter un jour notamment suite aux rendements décroissant de la terre. Cependant ces auteurs se sont regrouper en deux groupe de penses à savoir le groupe des pessimistes (pour qui le croissance économique allez s'arrêter) et celui des optimistes (pour qui la croissance économique était illimité). Pour ne citer que quelques auteurs, citons :

1. Les optimistes :

a) Adam SMITH : pour lui la croissance prend sa source dans la division du travail.

b) Davide RICARDO: pour lui, l'origine de la croissance est le réinvestissement du surplus ou profit.

2. Les pessimistes :

a) Le club de Rome : pour eux ce sont les ressources naturelles qui constituent l'origine de la croissance économique.

b) R. Malthus : pour lui aussi c'est le réinvestissement du surplus qui est l'origine de la croissance.

3.4 Approche méthodologique

Nous avons récolté nos données grâce à la documentation. Cela nous a permis d'avoir des données concernant : l'évolution du taux de croissance du PIB de la RDC, les taux de croissances de la masse monétaire, le taux d'inflation, les taux de croissance des dépenses gouvernementales ainsi les taux de croissance de la population en RDC.

Robert Solow, en 1956, s'était intéressé à une économie qui s'adapte à un progrès technique exogène en accumulant du captal. Résolvant ses hypothèses notamment :

- Sa fonction de production agrégée (Y=F (K,N))

- Le progrès technique : qui pour lui est précisément définie comme un phénomène qui cause la déformation des possibilités de production c'est-à-dire permet d'obtenir un accroissement du produit sans le volume des facteurs ait changé27(*).

Ce faisant il arriver à déterminer un niveau d'accroissement du capital où toute variation du capital est nul ou n'a aucun effet sur la croissance économique d'où la croissance s'arrêterait une fois à ce niveau qu'il qualifie d'équilibre stationnaire.

D'où il a été aisé d'introduire dans notre équation le taux d'accroissement de la population. En effet, l'accroissement de la population a pour effet fâcheuses d'annuler tout effort de croissance économique apprécié à partir du PIB.

Concernant le traitement des données nous avons utilisé la technique économétrique, qui nous a permis de faire le test de stationnarité, vérifier la la Co-intégration et d'estimer notre modèle :

tPIB = a1 + a2 tMM + a3 Ti + a4 tG + a5 tpop + e 

En effet, comme vous l'auriez constaté le tPIB est fonction de tMM (masse monétaire, du taux d'inflation (Ti), de tpop (le taux de croissance de la population) et le taux de croissance des dépenses gouvernementales (G).

Nous avons fait une analyse économétrique de l'effet des politiques macroéconomiques sur la croissance économique en RDC de 1972 à 2009, il a été question de savoir d'abord quelles sont les variables qui expliquent la croissance économique représentée par les taux de croissance du PIB de 1972 à 2009 dans notre travail.

Afin d'atteindre cet objectif, nous nous sommes servi du logiciel E-views3.1, pour vérifier la stationnarité de nos variables, les rendre stationnaire, vérifier la Co-intégration et estimer notre modèle macroéconomique. Cela étant fait, nous avons fait des interprétons des résultats que nous avons obtenus.

Les agrégats macroéconomiques, les taux de croissance de la masse monétaire (tMM), le Taux d'inflation (ti), et les taux de croissance des dépenses gouvernementale (tG) représentent respectivement la politique monétaire, et politique budgétaire. Ces agrégats représentent des variables indépendantes, la variable dépendante étant le PIB qui représente la croissance économique.

* 26 A. M. SIBAYIRWANDEKE., Op. Cit..

* 27 A. M. SIBAYIRWANDEKE., Op.Cit., cours inédit, ULPGL, 2012.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams