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Analyse comparative de la prise ne charge et du coût des soins d'un épisode du paludisme simple chez les enfants de moins de 5 ans dans les centres de santé St Joseph, Esengo et Déborah

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par Eddy Kieto Zola
Ecole de Santé Publique de l'Université de Kinshasa - DES en Economie de la Santé 2004
  

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3. HYPOTHESE DE RECHERCHE

Le coût des soins d'un épisode de paludisme simple chez les enfants de moins de 5 ans supporté par les patients (malades) est plus élevé dans les centres de santé du secteur privé lucratif que dans ceux du secteur privé non lucratif (confessions religieuses).

En effet, le coût élevé des soins supporté par les patients dans les centres de santé privés purs serait dû au nombre élevé des examens de laboratoire, à la prescription incontrôlée des médicaments non essentiels et au prix des soins que les patients bénéficient pendant sa maladie. Ces éléments réunis ensemble contribueraient à la cherté des tarifs observée dans le secteur privé lucratif.

4. METHODOLOGIE DE L'ETUDE.

4.1. TYPE DE L'ETUDE

Il s'agit d'une étude analytique transversale en rapport avec le coût des soins d'un épisode de paludisme simple des enfants de moins de 5 ans supporté par les patients/ménages.

4.2. ECHANTILLONNAGE

a) UNITE STATISTIQUE.

L'unité statistique était constituée par le garde malade d'un enfant de moins de 5 ans avec paludisme simple.

b) TECHNIQUE D'ECHANTILLONNAGE.

La technique d'échantillonnage utilisée pour cette enquête est l'échantillonnage à 4 degrés.

Les étapes suivantes ont été suivies pour atteindre notre cible :

Ø La taille de l'échantillon total de l'étude :

Z² * p*q (1,96)² * 0,13 * 0,87

n = ---------- = ---------------------------------- = n = 173,79 gardes malades

d² (0,05)²

Où :

· p = 13% NC/Hab/an (Taux d'utilisation des soins curatifs dans les centres de santé : Etude sur l'accessibilité financière des communautés aux soins de santé, 2004, p54)

· q = 1- p = 0,87 Z = 1,96 d = 0,05

Avec n = taille de l'échantillon

p= Proportion de la population cible ayant une caractéristique donnée.

d= degré de précision voulu (en général =0.05)

Z= coefficient de confiance pour un degré de confiance de 95%

Etant donné qu'il faut tenir compte de non-réponses (généralement 10% des cas), nous avons arrondi la taille à 200.

Ø Choix des zones de santé :

Nous avons décidé d'enquêter dans la partie Est de la ville de Kinshasa, précisément dans le District Sanitaire de N'djili, parce qu'il est, en majorité, habités par les populations à faible revenus1(*) avec un niveau de pauvreté semblable (faible pouvoir d'achat). Elles sont aussi homogènes avec les mêmes caractéristiques socio-économiques dont un niveau d'instruction faible et vivent dans les banlieues et du débrouillardise, etc.

Les zones de santé ci-après : Biyela, Masina I et N'djili ont été retenues après un tirage aléatoire sur les 7 zones de santé que comprend le District sanitaire de N'djili (Biyela, Kikimi, Kingasani, Kimbanseke, Masina I, Masina II et N'djili).

Ce tirage aléatoire se faisait dans une boite avec des bouts de papier portant le nom de l'objet à sélectionner.

Ø Choix de l'aire de santé :

Sur base de la liste obtenue dans ces 3 zones de santé, on a tiré au hasard 1 Aire de Santé (AS) dans chacune d'elle. Les contraintes de temps et de moyens à notre possession ne nous ont pas permis d'échantillonner plus d'une aire de santé par zone de santé.

Ø Choix des centres de santé :

Notre préoccupation est de comparer les secteurs privé lucratif et privé non lucratif. Ainsi, avec le concours des médecins chefs de zone, nous avons établi deux listes. D'un coté les centres de santé du secteur privé lucratif et de l'autre ceux du secteur privé non lucratif.

Nous avons procédé par un tirage aléatoire pour sélectionner 1 centre de santé dans chaque aire de santé de N'djili, de Masina I et de Biyela. Les 3 centres de santé choisis aléatoirement sont les suivants :

1. CS DEBORAH de la ZS de N'djili : (AS Q7)

2. CS ESENGO de la ZS de Masina I : (AS Nzuzi wa Mbombo)

3. CS St JOSEPH de la ZS de Biyela : (AS Luebo I)

Ø Choix des patients/gardes malades.

Pendant trois semaines les enquêteurs formés ont été envoyés dans ces trois structures pour interviewer les gardes malades à l'aide d'un questionnaire fermé. Les patients qui venaient pour la première fois avec un cas de paludisme simple en consultation étaient sélectionnés et retenus dans notre échantillon (nouveaux cas).

Outre l'interview à l'aide d'un questionnaire, une fiche d'enquête sur le coût des soins du traitement d'un épisode de paludisme a été remplie par le garde malade à domicile après son traitement.

Au regard de la répartition géographique, nous avons tenu compte de la population de chaque aire de santé pour une meilleure affectation des unités statistiques. Ainsi, la répartition se présente de la manière suivante :

Tableau n*1 : Répartition des sujets de l'étude selon les centres de santé et l'aire de

santé.

Aire de santé

Centre de santé

Population

Pourcentage

Patients/Gardes malades

Q7

DEBORAH

23688

46

92

NZUZI WA MBOMBO

ESENGO

13.904

27

54

LUEBO I

St JOSEPH

13.904

27

54

Total

51.496

100

200

* 1 Francis Lelo Net Claudine Tshimanga M : « Pauvreté urbaine à Kinshasa »Cordaid/RDCongo, 2003, p42

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld