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Bale II et le financement des PME : Quels Impacts?

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par Mesmin Borgia DIKABOU
Université Paris Dauphine - Master en sciences de gestion 2006
  

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1.8 Lerating

La tentation est grande de ne pas rappeler que l'approche actuelle du rating est à apprécier suivant qu'on soit du coté des managers ou chef d'entreprise PME/TPE ou du coté des pourvoyeurs de fonds. Cela nous rappelle l'asymétrie de l'information abordée dans la première partie. Par contre ici, nous allons plutôt aborder cette notion du rating suivant l'approche stockholder2 car les premiers intéressés ici sont les chefs d'entreprises PME et non les parties prenantes au partenariat d'entreprise même si la différence ne tient d'à un fil.

L'apparition des nouvelles techniques de gestion du risque s'accompagne des changements structurels au sein des banques. Il s'agit par exemple de la montée des anticipations des actionnaires, l'intensification de la concurrence entre banques et le renforcement des provisions pour créances douteuses.

1 Commission bancaire : «rapport 2006 sur le système bancaire et financier français », page 48 première partie.

2

Stockholder : théorie de la valeur actionnariale. Seul les intérêts des apporteurs de capitaux -ici les

propriétaires des PME- sont privilégiés. Cette théorie s'oppose à la théorie du partenariat (appelée stakeholder) i.e. les intérêts de toutes les parties prenantes à la création de la valeur. La création de la valeur ici fait référence à la notion de l'EVA et non de la plus value de Marx.

Bale II exige aux banques un montant des fonds propres qui va dépendre non seulement de leur niveau minimal mais aussi des risques liés à ces engagements. De ce fait, les crédits à risque (du genre spread1, crédit aux clients présentant un faible degré de solvabilité) seront de plus en plus chers car nécessitant des fonds propres plus conséquents alors que les crédits surs (crédits assortis de garanties en espèces crédits hypothécaires sur résidence principale) coûteront moins chers et ce pour les mêmes raisons.

Les changements issus de Bale II orientent le système bancaire vers une gestion riche et diversifiée du risque. Il conviendrait dorénavant d'appliquer un système de notation spécifique à chaque ligne de crédit octroyée ou susceptible de l'être aux PME. La banque sera en même de savoir si elle refuse une demande de financement et pourquoi d'une part et de l'autre si elle l'accepte et à quel prix.

Pour les PME, il va en résulter deux conséquences:

Les banques vont être plus attentives et investies dans l'appréciation du risque. Elles rechercheront plus d'informations pour apprécier avec plus de rigueur les PME demandeurs de crédit quel que soit le montant de l'engagement,

Les conditions de crédits risquent d'être plus différenciées.

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