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La politique étrangère américaine à l'épreuve des évènements du 11 septembre 2001: Le cas irakien

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par Mamadou DIA
Université de Toulouse I Sciences Sociales - Master de Relations Internationales 2005
  

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SECTION II : Les armes de destruction massive : raisons fallacieuses d'une guerre illégale ?

« Je m'attends à être questionné, interrogé sur le programme d'armement irakien. (...) Je vous le dis pour l'Histoire : nous n'avons rien, et ce n'est pas pour défendre le régime »

Général Amer Hammoudi Hassan - conseiller scientifique du président, lors de sa reddition le 13 avril 2003

« Nous nous sommes entendus sur une question, les armes de destruction massive, parce que c'était la seule raison sur laquelle tout le monde pouvait tomber d'accord. »

Paul Wolfowitz, 29 mai 2003

« Il s'agit donc, sans doute, du plus grand mensonge d'Etat de ces dernières années. D'une campagne de manipulation menée probablement en toute connaissance des choses, en tout cas malgré toutes les indications contraires, pour faire croire aux opinions publiques mondiales que l'Irak détenait et fabriquait des armes de destruction massive.(...) Robin Cook, ancien ministre britannique, qui a démissionné contre la guerre, réclame une enquête parlementaire. Face à ce mensonge d'Etat, la démocratie exige que l'opinion mondiale sache toute la vérité. »

Le Monde, 29 mai 2003

Cette question des armes de destruction massive (ADM) est à la base de la guerre en Irak, laquelle est une application de cette doctrine de guerre préventive. En janvier 2002, devant le Congrès, le Président Bush affirme de façon claire que les services britanniques avaient découverts que l'Irak poursuit malgré les résolutions de l'ONU, cherche à se doter d'armes de destruction massive. Après moult tergiversations, la guerre est déclarée le 20 mars 2003 et allait aboutir au renversement de Saddam Hussein. Ici, le rôle des perceptions est largement présent, surtout du côté américain car ils surestiment la menace émanant de leurs adversaires surtout les « Etats voyous ». En effet selon Lindemann, ces Etats « sont censés être irrationnels pour diriger des armes de destruction massive contre des cibles américaines et compromettre ainsi leur survie ».142(*) Cette situation correspondait aux yeux de Lindemann, au fait que des intérêts dans l'armée américaine et dans l'industrie de l'armement prônaient ce sentiment de méfiance vis-à-vis de ces Etats voyous.

Dés le 17 mars, le président américain lance un ultimatum au président irakien lui laissant 48h afin de quitter le pouvoir et, dans la foulée le vice-président Dick Cheney déclare : « Nous pensons qu'il a bel et bien reconstitué des armes nucléaires », propos aussi fermes qu'infondés dira Hans Blix143(*). La volonté américaine d'en découdre - de façon unilatérale si besoin en est - malgré toutes les propositions des autres pays désireux d'éviter un conflit pousse à se demander si les dés n'étaient pas déjà jetés.

A - Une guerre décidée d'avance ?

Certains auteurs ont suggéré que Washington avait décidé la guerre dans le courant de l'été 2002 et que les inspecteurs de l'ONU n'avaient été autorisées que pour laisser à l'armée le temps de se préparer144(*) même si, agissant du Moyen-Orient et d'une zone particulièrement riche en pétrole, les facteurs économiques et l'accès au pétrole ont été avancés comme raisons essentielles derrières les visées de la coalition. Hans Blix de son côté, croit savoir que l'administration Bush décida qu'à la suite des attentats du 11 septembre elle devait être prête à lancer une attaque préventive conte tout ennemi susceptible de représenter une menace pour les Etats-Unis » et vu que Saddam représentait le « Mal », les Etats-Unis en guerre contre le terrorisme devaient éliminer cette menace bien avant l'élection présidentielle.145(*) Il était urgent pour les néo-conservateurs de réagir afin de construire un monde qui rejette à sa marge les forces du « Mal » et fasse des valeurs occidentales des normes communes au camp du bien. Mais les menaces que représentait le régime irakien pour les Etats-Unis, leurs alliés et leurs intérêts, si sérieuses qu'elles pussent être, ne paraissaient pas suffisantes pour convaincre les Américains de soutenir la guerre massivement et sans réserve, ce qui avait obligé le président et ses partisans à recourir à d'autres justifications.146(*) Ces opposants se demandaient si les Etats-Unis avaient le droit d'intervenir unilatéralement dans les affaires d'autres peuples et d'autres pays, si la démocratie pouvait y être au final, selon la belle expression de Rashidi, « transplantée » et si cette greffe en Irak ou dans un autre pays du Moyen-Orient était le véritable objectif de la politique américaine. Ce doute était légitime si on considère que plusieurs membres de l'administration Bush (Dick Cheney, Donald Rumsfeld..) avaient des liens pendant des décennies avec plusieurs dictateurs du 147(*)Moyen-Orient dont Saddam Hussein lui-même.148(*) Ainsi, pour Rashidi Khalidi le doute persiste lorsqu'ils parlent de l'Irak comme d'un « domino antidémocratique qui serait le premier de la série à s'effondrer au Moyen-Orient, suivi par la Syrie, l'Iran, l'Arabie Saoudite et d'autres encore si les Etats-Unis étaient en mesure de simplement montrer leur volonté et leur résolution à user de leur puissance illimitée et désintéressée dans l'intérêt des populations de cette région qui ployaient sous le joug de despotes divers et variés, toujours cruels. »

En avouant en août 2002 que les inspections de l'ONU étaient, au mieux, « inutiles », le vice-président Dick Cheney ne disait il pas tout haut ce qu'on pense vraiment tout bas dans l'administration ? Mieux, en laissant aux inspecteurs le soin de mener leur travail, n'était ce qu'un moyen de gagner du temps afin de finaliser le renforcement de la présence américaine comme le pense Hans Blix ?

L'importance d'une action militaire trouve aussi son explication dans la situation pétrolière des Etats-Unis et leur forte dépendance vis-à-vis des importations de cette ressource car aujourd'hui, prés du quart de la consommation pétrolière américaine provient du monde arabe soit 3.9 millions de barils alors qu'au même moment le pétrole représente prés de la moitié des importations américaines du monde arabe dont le total était estimé à 80 milliards de dollars en 2001. Or, les exportations américaines vers cette région ne dépassent guère les 35 milliards de dollars.149(*)

Et Bob Woodward, cité par Georges Soros, de nous faire part des sentiments de Paul Wolfowitz pour qui, l'Irak ayant un régime autoritaire et fragile, « serait facile à briser (..) et que les Etats-Unis devraient s'attaquer à lui tôt ou tard s'ils voulaient que le guerre contre le terrorisme soit prise au sérieux ».150(*) Le désir d'y aller est d'autant plus grand que Bush peut apparemment compter sur l'appui des Américains. Selon les sondages, ces derniers approuvent son désir de renverser Saddam Hussein dans le cadre de la guerre contre le terrorisme.151(*) Face à toutes ces attaques, le Département d'Etat sort de son silence et apporte un démenti officiel à ces accusations en affirmant que « l'actuel chef de la Maison-Blanche n'avait pas débuté son mandat avec l'objectif d'entrer en guerre avec Saddam Hussein »152(*).

Comment ne pas penser aux idées de ceux qui aujourd'hui composent l'aile dure de l'administration américaine et qui, durant le second mandat de Bill Clinton n'hésitait pas à réclamer une intervention armée des Etats-Unis en Irak ? L'exemple patent est celui Robert Kagan qui proposa en septembre 1998 un plan pour l'établissement d'une zone libérée dans le sud de l'Irak comme celle créée par l'administration Bush dans le nord du pays en 1991 et ce, afin de sauver les opposants à Saddam Hussein. Cette zone leur permettrait en outre de mettre sur pied un gouvernement provisoire reconnu internationalement et de constituer une alternative à la dictature de Saddam.153(*)

Le sous secrétaire américain à la Défense Paul Wolfowitz a déclaré que le choix du thème des armes de destruction massive pour justifier la guerre contre l'Irak avait été opéré pour des raisons « bureaucratiques ». Autrement dit, il y avait d'autres motifs, mais celui-ci était le seul susceptible d'assurer un large soutien de l'opinion américaine, le seul aussi qui ait une chance de séduire hors des Etats-Unis et à l'ONU. L'idée, largement partagée au sein de l'administration, d'une obstruction de l'Irak aux efforts de l'ONU et de la communauté mondiale pour éliminer les ADM était, de toute évidence, le meilleur argument utilisable à l'appui de ce projet. C'est le seul qui a été défendu aux Nations Unies, et de loin la principale des justifications données au Congrès et à l'opinion publique américaine. « Ni le gouvernement de Washington, ni celui de Londres n'auraient probablement obtenu de leurs parlementaires le droit d'intervenir militairement à seule fin de renverser le régime de terreur de Saddam Hussein. Il est tout à fait improbable aussi qu'ils auraient pu recevoir un tel mandat du Conseil de sécurité » confesse l'ancien inspecteur Hans Blix154(*) alors que de son côté, Nicole Bacharan souligne que malgré toutes ces accusations, Georges Bush ne convainc pas l'ONU car on doute de ses préoccupations pour les droits de l'homme, les liens entre Saddam Hussein et Al Qaïda que l'administration s'est efforcée à démontrer paraissent bien ténus, sinon existants.155(*) Quant aux armes de destruction massive, la France et quelques autres plaident pour des inspections prolongées. Ce doute est nourri par la seule motivation attribuée au président américain : le pétrole d'autant plus qu'à la même période, un autre Etat faisant partie de « l'axe du mal » reconnaissait publiquement détenir l'arme nucléaire et ne faisait pas l'objet d'un conflit armé.

B- L'importance du pétrole dans le conflit irakien

Depuis des décennies, tant les Républicains que les Démocrates poursuivent les mêmes objectifs dans le monde pétrolier : maintenir tant que faire se peut la stabilité du cours du pétrole, réduire en douceur la consommation intérieure, diminuer la dépendance liée aux importations et diversifier le sources d'approvisionnement étrangères. Malgré les apparences, ces objectifs sont toujours les mêmes aujourd'hui, sous l'administration Bush. Une augmentation importante de la production irakienne accroîtrait probablement la dépendance pétrolière des USA. Le prix du baril de pétrole baissera sans doute avec l'apparition d'une nouvelle source d'approvisionnement, d'où une dépendance accrue des USA, notamment vis-à-vis du Moyen-Orient.

Il est paradoxal de constater que les USA exerçaient davantage de contrôle sur le pétrole irakien dans le cadre du programme « Nourriture contre pétrole » de l'ONU avant la guerre (c'était alors l'ONU et non pas Saddam Hussein qui fixait le niveau des exportations irakiennes) qu'ils ne pourront le faire dans le contexte d'un futur Etat irakien démocratique. Si l'administration Bush cherchait des sources d'approvisionnement pétrolier stables, sûres, diversifiées et bon marché, il lui suffisait de lever l'embargo imposé à la Libye, à l'Iran, à l'Irak et au Soudan et de laisser couler le pétrole. Pour Alhadji156(*), l'intérêt de l'Amérique pour le pétrole irakien n'est pas dicté par l'économie ou par la politique énergétique. L'administration Bush a reconnu que le pétrole irakien est avant tout un atout géopolitique car contrôle le pétrole irakien, contrôle l'Irak.

Saddam a dû son pouvoir au fait qu'il contrôlait la deuxième réserve mondiale de pétrole. Il savait parfaitement ce qu'il devait à l'or noir. Confronté à l'éventualité de l'invasion et de la défaite, il a menacé de mettre feu aux champs pétroliers irakiens. Le saccage et le pillage des installations pétrolières et des pipelines montre que pratiquement tout le monde a compris que contrôler le pétrole, c'est contrôler le pays.

Lors de la préparation de l'invasion par les Etats-Unis, la sécurisation des champs pétroliers était une priorité. Le but n'était pas une augmentation de l'approvisionnement ou une baisse des prix sur le marché américain, mais le renversement de Saddam et son remplacement par un nouveau gouvernement.

L'avenir de l'Irak est lié à la production pétrolière du pays. Mais étant donné les caprices du marché pétrolier, surtout dans une situation aussi instable, on ne voit pas comment l'administration Bush parviendra à atteindre ses objectifs dans les années qui viennent. En effet, pour Alhadji, le problème est simple : les USA doivent utiliser les revenus du pétrole pour alléger la charge financière du changement de régime irakien qui repose sur les contribuables américains et à long terme, tout plan de reconstruction dépend de la capacité de l'Irak à exporter des volumes importants de pétrole. « Si l'Irak ne produit pas de pétrole, le président Bush ne peut tenir les promesses qu'il faites au peuple irakien, au peuple américain et à la communauté internationale ».157(*)

Avant l'invasion, l'Irak avait une capacité de production de trois millions de barils de pétrole par jour. Mais il ne pourra revenir à ce niveau de production dans le temps imparti pour établir un gouvernement irakien. Une augmentation de la production nécessite le développement des installations pétrolières, ce qui nécessite de gros investissements, un gouvernement en place et la stabilité politique.

La stabilité politique est la condition première pour augmenter la capacité de production. L'expérience de l'Iran, du Koweït, de la Russie et même de l'Irak, montre qu'il faut environ trois ans de stabilité politique avant que la capacité de production ne puisse augmenter de manière significative et durable. Il faudra plusieurs années à l'Irak pour élaborer une nouvelle Constitution, établir un gouvernement démocratique, négocier la distribution des revenus pétroliers entre les différentes régions, réglementer les investissements et rendre l'économie attractive aux investisseurs étrangers. Il lui faudra aussi du temps pour négocier avec les compagnies pétrolières multinationales et les pays voisins la réalisation des études de faisabilité et des études techniques, ainsi que la reconstruction, la remise en état et l'exploration de ses champs pétroliers.

Or la réalité risque d'être tout autre. Des tensions importantes peuvent subsister durant des années. Et il ne serait pas étonnant que la production de pétrole irakien s'interrompe brutalement, même avec un gouvernement démocratique. L'Histoire montre que les grèves et les troubles sociaux qui peuvent désorganiser la production pétrolière surviennent plus facilement dans un contexte démocratique que sous une dictature.

Si l'Irak est incapable d'augmenter sa production pétrolière dans les années à venir, ce sra une épine dans le pied, tant pour la politique étrangère que pour la politique énergétique des USA. Comment ces derniers pourront-ils financer à long terme la reconstruction de l'Irak ? Qui payera pour le maintien d'une démocratie fragile en Irak? Les USA pourront-ils maintenir leur occupation sans assurer l'alimentation du peuple irakien, les soins médicaux et les autres services de base ? Ce sont là des questions difficiles, et l'on ne peut y répondre avant qu'un régime démocratique ne contrôle et ne garantisse la production pétrolière irakienne. Au Koweït, avant de se retirer, les Irakiens ont mis le feu aux puits de pétrole, provoquant une grande catastrophe écologique. Durant cette période où les spécialistes s'employaient à éteindre ces puits, la production a bien entendu cessé mais celle-ci « ne pesait pas lourd au niveau mondial pour que l'interruption du pompage menace le marché ».158(*) Néanmoins, si la guerre ne saurait être considéré comme la cause principale des guerres passées et récentes, il représente néanmoins un enjeu stratégique majeur depuis le début du siècle. La première guerre mondiale a eu pour effet d'accroître considérablement la demande de produits pétroliers. La paix revenue, les secteurs les plus dynamiques des pays industriels (automobile, pétrochimie, aéronautique) ont eu besoin de plus en plus de pétrole pour assurer leur croissance. Et depuis la seconde guerre mondiale, les hydrocarbures sont devenus une denrée stratégique, tant à usage militaire et civil, dont l'enjeu a été accru par le rythme rapide de la croissance économique des pays industriels. L'association pétrole et guerre que Yannakakis appelle la « vulgate pétrolière » condense la dénonciation de la guerre menée par « l'impérialisme américain ». L'argument qui assène que le pétrole est la cause constitue un obstacle majeur à l'exploitation de cette ressource si importante pour l'économie mondiale et la vie quotidienne des populations. La guerre pour libérer le Koweït de l'occupation irakienne et la guerre en Irak en fournissent l'éclatante démonstration.

L'éditorialiste Thomas Friedman évoque lui absence de démocratie en Irak. Malheureusement, poursuit-il, « l'équipe Bush ne défend la démocratie que chez les ennemis des Etats-Unis et jamais dans les régimes autoritaires qui soutiennent ostensiblement sa politique».159(*) Donald Rumsfeld et Georges Bush, poursuit-il, doivent toujours examiner toutes les options et ne prendront leur décision qu'après la consultation des membres du Congrès et de leurs alliés étrangers. Cette volonté messianique d'instaurer la démocratie ne recueille évidemment pas tous les suffrages car certains considèrent qu'il est très difficile d'instaurer la démocratie et une société ouverte, qu'elles que soient les bonnes intentions des acteurs.160(*) Le risque pris par l'administration Bush compte des divisions ethniques et religieuses, était de précipiter la désintégration de ce pays et c'est cette raison qui aurait poussée le président Bush en 1991 à ne pas chasser Saddam du pouvoir.

* 142 Thomas Lindemann, « Les guerres américaines... » opcit p 51

* 143 Hans Blix, Irak, les armes introuvables, Fayard, Paris, 2004, 450 p

* 144 Hakim Ben Hammouda, « Bagdad dans l'oeil du Cyclone » opcit

* 145 Hans Blix « Irak, les armes introuvables » opcit

* 146 Rashidi Khalidi, L'empire aveuglé les Etats-Unis et le Moyen-Orient, Actes Sud, Paris, 2004, 262 p

* 147 Rashidi Khalidi, L'empire.... opcit p 35

* 148 La photo en Annexe de Saddam Hussein et de Donald Rumsfeld en 1983 est illustratif.

* 149 Données fournies par Hakim Ben Hammouda opcit p 102

* 150 Georges Soros, « Pour l'Amérique... » opcit pp 59-60

* 151 Steven Thomma et Jackie Koszczuk « Attaquer l'Irak, un rêve devenu priorité » The Philadelphia Inquirer-Courrier International 30 mars 2004

* 152 « L'Administration Bush se défend maladroitement d'avoir planifié l'invasion de l'Irak dès Janvier 2001 » 13 Janvier 2004 www.fairelejour.org

* 153 Robert Kagan « A way to Oust Saddam » Weekly Standard 28 septembre 1998

* 154 Hans Blix, Irak, les armes introuvables op cit p 433

* 155 Nicole Bachran, « Les Etats-Unis en guerre » Irak, an I un autre regard sur un monde en guerre, Ed du Rocher, Paris, 2004, p 425

* 156 Professeur d'économie au College of Business Administration Ohio, Northern University

* 157 Alhadji, « La guerre pour le pétrole » www.project-syndicate.org

* 158 IIios Yannakakis, « Une guerre pour le pétrole » Irak, an I op cit p 177

* 159 Ph J « Mr Bush montrez nous vos preuves » Courrier International 30 mars 2004

* 160 Sur ce point lire Georges Soros, Pour l'Amérique contre Bush opcit

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"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera