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Etude prévisionnelle de la consommation nationale du gaz en Algérie


par Maher GUENNOUN
Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene - Ingénieur d'état en Recherche Opérationnelle 2004
  

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Chapitre 5

Application de la mÈthodologie de

Box-Jenkins

Presentation generale des donnees :

La consommation du gaz naturel en Algerie se presente sous trois aspects di§erents

a savoir :

Consommation des distributeurs publics : elle represente la consommation des menages y compris celles des petites entites commerciales tel que les boulangeries, les res- taurants, etc.

Consommation industrielle : elle englobe la consommation des usines de production

et de transformation tel que les briqueteries...

Consommation des producteurs díelectricite : la production díelectricite en Algerie provient essentiellement du gaz naturel, on peut citer comme centrale electrique celle díEL HAMMA.

Chacune de ces consommations est etudiee separement, cíest ainsi que nous obtenons trois

series de consommation :

La consommation des distributeurs publics a la date t : DPt

La consommation industrielle a la date t : C It

La consommation des producteurs díelectricite a la date t : C Et

Remarques :

- La modelisation et par suite la prevision sont faites sur la base de donnees mensuelles pour une duree de 2 ans.

- Ces donnees ont pour unite de mesure le mètre cube.

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5.1 Etude de la serie de consommation des distribu- teurs publics (DP)

5.1.1 IdentiÖcation

La série DPt représente líévolution mensuelle de la consommation nationale du gaz na- turel des distributeurs publics sur une période allant de janvier 1991 a décembre 20 0 ..

Avant toute analyse de série temporelle, il est indispensable díétudier avec soin le graphe représentant son évolution, car ce dernier fournit a priori une idée globale sur la nature et

les caractéristiques du processus générant cette série a savoir : tendance, saisonnalité,....etc.

Representation de la serie brute ( . t :

FIG.I.1ó Graphe de la sÈrie brute DP t

Globalement, la représentation graphique (Fig.I 1) de la série présente les caractéristiques suivantes :

Une non stationnarité en variance, caractérisée par un accroissement de la variabilité par

rapport au temps.

Une légére tendance a la hausse due a líaugmentation du nombres de foyers alimentés en

gaz de ville obéissant au programme national du gaz (PNG).

Un phénoméne périodique caractérisé par des mouvements ascendants suivis par díautres descendants autour des valeurs 10 , et 6.10 , , ces mouvements sont dus au rythme des saisons

car la consommation gaziére accroÓt durant líhiver oü le citoyen se penche vers líutilisation

des chau§ages fonctionnant au gaz qui sont beaucoup plus attractifs que les chau§ages électriques en terme de factures de consommation, puis la consommation décroÓt durant líété.

b-Introduction du logarithmique

Pour analyser la série DPt par líapproche proposée par Box-Jenkins, une modifcation doit être apportée sur les données afn díatténuer la variabilité qui a§ecte la série chronologique,

la série LDPt est générée par líintroduction du logarithme népérien a la série brute DPt. Cíest a dire

LDPt 6 Log (DPt) pour tE 3 1, 2, .....964

FIG.I.2ó Graphe de la sÈrie LDPt

On remarque que la représentation graphique de la série (FIG.I .2) LDPt garde la même allure que celle de la série DPt mais avec des pics moins importants, amortis suite a la transformation logarithmique appliquée. En e§et, líéchelle de mesure est réduite, elle áuctue

de 12 , 1 a 20 , 2. Ce qui est de la saisonnalité, celle-ci est toujours apparente, líexamen du corrélogramme de la série LDPt nous permettra de conforter nos observations.

a-Analyse preliminaire de la serie + ( . t

Examen du correlogramme de la serie LDPt

Líanalyse du corrélogramme simple et du corrélogramme partiel de la série LDPt (Fig.I .3 )

donné par le logiciel EVIEWS 4.0, nous indique une non stationnarité de la série en terme

de la saisonnalité, tel que le montre bien le corrélogramme simple.

En e§et, la fonction díautocorrélation simple estimée (colonne AC ) ne décroÓt pas de ma- niére rapide vers zéro, et de plus elle est caractérisée par un mouvement sinusoÔdal apparent quíon soupÁonne de périodicité 8 6 12 , ce qui nous pousse a e§ectuer une etude sur la saisonnalité de la série.

FIG.I .3 Corrélogramme de la série LDPt

Etude de la saisonnalite de la serie LDPt

Les résultats du test de saisonnalité sont regroupés dans le tableau ci-dessous, oü :

8C : représente la somme des carrés.

M C : moyenne des carrés.

Source des variations

8C

d.liberté

M C

F

P _o b

F critique

Lignes

23 50 1.5

11

20 71.7

6.64

1.93 E 05

1.8 7

11

On a F = 6 6.64 > F O ) O)

6 1.8 7, donc on peut dire que la série LDPt est a§ectée díune

saisonnalité.

Desaisonnalisation de la serie LDPt

Etant donné que la stationnarité de la série ne dépend pas uniquement de la présence

ou non de la tendance, mais aussi du phénoméne saisonnier, une désaisonnalisation de la série LDPt síimpose pour la suite de notre étude, cíest ainsi quíon obtient une série corrigée

de líe§et saisonnier LDP 8At par líintroduction díune di§érentiation díordre 12 sur la série

LDPt.

FIG.I .4 ó Graphe de la sÈrie LDP 8At

En observant le graphe de la série LDP 8At (Fig.I .5 ), nous remarquons que la saisonna- lité été absorbée.

Examen du correlogramme de la serie LDP 8At

Líexamen du corrélogramme de la série LDP 8At (Fig.I .4) nous confrme le succés de la désaisonnalisation de la série LDPt puisque celle-ci a été absorbée. Concernant la station- narité de la série, nous ne pouvons dire quíelle est stationnaire. Un recours au test de racine unitaire permet díacents rmer ou díinfrmer la stationnarité de la série en question.

FIG.I .5 ó Corrélogramme de la série LDP 8At

Test de racine unitaire (Dickey-Fuller) sur la serie LDP 8At

A partir du logiciel EI I EJ 8 4.0 , on procéde a líestimation par la méthode des moindres carrées avec p 6 1 des trois modéles [ 4] , [ 5 ] , [ 6] de DickeyñFuller sur la série LDP 8At (car

les résidus forment un bruit blanc), dont les résultats díanalyse sont représentés ci-dessous

Modèle[6] A LDP SAt 6 LDP SAt 1 ) b j A LDP SAt j ) b t ) 6 t

Le test montre que la statistique t' 6 7.68 8 9 est inférieure aux di§érentes valeurs critiques relatives aux seuils 1% , 5 % et 10 % . Líhypothése HO est rejetée, donc la série LDP SAt ne posséde pas de racine unitaire.

La probabilité de nullité du coecents cient de la tendance qui est égale a 0 .0 2 est infé- rieure au seuil de 5 % , aussi la valeur empirique de la statistique de Student relative a la tendance(7 T REN D) qui est égale a 2.33 67 est supérieure aux valeurs tabulées (1.95 ) au seuil 5 % et (1.64) au seuil 10 % . On rejéte donc líhypothése du nullité du coecents cient de la ten- dance (il est signifcativement di§érent de zéro). Ce qui concerne la constante on remarque

la t-statistic associée qui est égale 0 .00 742 est inférieure aux valeurs tabulées relatives aux

seuils 5 % et 10 % , donc la constante est non signifcativement di§érente de zéro.

Sachant que la série ne posséde pas de racine unitaire et que la tendance est signifcativement di§érente de zéro, on peut acents rmer que le processus est de type T S (trend stationnary), une regression de la série LDP SAt sera entreprise pour la stationnariser.

Test de racine unitaire (Dickey-Fuller) sur la serie di§erenciee ( (+ ( . 0 & t)

Modèle[6] A D(LDP SAt) 6 DLDP SAt 1 )

2

z

j l 1

b j A D(LDP SAt j ) ) b t ) 0 ) 6 t

Modèle[5] A D(LDP SAt) 6 D(LDP SAt 1) )

2

z

j l 1

b j A D(LDP SAt j ) ) 0 ) 6 t

Modèle[4] A D(LDP SAt) 6 D(LDP SAt 1) )

2

z

j l 1

b j A D(LDP SAt j ) ) 6 t

Les statistiques empiriques t' associées aux trois modéles sont inférieures aux valeurs cri-

tiques aux seuils 1% , 5 % et 10 % , donc il níexiste pas de tendance stochastique (DS). Dans

le modéle [6], nous avons la t-statistic associée a la tendance, qui est égale a 0 .0 74, est inférieure a toutes les valeurs tabulées aux seuils 1% , 5 % et 10 % avec une probabilité (prob6 0 .94 > 0 .05 ), donc le coecents cient de la tendance du modéle [6] níest pas signifca- tivement di§érent de zéro, le processus níest pas de type T S. La série D(LDP SAt) níadmet

ni tendance déterministe, ni tendance stochastique, elle est donc stationnaire.

Correlogramme de la serie ( (+ ( . 0 & t)

FIG.I .6 ó Corrélogramme de la série D(LDP SAt)

SpeciÖcation des modèles

Líanalyse du corrélogramme partiel de la série stationnaire D(LDP SAt) (Fig.I .6) montre quíaux retards (k 6 1, 2, 3 , 5 ,6, 8 , 11, 12) les termes sont signifcativement di§érents de zéro et

ce qui concerne le corrélogramme simple, on remarque quíaux retards (k 6 1, 2, 7, 8 , 11, 12)

les termes sont aussi a líextérieur de líintervalle de confance, par conséquent nous avons plusieurs modéles candidats (SARI M A(0 , 1, 1), SARI M A(0 , 1, 2),

SARl M A(12, 1, 0 ), SARl M A(10 , 1, 11),......) parmi lesquels nous avons estimé les modéles

SARl M A(0 , 1, 12) x (0 , 1, 1), SARl M A(12, 1, 12) x (1, 1, 1).

Choix du modèle

Entités statistiques

0 & / * , & (! " , ! , ! " ) x (! , ! , ! )

0 & / * , & (! " , ! , ! ) x (! , ! , )

R2

0 .70 20

0 .4971

2

R

0 .68 40

0 .48 98

Al O

1.4919

1.3 78 7

F

1.33 26

1.00 26

SO R

0 .8 122

1.465 9

Suivant les critéres de pouvoir prédictif et les critéres díinformation mentionnés dans le

tableau ci-dessus, le modéle SARl M A(12, 1, 12) x (1, 1, 1) sera choisi pour représenter le processus 3 D(LDP SAt)4 t.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery