WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Gouvernance -ide cas des pays mena.

( Télécharger le fichier original )
par MHADHBI FATMA
faculté de science économique et de gestion de Nabeul  - MASTER DE RECHERCHE en économie des affaires 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2) La théorie de l'imperfection du marché

La véritable naissance de la théorie des IDEs remonte à 1960 avec la thèse de S.Hymer, (soutenue en 1960 et publiée en 1976)29(*).L'idée centrale de cette théorie repose sur « les imperfections des marchés » (Hymer, 1968). En effet, cette contribution théorique présente deux axes de recherches essentielles : d'une part, Hymer s'intéresse à l'analyse des « avantages monopolistiques » qui ne peuvent être utilisés à l'étranger qu'à travers des investissements directs, d'autre part il considère que l'internationalisation est un moyen de s'affranchir de la concurrence oligopolistique prévalant sur le marché d'origine.

Hymer (1960), suggère que l'IDE exige deux motivations ; les avantages comparatifs de l'entreprise multinationale et le degré d'imperfection des marchés. Ainsi, il considère l'IDE comme un canal de transmission de connaissance, de richesse, de technologie et de savoir-faire, d'où l'existence de rentes économiques et d'effets d'externalité positifs. Nous pouvons Conclure donc, que l'IDE apparait comme une alerte de surveillance qui permet à l'entreprise multinationale de contrôler ses activités de production à l'extérieur de son territoire national.

La réflexion originelle de Hymer a été affinée par plusieurs théoriciens, notamment Kindleberger(1969)30(*), et Caves (1996)31(*), qui ont développé les principes des avantages oligopolistiques dont les déterminants sont ; les imperfections de la concurrence sur le marché des biens (différenciation des produits, image de marque, technique de commercialisation) , les imperfections sur le marché des facteurs de production (techniques de production inaccessibles à d'autres firmes) ,les économies d'échelle , les politiques interventionnistes des gouvernements .

3) La théorie néo-technologique de cycle de vie (Vernon ,1966)

Cette approche vise à interpréter les facteurs d'implantions à l'étranger des firmes transnationales. Vernon (1966)32(*), perçoit le rôle de cycle de vie du produit et l'écart technologique entre les pays comme des éléments indispensables dans la détermination de la décision d'internationalisation.

Vernon(1966), suggère que la vie d'un produit traverse un cycle de quatre phases : « démarrage, croissance exponentielle, ralentissement et déclin, qui correspondent à l'introduction du produit sur le marché, à sa diffusion, à la maturation et à la renaissance ».

Au cours des premières phases la firme exploite son avance technologique sur le marché domestique. Arrivé à un autre stade du cycle de vie, le produit se banalise, la firme risque d'imiter le produit par les concurrents des autres pays développés. Lorsque le produit devient standard et mature, la firme perd son avantage technologique, donc la firme innovatrice décide de délocaliser une partie de ses activités en adressant à des marchés opportuns afin de profiter de facteurs de production moins élevés, de même elle peut mieux contrôler le marché des pays en développement.

Le tableau suivant synthétise les différentes phases de cycles de vie d'un produit.

Tableau 1 : Phases du cycle du produit et modes de pénétration des marchés étrangers

Produit

Croissance

Maturité

Déclin

Pays

Pays leader

Pays développé

Suiveur

Pays en

Développement

Structure de marché

Technologie/

Oligopole

Technologie/

Oligopole

Travail peu qualifié/

Concurrence

Mode de pénétration

Exportation

Investissement direct

Licence/ Sous-traitance

Source : Mucchielli (1998).

En s'internationalisant à l'étranger, l'entreprise adopte à chaque marché une stratégie

(Créant des réseaux de sous-traitance, des fusions, des ententes) pour accroitre sa compétitivité et garder sa position concurrentielle. Comme l'explique Mucchielli « Toute cette stratégie consiste à remplacer l'avantage technologique absolu perdu, ou en passe de l'être, par des avantages relatifs de coûts et de différenciation, afin de conserver une place de leader dans les pays d'accueil»33(*).

* 29 Hymer S.H. (1976), «The International Operations of National Firms: A Study of Direct Foreign Investment», édition MIT Press, Cambridge (thèse de doctorat, department d?économie, MIT, 1960).

* 30 Kindleberger C.P (1969), «American Business Abroad: Six Lectures on Direct Investment», édition New Haven Yale University Press

* 31 Caves R. (1996), «Multinational Enterprise and Economic Analysis», édition Cambridge University Press, New York.

* 32 Vernon R. (1966), «International Investment and International Trade in the Product Cycle», Quarterly Journal of Economics, vol.80, pp.190-207

* 33 Mucchielli J-L (1998), «Multinationales et mondialisation».Editions Seuil, Paris, Mai, p. 379.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery