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Gouvernance -ide cas des pays mena.

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par MHADHBI FATMA
faculté de science économique et de gestion de Nabeul  - MASTER DE RECHERCHE en économie des affaires 2015
  

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III. Les théories justificatives de localisation des IDE et des FMN

Le phénomène de multinationalisation et IDE deux expressions qui reviennent comme refrain dans la littérature économique, malgré l'abondance théoriques consacrée à ce sujet, il n'existe aucun cadre théorique unifié permettant de justifier le choix de localisation des IDE et des FMN (voir annexe 1).

1) La théorie du commerce international

1.1 Les analyses de l'Ecole classique

Les théories traditionnelles du Commerce international reposent sur les travaux A. Smith « la théorie des avantages absolus », D. Ricardo «La théorie des  avantages relatifs », et la théorie des dotations en facteur de production d'Heckscher-Ohlin-Samuelson. Ces théoriciens tentent à exposer les avantages qui pourraient procurer le libre -échanges pour les nations.

· La théorie des avantages absolus 

Le concept « d'avantage absolu » apparait pour la première fois dans le célèbre livre d'Adam Smith (1723-1790) "La richesse des Nations" publié en 1776. Il est considéré comme le père de l'économie classique.

La maxime d'Adam Smith débouche sur une vision opérationnelle : tous les pays ont tout intérêt à se spécialiser et à développer les échanges avec les autres pays. Selon lui, chaque pays doit valoriser son « avantage absolu », c'est-à-dire se spécialise dans la production pour laquelle il possède l'avantage le plus efficace.

· Les théories des avantages comparatifs

La théorie des avantages comparatifs, fondé par David Ricardo (1772-1823) apparait comme une réponse aux limites de la  théorie de « l'avantage absolu »  d'Adam Smith. Son ouvrage publié en 1817, «Des principes de l'économie politique et de l'impôt » constitue une « révolution d'économie international».

Selon Ricardo (1817), chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production du /des biens pour lesquels il détient un avantage relatif, même s'ils ne disposent d'aucun avantage absolu.

Pour montrer que l'échange qui est sensé d'améliorer les capacités d'enrichissement des Nations, David Ricardo part d'un exemple concret pour déplier cette vision ; des échanges de vin et de drap entre deux pays, l'Angleterre et le Portugal.

1.2 L'analyse néo-classique

· Modèle Heckscher-Ohlin-Samuelson 

Cette analyse néoclassique du commerce international fondé sur l'avantage comparatif de Ricardo, vise à expliquer la présence d'échanges internationaux par les différences de dotations en facteurs de production de chaque pays.

Ce modèle a d'abord énoncé sous une forme plus littéraire par les deux économistes suédoises   Bertil Ohlin, et Eli Heckscher en 1933. Il sera axiomatisé en 1941, par  l'économiste américain Paul Samuelson  (désormais connu sous l'acronyme HOS). À travers ce modèle, les auteurs entendent prouver la supériorité du libre-échange par l'abondance ou la pénurie des divers facteurs de production dont sont dotés les pays.

D'une façon générale, chaque pays doit se spécialiser dans la production pour laquelle il dispose une meilleure dotation en facteurs (capital, travail, ressources...).

1.3 Les modèles de gravité en économie

Un premier essai a été réalisé dans les années 60 avec l'introduction des modèles de gravité en économie par Tinbergen (1962) et Pöyhönen (1963) et prolongés par Linnemann (1966), d'Anderson (1979), Bergstrand (1985 et 1989), Deardorff (1995), et Evenett et Keller (1998). Ces modèles se situent dans le cadre de la concurrence imparfaite et suggèrent que les échanges commerciaux et les IDE sont substituables. Anderson (1979) a donné une généralisation de l'équation de gravité en s'appuyant sur la théorie du commerce international d'Hecksher-Ohlin. Il postule que chaque pays à un avantage comparatif et que les préférences des consommateurs sont similaires entre les pays.

D'autres économistes ont également exploité les modèles de gravité pour expliquer les flux d'IDE internationaux. Eaton et Tarnura (1994), et Kumar (2000) ont explicitement fait référence aux modèles de gravité dans leurs études sur la géographie des IDE. Les fondements des modèles de gravité dans l'explication du flux d'IDE se traduisent par la puissance économique des pays, la richesse et la proximité géographique.

1.4 La nouvelle théorie du commerce international

Pour assimiler les insuffisances de la théorie antique du commerce international des économistes ont développé la nouvelle théorie du commerce international (NTCI) pour déployer l'analyse de la firme multinationale en intégrant des éléments comme la concurrence imparfaite, la différenciation des produits et les économies d'échelle, (Brainard, 1993,). Elle met auparavant un arbitrage des FMNs entre contiguïté et concentration. Les modèles théoriques de la NTCI suggèrent que dans l'arbitrage entre exportations et IDE, les exportations soumises à des quotas de transport. Toutefois, l'investissement direct est soumis à des coûts irrécupérables importants (coûts d'implantation, d'information) graduels avec la distance .D'ou l'apparition de la théorie de l'arbitrage entre les avantages de proximité et les avantages de concentration élaboré par Brainard (1993) comme un déclencheur de la NTCI.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon