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La libéralisation des marchés et le developpement durable en Afrique: le cas du secteur agricole au Cameroun

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par Jean de Dieu AWOUMOU
ENA - Master en Administration Publique 2006
  

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3. la faible capacité de mobilisation des PMA dans les négociations internationales.

Les difficultés des pays les moins avancés consistent en leur incapacité à infléchir les négociations internationales dans un sens compatible avec leurs intérêts. Ce fait est la conséquence de deux phénomènes majeurs : d'abord la diversité des intérêts au sein des pays les moins avancés. Les intérêts peuvent être très différents selon qu'un pays est exportateur net ou importateur net de produits agricoles. Une synergie des position est donc difficile dans ce cas. Ensuite, le multilatéralisme susceptible de porter en avant les revendications est hypothéquée par l'absence des pays les moins dans les forums de prise de décisions. Le Cameroun par exemple ne dispose pas d'une représentation permanente au sein de l'OMC. La représentation du Cameroun auprès de l'office des nations unies à Genève fait en même temps office de représentation au sein de l'OMC. Les contraintes budgétaires et des considérations liées à la politique étrangère de chaque Etat sont les facteurs déterminants de cette situation. Toutefois depuis SEATTLE en 1999 les PVD participent de manière plus active aux négociations multilatérales : différentes alliances ont vu le jour avec des degré divers d'institutionnalisation. Le regroupement le plus important est le Groupe africain qui rassemble quarante un (41) pays. Une synergie des positions est aussi observée au niveau du Groupe nommé le CARICOM qui milite pour une préservation du régime préférentiel que l'UE consent aux pays membres de ce groupe. Le Cameroun en ce qui le concerne a, par le passé, brillé par son absence des forums de négociations multilatérales. En guise d'exemple le rapport 2001 du secrétariat de l'OMC note que le Cameroun n'a pas participé aux négociations sur les services financiers. A ce jour le Cameroun est plus engagé dans les négociations multilatérales. Il milite non seulement dans le Groupe africain mais aussi au sein du Groupe ACP pour lequel il a tenu le rôle porte parole lors des négociations de Hongkong en ce qui concerne la banane. Toutefois cet activisme au niveau international ne doit pas masquer le rôle des insuffisances internes dans l'échec des politiques de libéralisation agricole.

1 Rapport d'information sur l'agriculture, Assemblée Nationale, 21 janvier 2004 ;

http://www.assemblee-nationale.fr/12/europe/rap-info/i1371.asp

B. Les causes internes des dysfonctionnements de la politique de libéralisation agricole

Les difficultés de fonctionnement de la libéralisation agricole au Cameroun ne sont pas explicables uniquement par les contraintes internationales. Des considérations liées au management de projets et au pilotage du changement constituent aussi des déterminants importants de la situation stagnation de l'agriculture consécutif au délaissement des agriculteurs. Plusieurs aspects importants du projet de libéralisation agricole ont été ignorés. On peut relever le cas du suivi du financement à la suite du retrait de l'Etat ou simplement du suivi par l'Etat luimême des mesures mises en oeuvre.

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